Le plus pro-avortement des présidents américains

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L'élection d'Obama (ci-contre en conférence devant le planning familial américain, très pro-avortement), signe l'élection du président le plus pro-avortement de l'histoire américaine.

Malgré le soutien majoritaire des américains à une restriction de l’avortement, rien ne sera fait dans ce sens par l’administration Obama, même si ce dernier a promis de réduire le nombre d’avortement, une promesse politicienne. Cette question sensible est en effet loin d’être la seule question sensible aux Etats-Unis, sous fond de crise financière et d’embourbement militaire.

 

Il faut en effet rappeler que Obama a soutenu fermement la cause de l’avortement, notamment devant les pontes du planning familial américain, institut brassant des milliards de dollars dans le business de l’avortement, ayant financé des campagnes pro-Obama pour… 30 millions de dollars. Aucune chance donc de voir un quelconque infléchissement dans la politique d’Obama. Ce dernier avait en effet voté contre une loi visant à protéger et à soigner les bébés survivant à des avortements, une information qui a créer un petit scandale pendant la campagne présidentielle. L’administration Bush, largement favorable à la cause pro-vie va donc être remplacer par une administration Obama complètement opposée. Il faudra suivre, par exemple, les fonds américains qui seront débloqués pour les avortements à l’étranger, ou encore les pressions qui seront exercées sur les institutions internationales.

 

Ainsi, l'espoir du retournement de la cour suprême, seule entité juridique capable de mettre un terme à l'avortement aux Etats-Unis, s'éloigne, alors qu’un ou deux juges démocrates de la cour suprême seront donc remplacés par Obama. Or il aurait fallu juste un nouveau juge républicain pour obtenir un changement de cette cour sur la loi sur l’avortement.

Autre revers pro-vie, la “proposition 11″ interdisant l'avortement au Dakota, qui était moins restrictive que celle déjà rejetée en 2006 par les votants du Dakota du Sud (56% contre 44%) puisqu’elle autorisait l’avortement en cas de viol, inceste ou si la grossesse menaçait la santé ou la vie de la mère a été rejetée à 55% contre 45%. De même, une loi au Colorado sur la personnalité juridique du foetus, visant très clairement l'avortement a été largement refusée. Enfin, la Californie s'est opposée à la Proposition 4 qui visait à rendre obligatoire l'avis parental avant un avortement pratiqué par une mineure et Washington est devenu le second Etat à légaliser le suicide assisté.

Sources : Archives Avortementivg.com, gènéthique.org, La Liberté