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Salavador: la justice s'oppose à l'avortement thérapeutique

Mercredi 29 mai, la Cour suprême du Salvador a, par quatre voix contre une, "rejeté le recours d'une jeune femme touchée par une maladie auto-immune qui souhaitait effectuer une IVG [interruption volontaire de grossesse] à des fins thérapeutiques". 

En l'espèce, la jeune femme, âgée de 22 ans et enceinte de 25 semaines, "souffre d'insuffisances rénales et de Lupus, une maladie qui s'attaque à son système immunitaire". C'est après qu'une anencéphalie a été diagnostiquée chez son foetus qu'elle a déposé un recours devant la justice.

Pour rendre sa décision, la Cour s'est appuyée sur les examens psychologiques et physiologiques de l'Institut de médecine légale du Salvador qui assure que "l'état de santé de la [jeune femme] est maîtrisé". Elle justifie sa position en affirmant que "les droits de la mère ne peuvent prévaloir sur ceux de l'individu qui va naître et vice-versa". Ce que confirme Oscar Luna, procureur général pour les droits de la personne au Salvador, qui rappelle que "ce qui doit prévaloir par-dessus tout, ce sont les droits de la personne - dans ce cas-ci, le droit à la vie". 

Source : AFP via la revue de presse gènéthique.

93 % des Salvadoriens contre l'avortement

Selon une enquête réalisée au Salvador par JBS Opinion Publica 93 % des personnes interrogées se sont dites opposées à une modification constitutionnelle autorisant l'avortement. Elles sont 76 % à approuver la décision du président Mauricio Funes de dénoncer la signature du « consensus de Brasilia » par une représentante d'une organisation féministe au nom d'El Salvador.

Un tiers des personnes qui s'opposent à la dépénalisation de l'avortement a affirmé que c'était parce que « nous avons tous droit à la vie », 20 % que seul Dieu est maître du moment de la fin de la vie ; 18 % ont déclaré que l'avortement est la mise à mort d'un être sans défense et 12 % qu'il s'agit d'un crime.

Source : Le blog de Jeanne Smits

Le président du Salvador désavoue une signataire du « Consensus de Brasilia »

Julia Evelyn Martinez représentait en juillet dernier le Salvador à la 11e Conférence régionale sur la Femme d'Amérique latine et des Caraïbes qui s'est tenue à Brasilia (CEPAL) : cette féministe, directrice de l'Institut d'El Salvador pour le développement de la Femme (ISDEMU), en a profité pour signer le « consensus de Brasilia » qui vise à faire dépénaliser l'avortement dans toute la région.

Le président du pays, Mauricio Funes, l'a officiellement désavouée, en faisant publier une mise au point sur le site de la présidence de la République, actuellement en tête de toutes les informations. Il y déclare que Mme Martinez n'était pas « autorisée à signer au nom du pays le “Consensus de Brasilia” qui engage le Salvador à réviser les lois sur l'avortement ».

Source : Le blog de Jeanne Smits

Le Salvador signe le livre pour la vie

Une pétition a été signée par l’ensemble des 84 législateurs du congrès du Salvador, pays d’Amérique du sud. Des demandes réunies dans un livre appelé le livre pour la vie, défendant la vie « de sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Visant donc à interdire non seulement l’avortement, mais aussi l’euthanasie. On peut ainsi y lire « Notre première responsabilité est de défendre inconditionnellement la vie. Nous condamnons l’avortement comme crime abominable. »

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