nicaragua

L’ambassadeur de France au Nicaragua fait la promotion de l’avortement

 

Antoine Joly, ambassadeur de France au Nicaragua, s’est mobilisé pour l'avortement, par une déclaration écrite manifestant son soutien aux demandes de dépénalisation de l’avortement et dénonçant la loi du Nicaragua qui a repénalisé toutes les formes d’avortement volontaire en 2006. Il  affirme que le nombre d’avortements est plus important dans les pays qui l’interdisent, alors que la légalisation de l’avortement, partout dans le monde, est toujours allée de pair avec leur augmentation.

Il ajoute que les avortements illégaux sont très dangereux pour la vie des femmes qui y ont recours et, en même temps, il félicite le Nicaragua pour ses efforts en faveur de la santé des femmes, rappelant que le ministère de la Santé de ce pays a reçu le Prix Amérique 2011 de l’ONU en reconnaissance de sa « stratégie des Maisons maternelles » qui a fait chuter le taux de mortalité maternelle de quelque 35 % au cours des 5 dernières années… Soit les années pendant lesquelles le Nicaragua a interdit totalement l’avortement !

 

Source : Le Salon Beige

Interdiction de l'avortement : devant l'ONU, le Nicaragua tient bon

Ministre de gouvernement du Nicaragua, Ana Isabel Morales a présenté la position de son pays devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève qui procède actuellement à l'Examen périodique universel des droits de l'homme pour son pays. Sommé par plusieurs ONG de rétablir la légalité de l'avortement « thérapeutique », le Nicaragua n'entend pas changer sa législation, d'autant que le « droit à l'avortement » n'est pas (encore) au programme des conventions de l'ONU.

Nicaragua : décision attendue de la cour constitutionnelle

Si la Cour suprême nicaraguayenne tarde à rendre sa décision quant à la légalité de nouvelles lois pénales sur l’avortement entrées en vigueur en 2008, la décision devrait désormais être imminente. En effet, si la Cour devait se prononcer en mai 2009 sur la constitutionnalité d’une interdiction totale de l’avortement y compris lorsque la vie d’une femme ou d’une jeune fille enceinte est menacée ou que la grossesse est le fruit d’un viol ou de l’inceste.

Syndicate content