Avortement paroles de députés

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Droit de NaîtreLe bulletin de Droit de Naître de septembre 2010 revient sur 40 ans de mouvement de libération des femmes, évoque les marches pour la vie de Bordeaux et Varsovie, soutient la pétition de SOSvita.org contre le développement de l'avortement de confort au Luxembourg. On peut aussi lire la réponse de quelques représentants du peuple au précédent bulletin.
 

Monsieur André Lardeux, sénateur de Maine-et-Loire :

« Je comprends votre indignation devant certains comportements. Il est pour le moins surprenant de considérer l’avortement  comme un soin et donc la grossesse  comme une maladie. C’est dans la  ligne des sociétés occidentales  contemporaines qui considèrent  l’enfant comme un problème, alors  que c’est une chance pour l’avenir.  Aussi je ne peux que vous encourager à continuer d’alerter l’opinion  sur la culture de mort qu’on lui présente où les plus faibles sont  condamnés à être éliminés. Les tentations d’eugénisme d’une part et  d’euthanasie d’autre part sont de  plus en plus fortes au nom d’un individualisme et d’un hédonisme prônant le chacun pour soi, et le tant pis  pour les autres. Aussi il est grave  que l’on préfère la pente d’un laisser  aller justifiant des atteintes de plus  en plus graves à la dignité de la personne humaine, atteintes d’autant  plus perverses que par démagogie  on les masque derrière la défense de  prétendus droits. Au lieu de prôner  l’effort, on préfère approuver les  échecs de notre société à protéger  chacun de ses membres. »
 

M. Jean Prorial, député de la Haute-Loire :

« J’ai bien noté les inquiétudes  qui sont les vôtres face à la banalisation de l’IVG que vous redoutez.  Tout en approuvant l’action que  vous menez en faveur du respect de  la vie et des valeurs qui sont les nôtres, mon rôle de législateur  m’oblige aussi à rappeler qu’il est  nécessaire d’assurer le respect également des lois de la République  pour toutes et pour tous. Ainsi  l'IVG est autorisé – mais non encouragé puisqu’il s’agit d’une décision difficile et d’une intervention  non sans conséquences psychologiques et parfois psychiques. C’est  pourquoi les campagnes d’information revêtent autant d’importance. (...) Pour ma part, je vous prie de  trouver ci-joint copie de la question  écrite que j’ai déposée le 9 mars  2010 sur le sujet de l’IVG. [sur la nécessité de mener une  étude sur le vécu et les conséquences psychologiques NDLR] »

Source : Bulletin de Droit de Naître via http://enmarchepourlavie.fr