Amérique du sud: vers une remise en cause des lois anti-avortement?

Après le refus du Chili, l'Uruguay et le Brésil sont également amenés à s'interroger sur la question de la dépénalisation de l'avortement. Actuellement, seuls Cuba, Porto Rico et la ville de Mexico l'autorisent.
En Uruguay, l'adoption par le Sénat, fin 2011, d'une loi visant à légaliser l'avortement ne fera finalement pas l'objet d'un vote par la chambre basse du Parlement. En effet, la majorité de gauche n'a pas le soutien de l'ensemble de ses élus et les dirigeants politiques d'autres tendances politiques semblent tout aussi opposés à la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG).
Au Brésil, la Cour Suprême a autorisé l'avortement pour les fœtus n'ayant pas de cerveau (anencéphalie). Cette autorisation est une brèche supplémentaire dans la législation qui jusqu'alors n'autorisait l'avortement que dans deux hypothèses: lorsque la santé de la mère était menacée ou lorsque celle-ci avait subi un viol. Si pour les militantes féministes, cette décision est positive, les juges de la Cour Suprême précisent cependant qu'elle ne vise en aucun vas à légitimer l'IVG.
Source : RFI.fr - Romandie.com via la revue de presse gènéthique.
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