Les partisans au Pérou d'une dépénalisation partielle de l'avortement, en cas de viol ou grave malformation du foetus, ont remporté une importante victoire mardi avec la validation en commission d'une révision du Code pénal, qui sera débattue au Parlement.
Sous la pression de plusieurs milliers de manifestants "pro" et "anti" avortement, observant un face-à-face tendu pendant plusieurs heures sous les fenêtres du Congrès, une commission parlementaire a confirmé un vote de début octobre, pour que soit réexaminé le Code pénal.
Mais la hiérarchie conservatrice de l'Eglise et des membres du gouvernement ont réagi de manière si farouche -le ministre de la Défense a menacé de démissionner en cas d'avortement légalisé- que la Commission parlementaire s'est saisie de nouveau, officiellement pour avis "technique".
Source : Romandie.com (AFP)