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L’Uruguay légalise l’avortement

Mercredi 17 octobre, le "Sénat Uruguayen a approuvé […] le projet de loi légalisant l’avortement jusqu’à 12 semaines de gestation, sous certaines conditions". Le 26 septembre dernier, la chambre des députés avait déjà donné son approbation. Cette adoption par le Sénat fait de l’Uruguay "le troisième pays d’Amérique Latine à légaliser l’avortement", après Cuba et le Guyana.

Uruguay : l'avortement en passe d'être libéralisé

La dépénalisation de l’avortement, portée par la gauche au pouvoir, était adoptée par une courte majorité avec 50 voix contre 49. Les femmes pourront avorter jusqu’à 12 semaines et 14 en cas de viol ou si des complications médicales sont à craindre. Le texte devra encore être approuvé par le Sénat mais le président de la République José Mujica a confirmé qu’il souhaitait le promulguer. Avec Cuba, l’Uruguay serait ainsi le seul pays de l’Amérique latine à autoriser l’avortement sur simple décision de la mère.

Source : Figaro Magazine

Uruguay: l'autorisation de l'avortement en débat mardi devant les députés

Un nouveau projet de loi dépénalisant l'avortement sera étudié mardi par les députés uruguayens. Un précédent texte autorisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) avait été approuvé par le Sénat fin 2011 mais n'avait pas été présenté à l'Assemblée nationale, faute de majorité suffisante.

Le nouveau texte, porté par la majorité de gauche du Frente amplio (au pouvoir) mais qui a recueilli le soutien de députés du Parti indépendant, propose qu'une femme puisse solliciter une interruption volontaire de grossesse jusqu'à 12 semaines de gestation, sous conditions.

Hormis Cuba, aucun pays latino-américain n'autorise l'avortement sur simple décision de la mère. Cette pratique est toutefois permise dans la ville de Mexico et à Porto Rico. En Uruguay, l'IVG est passible de neuf mois de prison pour la patiente et jusqu'à 24 mois pour le praticien.

Ce nouveau projet prévoit qu'une candidate à l'IVG rencontre préalablement une équipe de professionnels qui l'informeront sur les risques médicaux, les alternatives et les programmes sociaux d'aide à la maternité ou à l'adoption. Elle devra ensuite attendre cinq jours pour confirmer son souhait avant de pouvoir effectivement avorter.

Ces conditions pourront ne pas être remplies en cas de grave risque pour la santé de la mère, de malformation du foetus incompatible avec la vie extra-utérine et en cas de viol, où le délai sera étendu à 14 semaines.

Du côté des opposants, on dénonce un maquillage du projet précédent, qui va instaurer un droit à l'avortement de fait, a déclaré Lorna Marchetti, porte-parole d'un groupe d'organisations anti-IVG.

Source : AFP, via Romandie.com

Amérique du sud: vers une remise en cause des lois anti-avortement?

 Après le refus du Chili, l'Uruguay et le Brésil sont également amenés à s'interroger sur la question de la dépénalisation de l'avortement. Actuellement, seuls Cuba, Porto Rico et la ville de Mexico l'autorisent.

En Uruguay, l'adoption par le Sénat, fin 2011, d'une loi visant à légaliser l'avortement ne fera finalement pas l'objet d'un vote par la chambre basse du Parlement. En effet, la majorité de gauche n'a pas le soutien de l'ensemble de ses élus et les dirigeants politiques d'autres tendances politiques semblent tout aussi opposés à la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). 

Au Brésil, la Cour Suprême a autorisé l'avortement pour les fœtus n'ayant pas de cerveau (anencéphalie). Cette autorisation est une brèche supplémentaire dans la législation qui jusqu'alors n'autorisait l'avortement que dans deux hypothèses: lorsque la santé de la mère était menacée ou lorsque celle-ci avait subi un viol. Si pour les militantes féministes, cette décision est positive, les juges de la Cour Suprême précisent cependant qu'elle ne vise en aucun vas à légitimer l'IVG.

Source : RFI.fr - Romandie.com via la revue de presse gènéthique.

Urugay : nouvelle tentative de dépénalisation de l'avortement

Le sénat uruguayen s'est prononcé mardi après un débat houleux en faveur de la dépénalisation de l'avortement lors des douze premières semaines de grossesse. Le projet de loi doit à présent recevoir le feu vert de la chambre basse, vraisemblablement en février, après la reprise des sessions parlementaires.

Dix-sept sénateurs ont approuvé le projet de loi, tandis que quatorze ont voté contre, après près de dix heures de vifs échanges. Il y a trois ans, le prédécesseur du président José Mujica, Tabaré Vazquez, avait refusé l'adoption de la dépénalisation de l'avortement, estimant qu'il s'agissait d'une violation du droit à la vie.

L'avortement a été interdit en Uruguay en 1938 et l'actuelle loi prévoit la possibilité d'avorter dans des cas strictement définis, comme après un viol ou lorsque la grossesse peut s'avérer dangereuse.

Source : 20minutes

Uruguay : 2 projets de loi pour autoriser l'avortement

Le 28 septembre 2010 en Uruguay, la sénatrice Monica Xavier et le député Alvaro Vega, de la coalition de gauche actuellement au pouvoir, ont déposé des projets de loi pour dépénaliser l'avortement. Cela intervient deux ans après le veto mis par l'ex-président Tabaré Vasquez à un projet de loi autorisant l'avortement. L'avortement est interdit depuis 1938 en Uruguay sauf dans certains cas de viol, dangers pour la santé de la mère, ou pour des raisons économiques (extrême pauvreté).

Monica Xavier propose d'autoriser l'avortement sans restriction jusqu'à la 12eme semaine de grossesse. Alvaro Vega demande l'abrogation de la loi de 1938 qui reconnaît l'avortement comme délit. Leurs propositions pourraient aboutir car José Mujica, l'actuel président, a déclaré qu'il n'opposerait pas son veto à une loi dépénalisant l'avortement.

Source : Romandie News via la revue de presse gènéthique.

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