avortement selectif

Avortement sélectif aux Etats Unis

Parmi les familles chinoises, indiennes et coréennes installées aux États-Unis, un déséquilibre des naissances en faveur des garçons apparaît lorsque les deux premiers enfants sont des filles, révèle une étude publiée dans PNAS.

Douglas Almond et Lena Edlund, de l'université de Columbia, ont utilisé les chiffres du dernier recensement américain de 2000 pour déterminer la proportion de garçons au troisième enfant lorsque la famille comportait déjà une ou deux filles. Normalement, pour l'ensemble des naissances, cette proportion est légèrement supérieure à un.

Etats-Unis : L'avortement sélectif se propage

Situation des Etats-Unis d'Amérique sur l'IVG

Selon une étude publiée dans PNAS, les familles chinoises, indiennes et coréennes qui vivent aux Etats-Unis présentent un déséquilibre des naissances en faveur des garçons lorsque leurs deux premiers enfants sont des filles. Dans ce cas, elles ont 1,5 fois plus de garçons que les familles d'origine européenne. Rappelons qu'en Chine, ce même chiffre était de 2,2 en 1990 et de 1,39 en Inde en 1997.

Des milliers de bébés filles avortées au Royaume-Uni

 Une enquête menée par le journal The Independant témoigne d'une sélection du sexe de l'enfant qui concernerait des milliers de foetus. L'Angleterre n'est pas le seul pays européen concerné.

 

Avorter pour avoir un garçon plutôt qu'une fille, un phénomène déjà bien installé dans certains pays d'Asie comme la Chine ou l'Inde, gagne l'Europe.

De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne

Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.

C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines ethniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".
Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".

L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisamment longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent. 

Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.

 

Sources : AFP (Maureen Cofflard) 07/09/2013 - Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013 via gènéthique

Inde : 500 000 avortements de filles

En Inde, les femmes subissent une véritable discrimination que ce soit au travail ou à la maison, et "les avortements comme les infanticides deviennent un problème d'ampleur nationale". Ainsi, "les Nations unies estiment à environ 500 000 chaque année le nombre d'interruption volontaire de grossesse [IVG] destinées à éviter la naissance d'une fille", des avortements "pratiqués en cachette et dans des conditions douteuses par des médecins peu scrupuleux. Et les infanticides sont dramatiquement fréquents". 

Le sexe d’un futur bébé déterminé dès la 4ème semaine de grossesse

Une société espagnole, Mygen, a mis au point un test permettant de déterminer le sexe d’un futur bébé dès la quatrième semaine de grossesse. Ainsi, par une simple prise de sang chez la mère, il est possible d’identifier la présence éventuelle du chromosome Y, permettant de dire que le bébé sera un garçon. A défaut, "dans 99% des cas [le bébé] sera une fille". Cette méthode est identique à celle "utilisée pour détecter les anomalies génétiques." Cependant, elle est plus simple car l’objectif est "d’identifier la présence ou non du chromosome Y" et non pas "d’analyser gène par gène la présence d’anomalies".  

D’ici fin 2012, la société espagnole souhaite que le test puisse être "acheté en pharmacie pour une centaine d’euros", car actuellement, seuls quelques hôpitaux le proposent. 

Source : Gènéthique

Scandale : Comment Planned Parenthood participe au « genrecide » aux États-Unis

 C’est du lourd ! L’organisation d’investigation « pro-vie » Live Action a mis en ligne à midi, heure de Paris, la première vidéo d’une série intitulée : « Genrecide : La sélection du sexe en Amérique ». Réalisée en caméra cachée, elle a été tournée dans un centre d’avortement de Planned Parenthoodà Austin (Texas). 

Etats-Unis : le rejet d’un projet de loi contre les avortements sélectifs

Jeudi 31 mai 2012, un projet de loi fédérale, présenté par le représentant Républicain Trent Francks de l’Arizona, et visant à interdire "les avortements sélectifs en fonction du sexe", a été rejeté par la Chambre des représentants, à majorité Républicaine. Aux Etats-Unis, quatre Etats ont adopté ce type de législation. 

La veille du vote, le secrétaire du service presse de la Maison Blanche, Jamie Smith, avait indiqué que le Président Obama "s’opposait à toute discrimination par le sexe sous toutes ses formes". Toutefois, celui-ci se déclarait opposé au projet de loi, considérant que  "le Gouvernement ne doit pas s’immiscer dans les décisions médicales ou dans les affaires à caractère privé et familial". 

Le projet de loi, qui prévoyait "une peine de cinq ans de prison et des amendes contre toute personne […] incitant ou effectuant un avortement sélectif", n’a pas obtenu la majorité des deux tiers nécessaire à son adoption (246 votes pour et 168 votes contre).  Pourtant, selon Nicholas Eberstadt, économiste de l’American Enterprise Institute, " la sélection par le sexe ‘augmente aux Etats-Unis, notamment dans la communauté des immigrés asiatiques’ ".

Source : washingtonpost.com (Ed O'Keefe) 31/05/12 - lifenews.com (Steven Ertelt) 31/05/12 - AFP 31/05/12 via la revue de presse gènéthique

Des avortements sélectifs font scandale au Royaume-Uni

Le Daily Telegraph a révélé que des médecins britanniques ont autorisé des femmes à avorter car le sexe de leur enfant ne leur convenait pas. Le ministère de la Santé a promis des sanctions contre ces professionnels.

«Pourquoi souhaitez-vous avorter? 
- Je ne veux pas de fille 
- D'accord, mais on indiquera une autre raison sur votre dossier.Trop jeune pour être mère, ça vous va?» 

Tel est en substance le dialogue qu'à pu filmer en caméra cachée le journal britannique The Daily Telegraph.

Canada : contre la sélection des fœtus en fonction du sexe

 Le 16 janvier 2012,  le Canadian Medical Association Journal a proposé que l'on interdise aux médecins de révéler le sexe de l'enfant à naître avant la 30eme semaine de grossesse, ce qui permettraient d'éviter les avortements sélectifs des foetus féminins pratiqués essentiellement par certains groupes asiatiques. 

Le Dr Rajendra Kale, rédacteur en chef du journal, a rappelé que connaître le sexe du fœtus est "médicalement sans importance" et que taire cette information pourrait être "un prix modeste à payer pour sauver des milliers de filles au Canada". Le médecin poursuit en écrivant que même si ce "foeticide" est moins important en Amérique du Nord qu'en Chine ou en Inde, "ce n'est pas une raison pour l'ignorer". Il cite des recherches montrant qu'une sélection en fonction du sexe existe au Canada dans les communautés d'origine indienne, chinoise, coréenne, vietnamienne et philippine. Par ailleurs, le recensement de 2000 révélait déjà des ratios déséquilibrés en faveur des garçons dans les familles asiatiques aux Etats-Unis.

S'il ne réclame pas une loi, le Dr Kale souhaiterait une décision collective de tous les "collèges" provinciaux, organismes professionnels de praticiens. Le médecin insiste : "Si le Canada est incapable de contrôler une pratique aussi répugnante, quel espoir peut-on avoir en Inde ou en Chine ?"

Cyberpresse.ca 16/01/12 - AFP (Michel Viatteau) 16/01/12 via la revue de presse gènétique

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