L'australie va financer les avortements à l'étranger

Le gouvernement australien a décidé mardi de lever les restrictions qui interdisent toute utilisation d'aide internationale australienne dans le planning familial d'outre-mer, et plus particulièrement l'avortement. Une interdiction qui avait été mise en place en 1996 par le précédent gouvernement, un gouvernement de droite, qui avait interdit toute aide à des organisme impliqués dans la pratique de l'avortement.
"C'est un sujet difficile, et le gouvernement reconnaît qu'il y a des positions fortes, fermement soutenues des deux côtés. Eviter les avortements via les services de planning familial restera la priorité des activités financées par l'Australie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Stephen Smith, après un réexamen du gouvernement face à la pression exercée par des députés travaillistes et la coalition au pouvoir. Mais l'objet de la levée de l'interdiction est bien orientée dans le sens inverse.
Selon les médias australiens, l'Australie fournira une aide supplémentaire de 15 millions de dollars australiens (9,6 millions de dollars américains) d'ici quatre ans par l'intermédiaire des Nations Unies et d'ONG pour "aider à réduire le taux de mortalité maternelle au niveau international", ou plus exactement financer des centaines de milliers d'avortements. Sous des airs humanistes, c'est bien souvant la volonté de limiter l'accroissement des populations environnantes qui se cache.
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