Le parti de Chrisine Boutin répond au rapport Poletti

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Le Forum des Républicains Sociaux (FRS), le parti de Christine Boutin, aujourd'hui ministre du logement répond au récent rapport de l'Assemblée Nationale française dirigé par le député UMP Poletti. Rappelons que Christine Boutin fut, au moment de la loi Aubry de 2001 l'une des figures de proue du mouvement opposé à cette loi.

Un rapport qui recommande notamment de former encore plus les médecins à la pratique de l'IVG, de transférer la charge des IVG sur les centres de planning familial ou les sages-femmes ou encore réaliser plus de campagnes d'information.

Le FRS répond donc à ce rapport avec un dossier (voir ci-dessous) intitulé "La vérité sur l'avortement", tiré du récent livre du même nom, de Sabine Faivre. Un livre qui présente un bilan de la loi du 4 Juillet 2001 sur la base d’un mémoire universitaire d’éthique médicale, rédigé à la suite d’une enquête de plusieurs mois en milieu hospitalier.

Le Dossier d'étdude du FRS


Le FRS développe de manière permanente six problématiques :

 

1/ L'élimination volontaire d’un petit être humain pose un problème de fond à la société. Les médecins qui pratiquent les avortements subissent de front une contradiction, eux dont l’obligation est la sauvegarde de la vie. Leur décalage avec l’exécution de la loi est cause de malaises et de malentendus. Les ignorer n’est pas politiquement responsable.

 

2/ Pourquoi parler de liberté de choix quand les circonstances et le corps social laissent croire qu’il n’y a pas de choix ? La revendication de la liberté de choix des femmes n’est pas justifiée : la réelle détresse affective, sociale et économique de certaines femmes tentées d’avorter les conduit le plus souvent à ignorer les possibilités de garder l’enfant.

 

3/ Au nom de la liberté de choix des femmes, de la solidarité et de l’assistance aux situations dites de détresse, l’avortement ne saurait être présenté comme la seule solution. Le comportement machiste à l’égard de la femme enceinte, considérant l’avortement comme une évidence, renie le principe d’égalité entre l’homme et la femme, et replace celle-ci sous des pressions psychologiques d’un autre âge. L’avortement, supposé libérer la femme, contribue à déresponsabiliser l’homme, le conjoint, le père.

 

4/ La souffrance des femmes qui ont avorté doit être reconnue. L’avortement, même s’il est considéré comme un droit et un progrès social par notre législation, reste un acte qui met un terme à une maternité. Ne pas reconnaître le syndrome post-abortif, c’est faire subir à tout le corps social les mêmes conséquences que celles des autres souffrances tues.

 

5/ La pratique de l’accompagnement des femmes traumatisées par leur avortement permet de mesurer l’ampleur des désastres personnels et sociaux d’un acte indûment banalisé, dont les répercussions conjugales, sociales et économiques sont innombrables. L’accompagnement dans leur détresse des femmes confrontées à l’avortement appelle une politique de prévention qui s’avère une véritable urgence humanitaire, sanitaire et sociale.

 

6/ La politique de prévention de l’avortement, déjà si peu développée, ne peut se réduire à la seule promotion de la contraception. Les femmes qui avortent se sentent souvent trahies par les organismes d’accueil pour ne pas avoir été prévenues de toutes les conséquences de l’avortement. La plupart considèrent après coup ne pas avoir disposé des éléments nécessaires à un véritable choix.

 

Lire le rapport Poletti

 

Source : Site officiel du FRS

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Avortement

Psaume 106 Confession Nationale versets 36 à 40 et le psaume en entier aussi.