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France : les sages-femmes participeront aussi aux avortements

Nous relayons ici le message d'Olivia Déchelette, Porte-parole du Collectif Sages-femmes de demain, à la tête du combat contre un amendement visant à faire prescrire l'avortement médicamenteux par les sages-femmes. Proposée dans le rapport Poletti (photo ci-contre), l'amendement avait été retiré, puis est revenu en douce.

Nomination d'un "anti-avortement": Bousquet (PS) et le PCF interpellent Bachelot

La vice-présidente PS de l'Assemblée nationale et le PCF ont interpellé mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur la nomination, à la direction de l'établissement public de santé mentale de la Marne, d'un médecin qui fut un activiste anti-avortement dans les années 90. On pourrait se demander si cette interpellation ne relève pas d'une atteinte à la liberté d'opinion.

Témoignage d'une sage-femme

Une blogueuse sage-femme témoigne :

" J'ai moi même longtemps travaillé en centre  d'orthogénie à accompagner des femmes ou des couples dans leur demande  d'IVG. [...] J'ai vu des femmes désirer savoir si elles  étaient fécondes, depuis des jeunes filles à peine pubères jusqu'à des  femmes en periménopause. Une fois rassurées, pas question d'aller plus  loin.

J'ai vu des femmes désirer être enceintes, se sentir  merveilleusement bien dans la plénitude de cet état, mais ne pas désirer  accoucher.

J'ai vu des femmes accoucher sous X et confier leur enfant en  vue d'adoption parce qu'avoir un enfant les mettait trop en danger  psychiquement et qu'elles n'avaient pu se résoudre à avorter. Et je ne parle  même pas de tous ces bébés retrouvés dans les congélateurs ou  ailleurs.

J'ai vu des femmes désirer leur enfant et tisser des liens tout  à fait acceptables avec lui après avoir été dans le déni durant toute la  grossesse et avoir pris les contractions de l'accouchement pour une crise  d'appendicite ou de coliques néphrétiques... embarquant allègrement famille  et médecin dans leur création.
 
Dans l'ensemble, ma pratique en  centre d'IVG a toujours nourri et éclairé ma pratique en salle  d'accouchement. Ce sont les mêmes problématiques plus ou moins inconscientes  que l'on retrouve d'un bout à l'autre de la grossesse.

Je suis aussi  d'accord avec toi pour dire que l'IVG est un acte lourd. Je pense que les  entretiens pré et post IVG ne sont pas du luxe. Bien sûr, il faut absolument  qu'ils soient fait correctement avec un professionnel respectueux qui ne  cherche à aucun moment à influencer les choix de la femme. Ainsi, ils lui  permettent de conscientiser un ressenti certes douloureux mais qui peut  s'exprimer et, du coup, être moins chargé.

Malheureusement, nombreuses  sont les femmes qui préfèrent ne rien savoir, subir une anesthésie générale  et se dépêcher d'oublier toute l'histoire. C'est la porte ouverte à la  récurrence (certains appellent cela : récidive), les mêmes causes restées  dans l'inconscient produisant les mêmes effets. Elles s'exposent aussi à voir  ressurgir le problème dans un moment difficile, lors d'un deuil, un divorce,  n'importe quel stress important ou même lors d'une grossesse  ultérieure. "

Source : constellations-je-nous

L'ordre des sages-femmes s'éloigne de sa base en France

Un amendement sur l’autorisation des sages-femmes à prescrire la pilule abortive est à l'ordre du jour au Sénat. Le sujet fait débat dans la profession : si l'ordre des sages-femmes y est favorable, il n'en est pas de même pour une grande partie des praticiennes.

Les sages-femmes françaises à nouveau menacées

Par un biais de procédure parlementaire, l’amendement Poletti que le Collectif des Sages-femmes de demain était parvenu à évincer, vient d’être réintroduit au beau milieu d’une réunion confidentielle de la Commission des affaires sociales du Sénat, par un sénateur centriste. Le comité se remobilise. La présidente, Olivia Delechette (photo ci-contre) a envoyé une lettre aux sénateurs dénonçant un "sentiment d'injustice" et un manque de respect.

Amendement retiré : les sages-femmes ne prescriront pas l'avortement

La députée UMP des Ardennes, Bérangère Poletti, a retiré son amendement au projet de loi sur l'hôpital proposant d'"étendre aux sages-femmes la pratique des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse".

Les sages-femmes pétitionnent contre la pratique imposée de l'IVG

Les sages-femmes, dont l'objectif est principalement l'accouchement dans de bonnes conditions, pourraient se voir octroyer la charge de prescrire des IVG. Les sages femmes se mobilisent contre cette "dénaturation de leur métier".

Stérilité et avortement : la preuve russe

Comme le savent bien nos lecteurs assidus, la Russie est l'une des championnes mondiales de l'avortement, et donc l'endroit où les conséquences sont les plus visibles et les plus terrifiantes, avec plus d'un avortement pour une naissance, un chiffre considérable qui pourtant a considérablement baissé durant les dernières décénies. Ce sont notamment les conséquences en terme de fertilité qui sont préoccupantes.

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