Augmentation de la survie des bébés prématurés

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Une étude publiée par des chercheurs suédois dans le Journal of the American Medical Association fait état d'un accroissement considérable du taux de survie des bébés prématurés nés entre la 22e et 27e semaine de grossesse dû aux progrès de la néonatalogie. Ce qui pose le problème des avortements tardifs, légaux par exemple en Angleterre jusqu'à 24 semaines. Pour un bébé de 23 semaines, on peut donc avoir le choix entre le laisser vivre ou l'avorter...

Alors que les études antérieures avaient rapporté un taux de survie, à un an, de 1% pour les enfants nés à 22 semaines, de 6 % à 26 % pour ceux nés à 23 semaines, et de 29 % à 55 % pour ceux nés à 24 semaines, cette dernière étude menée entre 2004 et 2007 fait état de chiffres qui ont plus que doublé: 9,8 % pour les enfants nés à 22 semaines, 53 % à 23 semaines, et 67 % à 24 semaines. A noter que le taux pour les bébés nés à 25 semaines est de 82 %, et de 85 % à 26 semaines.

Pour les 700 bébés ayant survécu jusqu'à un an, 45 % n'avait pas de séquelles importantes, ce taux allant de 20% pour les enfants nés à 22 semaines à 63 % pour les bébés nés à 26 semaines. Ces chiffres encourageants concernant les séquelles sont pourtant dus en grande partie aux décès périnataux, 40% d'entre eux étant causés par des arrêts de traitement liés aux faibles chances de l'enfant de grandir en bonne santé.

Source : Journal of the Medical Association, via la revue de presse Gènéthique