D'autres élus s'inquiètent des dérives de l'avortement de masse

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Dans son bulletin de février, l'association "Droit de naître" publie les lettres des élus, sénateur et députés français qui s'inquiètent des dérives de l'avortement de masse. M. André Lardeux, sénateur UMP de Maine et Loire, et les députés UMP Yves Albarello, et Maryse Joissains-Masini s'y sont montré sensibles. Ils suivent ainsi les sorties du député Jacques Remiller qui a appelé à faire un bilan de l'IVG en France, et du député Nesme qui a interpellé la ministre de la santé sur la récente campagne publicitaire du planning familial.

M. André LARDEUX (photo ci-contre), sénateur de Maine-et-Loire a ainsi écrit que lebulletin de la revue de l'association Droit de Naître "montre le chemin à parcourir pour le respect de la vie humaine." Il a déclaré craindre "des dérives importantes à la suite du rapport Polleti qui laisse penser que l’on s’en prendra à laclause de conscience dont peuvent se prévaloir les médecins. Ceux-ci, s’ils ont prêté attention au contenu de leur serment, ne peuvent aller dans le sens préconisé par les autorités" avant d'assener que "les statistiques montrent que l’on se fourvoie depuis plus de 30 ans et de nombreuses victimes s’ajouteront aux 7 millions de morts déjà enregistrés."

Pour M. Yves ALBARELLO (photo ci-contre à droite), député de Seine-et-Marnea déclaré pour sa part comprendre les "soucis" relatif à "ce problème de société particulièrement délicat", tout en rappelant que l'application de la loi dépend du gouvernement, pointant ainsi du doigt la responsabilité gouvernementale sur la question de l'avortement.

Déjà, dans l'édition de décembre, Mme Fabienne Labrette-Menager, député de la Sarthe, avait fustigé la campagne publicitaire du planning familal, une campagne "ramenant cette interventino au rang d'un outil de contraception, ce qui est parfaitement intolérable".

Enfin, dans ce même numéro de décembre, republié en février, Mme Maryse JOISSAINS-MASINI (photo ci-contre à droite), député des Bouches-du-Rhône a insisté sur les conséquences économique de la dénatalité. Se disant ouvert à une réflexion politique sur l'avortement, elle a ainsi jugé "judicieux" que l'Europe favorise une politique nataliste, "fondée sur la famille" et "favoriser le fait de ne pas avorter". Elle a aussi reconnu que "l'avortement pose un problème moral grave à chacun d'entre nous", se bornant à constater que "une loi a été votée depuis 30 ans et elle s'applique".

Source : Bulletin de Droit de Naître février 2009 (pdf)