avortement selectif

Une directive européenne pour lutter contre les avortements sélectifs

Un Conseil de la commission européenne a approuvé une proposition de directive européenne interdisant aux futurs parents de connaitre le sexe de leur enfant avant la naissance. Cette directive a été proposée dans le but de lutter contre les avortements sélectifs en fonction du sexe de l’enfant. 

En effet, le nombre d’avortements d’enfants de sexe féminin prend des proportions inquiétantes dans les anciens pays membres de l’URSS. 

Cette directive européenne, qui serait applicable à tous les Etats membres de l’Union Européenne, risque pourtant d’être difficilement applicable et très fortement contestée par les médecins et parents concernés.

Source : 7sur7.be 12/09/11 via la revue de presse gènéthique

Inde - Un fils avant tout

Un nombre grandissant de familles indiennes avec une fille choisissent l'avortement lorsque des examens révèlent qu'elles vont avoir une autre fille, selon une étude publiée mardi par la revue médicale "Lancet". La pratique serait plus répandue parmi les couples plus scolarisés et plus à l'aise économiquement que dans les familles plus modestes, contredisant l'idée voulant que le développement du pays freine le recours des Indiens à l'avortement sélectif.

Les avortements de foetus de sexe féminin augmentent en Inde

Le nombre d'avortements de foetus de sexe féminin a atteint un nombre sans précédent chez les Indiennes depuis que les ultrasons sont facilement accessibles, révèle une étude du Centre du marché et de l'organisation publics de l'Université de Bristol. La recherche de la professeure Sonia Bhalotra démontre que près de 500 000 foetus de sexe féminin sont avortés chaque année en Inde. Le phénomène s'observe surtout dans les familles hindoues riches et éduquées.

Taïwan : Le ministère de la Santé dénonce une proportion anormalement élevée de nouveau-nés de sexe masculin

Une vingtaine de cliniques et une cinquantaine d’obstétriciens sont actuellement la cible d’une enquête du ministère de la Santé qui les suspecte d’avoir proposé à leurs patientes des avortements sélectifs en fonction du sexe des enfants à naître.

L’avortement sélectif des filles fait craindre un séisme démographique

La Chine et l’Inde sont les pays les plus touchés par l’avortement sélectif des fœtus féminins. L’ampleur du déséquilibre démographique est telle que les autorités craignent une déstabilisation de la société. D’après un travail de l’Académie des sciences sociales de Pékin, le ratio des naissances en Chine est aujourd’hui de 124 garçons pour 100 filles (107 pour 100 au début des années 80) avec des pointes à 130 dans les campagnes [1]. N’y dit-on pas encore qu’« élever une fille, c’est cultiver le champ d’un autre [2] » ? Le poids de Confucius et de 5000 ans de traditions ancestrales demeure : le garçon assure le prestige de la lignée familiale et la transmission du patrimoine.

Déséquilibre démographique et trafic de femmes esclaves

La "pénurie de femmes" issue de l'avortement sélectif des fiiles en Asie provoque des violences inquiétantes : "le trafic des femmes nord-coréennes vendues à des fermiers chinois restés seuls. Esclaves sans aucun papier, elles sont souvent revendues à d'autres réseaux ou bien livrées à la police chinoise qui touche une prime en les renvoyant en Corée du Nord. Les mêmes scénarios se déroulent aux frontières méridionales chinoises du Vietnam et de la Birmanie", mais aussi hausse de la prostitution, achats ou enlèvements de femmes, "contraintes de 'servir d'épouse' à plusieurs hommes d'une même famille", violence chez les hommes qui ne trouvant pas d'épouses s'engagent dans "des activités à risque, violentes ou illégales". 28 à 32 millions d'hommes en Inde comme en Chine ne pourront pas se marier. Cependant, les mentalités bougent.

Pays-Bas : échographie et doublement des avortements volontaires tardifs

L'offre généralisée de l'échographie de la 20e semaine aux Pays-Bas, effective depuis 2007, a entraîné un doublement des avortements volontaires tardifs. Devant ce chiffre effrayant, le parti « Christen-Unie » (petit parti membre de la dernière coalition de gouvernement Balkenende) a proposé soit de repousser l'échographie au-delà des 24 semaines, puisque l'avortement est légal aux Pays-Bas jusqu'à ce terme, ou bien de raccourcir le délai légal de l'« IVG » à 18 semaines.

L'avortement sélectif au viet-nam : 4,5 millions de célibataires

Il naît 112 garçons pour 100 filles dans le pays, a calculé le Département de la Population et du Planning Familial de Ho Chi Minh Ville. Celui-ci ajoute que ce déséquilibre du ratio sexuel ne pourra que s’accentuer si aucune mesure n’est appliquée. Dans les 20 à 30 prochaines années, ce sont ainsi 4,3 millions hommes vietnamiens qui pourraient ne pas trouver d’épouse, cite le quotidien Tuôi Tre. Bien qu’il soit interdit par la loi, l’avortement sélectif – notamment par ultrasons – en faveur des garçons est toujours pratiqué par un grand nombre de parents.

Source : Courrier International

La Chine paie le dogme de l'enfant unique

Depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui, il serait né 38 millions de garçons de plus que de filles. Pékin commence sérieusement à craindre les effets pervers d'une politique qui, au-delà des drames humains, crée de graves déséquilibres sociaux et démographiques. Aux bébés tragiquement supprimés à la naissance, s'ajoutent les avortements. S'il est interdit en Chine de donner le sexe de l'enfant lors d'une échographie, nombre de médecins se laissent aisément forcer la main pour quelques centaines de yuans.

Des Indiens ont pour slogan : "une épouse contre notre voix"

Haryana, Inde - Les habitants de la province d'Haryana ont accueilli des politiciens avec un slogan clair : une épouse en échange d'un bulletin de vote. Rongée par le chômage, la province d'Haryana compte en effet un nombre de célibataires très important, en raison de nombreux cas d’avortement de fœtus féminins.

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