chili

Le Chili refuse l’avortement thérapeutique

 Le parlement Chilien a refusé de légiférer mercredi 4 avril 2012 trois propositions de loi tendant à dépénaliser l’avortement en cas de malformations, de danger pour la vie de la mère ou de l’enfant.

Le Sénat n’a pas voté contre un projet de loi en tant que tel, mais bien contre l’idée même de légiférer un tel acte. Le règlement précise que ce thème ne pourra pas revenir en débat législatif avant un an.

Pour rappel, l’avortement thérapeutique qui était permis sous la dictature d’Augusto Pinochet fait l’objet d’une interdiction absolue depuis 1989 et encore aujourd’hui. 

Le sénateur Alberto Espina précise en effet que : « Notre législation établit la protection du droit à la vie de l’être à naître, et ce droit apparait au moment de la conception ». 

Source : AFP via Gènéthique.org

Chili : le président Piñera pour la vie

Le chef de l'Etat chilien a déclaré : « Il est bon que notre gouvernement, nos ministres, nos sous-secrétaires, que nous ayons tous à l'esprit les valeurs qui inspirent notre action et qui doivent être un phare : la valeur de la vie, et spécialement celle de l'enfant à naître. »

Lors d'une interview publiée en fin de semaine dernière, Sebastian Piñera avait précisé : « La position de notre gouvernement sera toujours de défendre la vie. Nous ne serons jamais d'accord avec quelque disposition que ce soit dont l'objectif serait de tuer la vie de l'enfant à naître. »

S'exprimant sur le projet des sénateurs Evelyn Matthei et Fulvio Rossi, qui vise à légaliser l'avortement pour les femmes en péril de mort ou pour les enfants à naître qui n'ont aucune espérance de vie, Piñera a précisé que seul lui paraissait acceptable l'acte dont « l'objectif est de sauver la vie de la mère et dont la conséquence non désirée pourrait être la perte de vie de l'enfant ». S'agissant de la deuxième partie du projet, qui prévoir une initiative qui « a à voir avec l'autorisation de l'avortement lorsqu'on estime que l'enfant à naître n'est pas vivable et là, nous entrons dans un domaine très difficile ».

Un autre projet en cours vise à autoriser l'avortement en cas de grossesse consécutive à un viol. Piñero y est également opposé : « Parce que l'enfant à naître n'est pas responsable de la conduite de ses géniteurs? Nous choisirons toujours de protéger la vie de l'enfant, indépendamment de la conduite de celui qui l'a engendré. »

Source : le blog de Jeanne Smits

Combattre la mortalité maternelle : au Chili, on y parvient sans avortement légal

Si le Chili a réussi à faire baisser de manière spectaculaire son taux de mortalité maternelle au cours de ces dernières cinquante années, c'est avant tout grâce aux mesures prises pour « sécuriser » la grossesse et l'accouchement dans ce pays d'Amérique latine, selon les premières données d'une étude réalisée par un chercheur biomédical. Pour l'organisme de veille pro-vie catholique, C-Fam, ces bons résultats concourent à démontrer qu'il n'est pas nécessaire de légaliser l'avortement pour arriver à réduire les morts liées à la grossesse comme le prétendent à tort les promoteurs de l'« IVG ».

Pinera, nouveau président du Chili

"L'avortement me paraît une agression contre la vie, mais dans certains cas il est inévitable." a déclaré Sebastian Pinera qui vient d'être élu président de la République au Chili. Cet homme d'affaires est le premier chef d'État de droite de l'après-Pinochet, dans une Amérique du Sud très fortement marquée à gauche.

Source : le Figaro

Chili : la pilule du lendemain interdite car abortive

Carte Chili avortementEn mars, 36 députés de droite ont réclamé un vote pour la suppression de la pilule du lendemain. Pour quelle raison ? Son effet abortif, selon le principe "du droit à la vie inscrit dans la constitution" et défendu avec ferveur, notamment par l’Eglise catholique au Chili. Face à cette requête de la part de la droite, la décision a été renvoyée devant le Tribunal Constitutionnel, la plus haute instance du pays. Elle s’est prononcée favorable vendredi dernier.

Syndicate content