syndrome post-avortement

Rapport en France : l'accompagnement psychologique des femmes déplorable

Dans un récent rapport, le DESS (la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) montre que l'accompagnement des femmes par rapport à l'IVG est déplorable en France. Ainsi, selon le rapport "l'accompagnement psychologique n'est pas encore généralisé". 16% des structures qui ne proposent aucun rendez-vous avant l'IVG aux femmes. L'entretien post-IVG, uniquement obligatoire pour les mineurs est encore plus rarement proposé aux femmes majeures. Plus inquiétant, pour le personnel réalisant les entretien psychologiques, les conseillères conjugales arrivent en première position, avant les psychologues et très loin devant les médecins qui pourtant la pratique.

IVG médicamenteuse : moins on en parle, plus ça fait mal

Frange coupée court, regard bleu un peu triste, Ania, 19 ans, ne s'est pas encore remise de cette expérience qu'elle a vécue dans une grande solitude : il y a deux mois elle a subi un avortement médicamenteux, comme près de 110 000 femmes cette année.

IVG : 92% des femmes estiment que l'IVG est "traumatisant"

L'interruption volontaire de grosse inquiète les femmes. A ce titre, 92% d'entre elles estiment que l'IVG peut être un événement traumatisant alors que 83% considèrent qu'il est physiquement douloureux.

Deuil difficile après une "interruption médicale de grossesse"

Un article de Libération intitulé "A la mémoire des enfants qui n'auront pas vécu" aborde le  le deuil périnatal, qu'il s'agisse d'enfants morts-nés, mais aussi d'enfants victime d'une "interruption médicale de grossesse tardive": sujet "entouré de silence et de tabou".

Souffrances après un avortement (IVG)

La souffrance des femmes après un avortement fait l'objet d'un déni social. La société comme le corps médical ignorent souvent le syndrome post-abortif. Les médecins pratiquant des IVG n'abordent pas ce sujet avec leurs patientes "sans doute parce qu'ils seraient eux-mêmes pris dans leurs propres sentiments de culpabilité".

Avortement et traumatisme post-avortement : la recherche en panne

La recherche s’est peu penchée sur les risques d’état de stress aigu (première phase de constitution du syndrome post-traumatique) et de trouble de stress post-traumatique aigu (dans les trois mois suivant l’événement) survenant au décours d’une IVG. Les travaux sur le TSPT porte essentiellement sur le post-partum, sur les conditions de la césarienne en urgence et l’IMG : ces études donnent une idée assez précise de l’existence d’un risque majeur de trouble post-traumatique lié à l’IMG, ce qui permet d’envisager l’application à l’IVG des mêmes protocoles de recherche.

Nouvelle étude sur le lien avortement-risque psychologique

Les femmes ayant été confrontées à un avortement ont un risque de développer des troubles d’ordre mental tels que la dépression ou l’anxiété, selon une nouvelle étude Néo-Zélandaise.

Le syndrome post abortif (ou post avortement)

On parle de syndrome ou traumatisme post-avortement ou pos-abortif (SPA). Il résulte sans doute du fait que 80% des femmes déclarent qu'elles auraient gardé leur enfant si les circonstances avaient été différentes. L'avortement résulte ainsi trop souvent de pressions (du conjoint, de la famille, de problèmes financiers etc.). Entre 50 et 60% des femmes ayant subies une IVG souffrent du SPA à divers niveaux. Une récente étude estime ce chiffre plus proche des 30%.

Syndicate content