ObamaCare : le projet sénatorial exclut l’amendement Stupak/Pitts et réintroduit le financement de l’avortement !

Dévoilée mercredi dans la nuit, la version Chambre haute de l’ObamaCare, préparée par le président du Sénat, Harry Reid (photo), n’a pas repris le libellé de l’amendement « bipartisan » Stupak/Pitts (un Démocrate et un Républicain, tous les deux pro Vie) qui avait été introduit in extremis dans le projet de loi de la Chambre des Réprésentants, permettant à la loi d’être adoptée à une très étroite majorité (trois voix), et y a substitué son exact opposé, une resucée de l’amendement de la députée Démocrate et pro-avortement Lois Capps, qui avait été rejeté par la Chambre basse.
Malgré les promesses faites par ce menteur de Reid mardi dernier – aucune couverture de l’avortement dans le projet de loi du Sénat… –, l’épais projet de 2 074 pages réintroduit subrepticement le financement par les impôts des contribuables du remboursement de l’avortement. Ce qui enchante la président de la Chambre basse, la “catholique” Nancy Pelosi qui détestait l'amendement Stupak/Pitts mais qu'elle fut obligée de mettre au vote des députés sous peine de voir son projet de loi recalé.
Le projet de loi du Sénat autorise explicitement le ministre de la Santé fédéral à exiger la couverture de tout avortement dans le plan de couverture et de remboursement ses soins d’État que le gouvernement créé, ce qu’on nomme « l’option publique » (Public Option). Cela veut dire que l’argent des impôts, dans la ligne budgétaire du ministère de la Santé, pourra être utilisé pour rembourser les avortements à la demande, en violation de l’amendement Hyde qui l’interdisait jusqu’à ce jour. Le projet de loi autorise aussi des subventions publiques pour aider les citoyens à contracter des plans d’assurance-maladie privés incluant le remboursement de l’avortement à la demande. En outre, on a aussi découvert que ce plan était muet sur l’interdiction jusque-là faite aux dispensaires scolaires d’orienter des mineures vers des cliniques d’avortement ou d’organiser, sans le consentement parental, le franchissement de frontières d’État pour des mineures voulant se faire avorter hors de leur État quand la chose n’y est pas possible sans consentement parental. Etc.
Source : Américatho
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