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Suisse : les politiques refusent que l'on parle des conséquences de l'avortement

Le droit à l’avortement ne sera pas davantage encadré en Valais. Le Grand Conseil a refusé hier, par 81 voix contre 32 et 9 abstentions, une proposition de l’UDC Michael Kreuzer. Ce dernier souhaitais que tous les centres de consultation soient tenus «d’expliquer globalement aux intéressées les éventuelles séquelles corporelles et psychiques d’un avortement» et que ces mêmes séquelles soient également présentées lors des cours d’éducation sexuelle scolaires. Pour le jeune député-suppléant haut-valaisan, «l’interruption de grossesse est systématiquement minimisée, ce qui en donne une image faussée». A l’appui de sa thèse, il a lu devant le plénum un témoignage d’une jeune femme visant les affres des suites d’un avortement. (…) Lors du vote, l’UDC a été soutenue par une partie des députés PDC du Valais francophone, alors que les autres élus de la famille démocrate chrétienne ont rejoint la gauche et le PLR dans le camp du non.

Source : religion.blog.lenouvelliste

Manifestation anti-avortement à Zurich

 Quelque 1000 personnes ont participé à une manifestation contre l’avortement samedi à Zurich. La troisième «Marche pour la vie».

Répondant à l’appel de treize organisations, les opposants à l’avortement ont marché dans la vieille ville et assisté à une prière oecuménique. Pour les participants, dont plusieurs étaient venus de l’étranger, le droit à la vie est le plus fondamental des droits de l’homme. Durant le défilé, certains portaient des croix blanches ou des cercueils pour enfants.

Source : Le Temps

 

Suisse : Un mari accusé d’avoir contraint son épouse à avorter à la quinzième semaine

Le Code pénal punit d’un à dix ans celui qui interrompt la grossesse d’une femme sans son consentement. Et l’instigation à l’avortement est elle aussi réprimée. Il est rarissime que la justice pénale ait à traiter ce genre d’affaire. Le cas présenté ce matin devant la Cour correctionnelle de Lausanne est donc exceptionnel. Un homme d’une trentaine d’années et son ex-belle mère risquent au moins un an de prison pour instigation et contrainte à un avortement.

Il contraint sa femme à avorter

Selon une information du quotidien suisse La Tribune de Genève, un homme est passé mercredi devant le tribunal correctionnel de Lausanne pour avoir contraint son épouse à avorter. «J’avais le choix. Ou bien je signais le papier, ou bien il me tuait tout de suite. C’est ce qu’il m’avait dit», a déclaré la victime. Bien que les faits remontent à 2007, la jeune femme est encore sous le choc : « aujourd’hui encore, j’ai de la peine à m’approcher des enfants, surtout les petits garçons», confie-t-elle. Sa grossesse a été interrompue à la 15ème semaine. Elle avait embarqué pour Istanbul avec son mari où un avortement a été pratiqué dans une clinique. Ce dernier, ressortissant turc, avait choisi le pays d’origine du couple pour avorter, le CHU de Lausanne ayant refusé de pratiquer l’avortement. L’époux affirme avoir agi pour « sauver » son couple, ne voulant pas d’un enfant « trop tôt ». Résultat, l’enfant a été avorté et le couple a divorcé.

En Suisse, le fait de mettre un terme à la grossesse d’une femme sans son consentement est puni de 10 ans d’emprisonnement.

Source : ndf.fr

Forte mobilisation pro-vie en Suisse

Pour lancer un référendum, il faut recueillir 100 000 signatures dans toute la Confédération helvétique. Les adversaires de l’avortement ont déposé, le 1er juillet dernier, à la Chancellerie fédérale à Berne 111 000 signatures en faveur d’une initiative baptisée « Financer l’avortement est une affaire privée ». Les promoteurs de l’initiative sont des particuliers, dont quelques membres de l’Union démocratique du centre, comme Peter Föhn, député du canton de Schwyz. Les organisateurs ont trouvé des renforts auprès du Parti évangélique, mais aussi chez certains démocrates-chrétiens et radicaux.

Ils ne veulent pas s’attaquer directement à l’avortement, dépénalisé en 2002, mais à son remboursement. Pour Valérie Kasteler-Budde, coprésidente du Parti évangélique genevois, cette participation financière est une forme de collaboration à l’avortement qui peut heurter les consciences.

Si cette initiative passait en 2012, le nombre d’avortements, selon les partisans de l’initiative, pourrait diminuer d’un demi-millier par an et l’assurance-maladie réaliserait une économie d’environ 20 millions de francs suisses (16 millions d’euros) par an. 

Source : bulletin mensuel de l'association Droit de Naitre

Oskar Freysinger : "on avorte comme on va aux toilettes"

Oskar Freysinger est conseiller national de l’UDC, la première formation politique de Suisse. Il a signé, avec d’autres de ses confrères du Parlement suisse, une pétition intitulée « Financer l’avortement est une affaire privée ». Oskar Freysinger répond aux questions des Nouvelles de France.

Le remboursement des avortements attaqué par l’UDC au Conseil national

Un choix personnel. Voilà ce que représentent aux yeux de Peter Föhn (UDC/SZ) les interruptions volontaires de grossesse et la modification du genre. Le conseiller national a donc déposé deux motions visant à mettre fin au remboursement de ces prestations par l’assurance obligatoire. But: alléger les coûts de la santé à la charge de la collectivité.

Suisse : le nombre d'avortements en très légère baisse

En 2009, 10’629 avortements ont été déclarés en Suisse, soit 219 de moins qu'en 2008. Cela correspond à un taux de 6,4 interruptions de grossesse pour 1000 femmes en âge de procréer ou de 129 interruptions pour 1000 naissances, a indiqué lundi l’Office fédéral de la statistique.

Financer l’avortement est une affaire privée

En Suisse, d'une intiative populaire demande la suppression de la prise en charge de l'avortement par l'assurance maladie de base. L'initiative est désormais officielle avec son site affaireprivee.ch. Dans l'exposé pour le soutien de l'initiative, Valérie Kasteler-Budde, co-présidente PEV Genève et co-présidente de l'initiative, explique sa démarche.

Suisse : initiative contre le remboursement de l'IVG

Le comité "Financer l'avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base" est composé de représentants de l'UDC, du PDC, des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer). Objectif : porter cette cause devant référendum.

Source : Romandie

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