Lien entre avortement et naissance prématurée : une nouvelle étude confirme

PDF versionPDF version

Steven Ertelt de LifeNews cite un nouveau rapport paru dans la prestigieuse revue, American Journal of Obstetrics and Gynecology, qui vient confirmer des données antérieures : selon son auteur, Dr Jay Iams, « contrairement à la croyance générale, des études basées sur la population ont établi que les avortements volontaires pendant les 1er et 2e trimestres sont associés à une augmentation très petite, mais apparemment réel, du risque de naissance avant terme spontanée par la suite ».

Une infirmière bloggueuse pro-vie très lue aux Etats-Unis, Jill Stanek, réagit à cette déclaration certes timide, mais qui marque une rupture dans le monde des chercheurs en vue aux Etats-Unis qui refusent d'en parler. Elle souligne que Iams parle d'une « croyance générale » qui résulte en réalité de la mise à l'écart systématique des études qui font état de ce lien entre avortement et risque de prématurité lors d'une grossesse suivante : or il y en a 114, et aucune en sens contraire.

114 études qui ne sont jamais citées lorsqu'il est question dans la littérature professionnelle des complications liées à l'avortement. Jill Stanek apporte aussi un éclairage plus précis sur cette « augmentation très petite » du risque avouée par le Pr Iams, donnée qu'il relie à une étude citée qui avait constaté une augmentation de risque de 36 %, ce qui n'est pas rien ! Elle rappelle que 50 % des femmes qui avortent le font plus d'une fois : en ce cas, les études diverses font état d'un risque de naissance prématurée augmenté de 60 à 90 % lors des grossesses suivantes.

La bloggueuse souligne enfin que dans le résumé de son étude, le Pr Iams constate sans trouver d'explication que les Afro-Américaines ont des naissances prématurées récurrentes deux fois plus nombreuses que les femmes d'autres origines – il ne note pas, par exemple, que les Afro-Américaines ont 3 fois plus d'avortements que ces dernières. Parmi les explications officiellement avancées, généralement, se trouve l'hypothèse que les femmes d'origine africaine pourraient avoir une faiblesse génétique raciale des tissus cervicaux…

Source : LifeNews, via chretiente.info (repris du blog de Jeanne Smits).