eugenisme

Motif d'avortement : le bec de lièvre

Libération décrit le "quotidien dans un service de procréation assistée", celui du Pr René Frydman, à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart. La journaliste cite ainsi l'exemple d'une patientes.

Agée de 22 ans et enceinte de 18 semaines, une patiente souhaite pratiquer une interruption médicale de grossesse (IMG) parce que son bébé a, comme elle, un bec-de-lièvre. Ce genre de malformation n'entraîne normalement pas d'IMG, mais les médecins en discutent en "staff". Pour Paul Atlan, gynécologue-obstétricien, "quand il y a une demande aussi forte, c'est difficile de dire non". Muriel Flis-Trèves, psychiatre et psychanalyste, estime que "sa demande n'est que le reflet de sa souffrance". Finalement, la décision sera reportée et on apprend à la fin de l'article que la jeune femme est partie en Hollande pour se faire avorter.

Source : Libération, repris par la revue de presse Gènéthique

La France construit une politique de santé qui flirte avec l'eugénisme

professeur sicard eugénisme« Osons le dire, disait-il au Monde : la France construit pas à pas une politique de santé qui flirte de plus en plus avec l’eugénisme [...]. Je suis persuadé que si la France avait été confrontée, à l’occasion d’un régime nazi, à des pratiques eugénistes similaires, elle répugnerait aujourd’hui à s’engager sur une pente particulièrement dangereuse. La vérité centrale est que l’essentiel de l’activité de dépistage prénatal vise à la suppression et non pas au traitement. Ainsi, ce dépistage renvoie à une perspective terrifiante : celle de l’éradication [1]. »

Les foetus avortés deviennent du matériau médical

En Grande-Bretagne, les scientifiques ont obtenu l’autorisation de traiter les patients souffrant d’Accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec des injections de cellules souches provenant de fœtus avortés qui devaient jusque-là être incinérés.

La doctrine nazie de retour

Le Sénat australien a publié un rapport appelant à financer les avortements des enfants à naître diagnostiqués handicapés. Ce rapport explique que l'avortement est en effet préférable car il serait trop coûteux d'élever ces enfants. Le document promeut l'avortement même au second trimestre de grossesse (quand le foetus devient viable), arguant que les enfants handicapés sont un fardeau financier pesant sur les contribuables.

Médecine prédictive et eugénisme : l'avortement comme seul recours ?

James Watson, co-découvreur de l'ADN, a accepté l’année dernière que soit séquencée et publiée dans la revue Nature l’intégralité de ses propres gènes à l’exception d’un, dont il sait qu’il peut prédisposer à la maladie d’Alzheimer. Sa grand-mère étant morte de cette maladie, il s’est opposé à découvrir ses propres risques. Il savait que s’il était porteur de la maladie, la médecine ne lui serait pour l’instant d’aucun secours faute de traitement.

Quand l'avortement dérive en eugénisme

Figure lyonnaise du monde médical, expert en échographie aux Hospices civils de Lyon, le docteur Albert Rebaud rebondit sur la récente polémique de dérives eugénistes dans le dépistage prénatal : "On a tendance à passer d'un dépistage de prévention à une sorte de conditionnement à la suppression", assène-t-il.

"Je trouve quil y a un acharnement à dépister lenfant trisomique. [...] Notre société induit aux parents que ces enfants n'ont pas de place parmi nous. On pourrait avoir le même acharnement à faire en sorte que la société les accueille."

"Je pose la question de la pression médico-légale et du désir des parents de l'enfant parfait. On peut être très handicapé comme le pianiste Michel Petrucciani, on peut sappeler Mimie Mathy et avoir une vie formidable." Il a joute "J'ai vu des patientes aller en Espagne ou en Angleterre où les délais de lIVG sont plus longs se faire avorter pour un simple bec de lièvre parfaitement opérable ou des malformations de membres (pied bot, absence dune main). Lorsquon a décelé soi-même ces minimes anomalies qui conduisent certains à faire une IVG, on se sent responsable. Ma femme a arrêté le métier d'échographiste pour cette raison."

Allègre dénonce le danger de l'eugénisme et de l'industrie de la procréation

Claude Allègre dénonce le danger de l'eugénisme et l'avènement d'une industrie de la procréation... Il a ainsi déclaré au journal nicematin :

On en prend le chemin. Les mères porteuses, c'est interdit en France mais autorisé en Ukraine et, aux États-Unis, c'est une pratique clandestine pour certaines stars du cinéma qui veulent garder le ventre plat ! On détecte aujourd'hui la trisomie et certaines maladies sur le foetus, parfait. Mais demain oui, on choisira la couleur des cheveux ou des yeux. Je ne donne pas de solutions. Je dis simplement qu'il est temps d'en parler avant qu'il ne soit trop tard.

Source NiceMatin

Québec : une coalition se créé contre le dépistage des trisomiques

Nous publions ici des extraits du communiqué de presse de l’Association du Québec pour l’intégration sociale (AQIS). Cette association s'est alliée à l’Association pour l’intégration sociale (Région de Québec) (AISQ) pour initier la formation d’une coalition visant à contrer le projet du Ministère de la santé et des services sociaux d’offrir systématiquement, à toutes les femmes enceintes du Québec, un test de dépistage prénatal de la trisomie 21

Le dépistage prénatal gratuit fait polémique au Québec

Trisomie 21 dépistage prénatal échographie élimination eugénismeLe financement public des tests de dépistage prénatal de la trisomie 21 ne fait pas l'unanimité. L'Association pour l'intégration sociale de la région de Québec s'oppose à cette mesure qui a été recommandée dans le rapport déposé plus tôt cette semaine par le Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois.

Dépistage de la trisomie 21 : l'incompréhension des femmes enceintes

Le dépistage de la trisomie 21 - le mongolisme - impose, en France, l'obtention du consentement écrit des femmes. Une étude menée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale U 912 (Inserm) et le département de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Poissy-Saint-Germain (Yvelines), publiée en ligne dans la dernière édition de Prenatal Diagnosis , révèle pourtant que les futures mères comprennent parfois mal les différentes étapes de ce dépistage et l'issue de ces tests.

Syndicate content