hongrie

Hongrie : l'embryon est un être humain dans la constitution

 A Budapest en Hongrie, l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution controversée  a provoqué des nombreuse manifestations; qualifiée d' "anti-démocratique" par l'opposition, le texte précise notamment que "l'embryon est un être humain dès le début de la grossesse". 

Paul Gradvohl, spécialiste des civilisations d'Europe centrale et maître de conférences à l'université de Nancy-II, explique cette reconnaissance du statut de l'embryon comme être humain par une crainte du déclin démographique et une volonté de restaurer l'ordre moral. Certains disent craindre que l'avortement soit remis en cause dans le pays.

Sources : revue de presse gènéhtique, via Libération (Hélène Despic-Popovic) 04/01/12 - Le Monde.fr (Elise Barthet - Joëlle Stolz) 04/01/12 - 03/01/12 et 02/01/12 - L'Express.fr 02/01/12 - 20 minutes 01/01/12

Hongrie : remise en cause de l'avortement?

Le lancement par le Gouvernement hongrois d'une campagne de publicité favorisant l'adoption comme alternative à l'avortement, étant partiellement financée par des fonds européens, continue de susciter des discussions. La population et les institutions hongroises ont exprimé leur volonté de soutenir la campagne. L'Association pour le soutien de l'enfant à naître, de l'enfant et de la famille (ALFA) a exprimé notamment l'inquiétude que génère le nombre croissant d'avortements en Hongrie : 447 pour 1000 naissances, comparé par exemple à la Finlande où l'on en compte 172 pour 1000.

De plus, il a été rappelé que seulement 17% des 88 millions de florins hongrois (soit 56.529 euros) ont été fournis par l'Union Européenne, alors que la commission européenne menace de faire payer au pays 100 millions de florins.

Les affiches ont dues être retirées des rues et des métros, aussi plusieurs citoyens hongrois ont comparé ces menaces à "des impositions soviétiques". De nombreux courriers publiés dans les journaux dénoncent ce non respect de la liberté des femmes de considérer l'adoption comme une alternative à l'avortement.

Source : Zenit via la revue de presse gènéthique.

La Hongrie utilise des fonds européens pour une campage anti-avortement

Le programme Progress, chargé de concrétiser les engagements sociaux européens, a servi à financer en partie une vaste campagne anti-avortement de 416 000 euros. Des affiches collées dans le métro à Budapest ont mis en scène, au mois de mai dernier, les implorations d’un fœtus s’adressant à sa future mère : "Je comprends bien que tu n'es pas encore prête pour moi, mais donne-moi au service d'adoption, LAISSE-MOI VIVRE !".

Le gouvernement hongrois lance une campagne contre l’avortement

« La vie du fœtus sera protégée dès sa conception ». L'article II de la partie Liberté et Responsabilité de la nouvelle Constitution hongroise a provoqué de nombreux débats. Si cet article n'implique pas automatiquement une remise en cause future du droit à l'avortement, une nouvelle campagne publicitaire nous donne un premier aperçu de ses possibles applications.

Hongrie : revenir sur la loi sur l'avortement?

"Le gouvernement conservateur de Hongrie issu des élections d’avril dernier entend inscrire la protection de la vie depuis l’instant de la conception dans la nouvelle Constitution en cours d‘élaboration. Cette affirmation solennelle du respect de la vie obligerait la Hongrie à revenir sur la légalité de l’avortement.

La pilule RU 486 autorisée sous condition en Italie

Jusqu'à présent, l'italie interdisait l'usage de ce produit dont l'indication est une grossesse confirmée.  L'Italie a finalement dû accepter une ouverture au nom de la liberté de commerce, le produit étant reconnu au niveau de l'Union Européenne.

Syndicate content