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Espagne : la loi sur l'avortement définitivement adoptée

La loi dépénalisant l'avortement en Espagne a été définitivement adoptée mercredi par les sénateurs espagnols, malgré la vive opposition des secteurs catholiques et conservateurs ainsi que d'une grande partie de la population (plus d'un million de personnes d'après les organisateurs ont défilé contre l'avortement à Madrid le 17 octobre 2009). Le texte présenté par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, a été adopté par 132 voix pour contre 126 votes négatifs et une abstention. Il entrera en vigueur dans environ quatre mois. Le texte avait été voté en première lecture par les députés le 26 novembre.

Plus d'un million de manifestans contre la réforme en Espagne

A Madrid, la manifestation, organisée par les quarante organisations du Forum de la Famille contre le projet de loi sur l'avortement, a réuni deux millions de personnes selon les organisateurs. La ville de Madrid estime quant à elle le nombre de participants à 1 200 000 personnes. Quoiqu'il en soit, tous s'accordent à dire qu'il s'agit de l'une des plus importantes manifestations sous le mandat de José Luis Rodriguez Zapatero.

46% des Espagnols contre la libéralisation de l'avortement

46% des Espagnols sont opposés à la libéralisation de l'avortement, contre 44% pour, qui permettrait notamment aux jeunes femmes de 16 et 17 ans d'interrompre leur grossesse sans le consentement de leurs parents, selon un sondage publié lundi.

Le docteur Morin réintégré malgré son lourd passé

Carlos Morin, qui possédait plusieurs cliniques d'avortement et réalisait des avortements illégaux a été réinstallé par le collège médical de Barcelone.

Une décision qui intervient un an après que lui et son équipe aient été accusés de réaliser des avortements tardifs illégaux, jusqu'à huit semaines de grossesse.

Espagne : nouvelle manifestation de prévue

Les opposants au projet de loi du gouvernement Zapatero sur l'intervention volontaire de grossesse (IVG) manifesteront, dimanche, à Madrid. « Zapatero se fait des ennemis ». « Des milliers de personnes travaillent déjà pour qu'elle ne soit pas appliquée », prévient Benigno Blanco.

Espagne: feu vert gouvernemental à la libéralisation de l'avortement

Le gouvernement socialiste espagnol a approuvé samedi en conseil des ministres un projet de loi controversé de libéralisation de l'avortement, qui permettrait notamment aux jeunes femmes de 16 et 17 ans d'interrompre leur grossesse sans le consentement de leurs parents. Ce projet, qui suscite l'hostilité de la droite et des milieux catholiques, et des réserves au sein même du camp socialiste, va être transmis au parlement, a annoncé la vice-présidente du gouvernement, a annoncé la vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa de la Vega (photo ci-contre).

Espagne : pas d'objection de conscience pour les médecins?

Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamaño, s’est exprimé il y a quelques jours devant les caméras de télévision pour faire savoir qu’à défaut d’une disposition explicite de la loi, les médecins ne pourront pas invoquer une quelconque « objection de conscience » pour refuser de pratiquer un avortement. Refuser de se soumettre aux lois civiles, a martelé le ministre, équivaudrait à de la « désobéissance civile ».

A Barcelone, Valls s’ingère en espagnol dans la politique intérieure de l’Espagne

 Le Premier ministre français Manuel Valls a défendu mercredi soir à Barcelone la "liberté fondamentale" de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), alors que le gouvernement conservateur espagnol veut restreindre les conditions du droit à l'avortement.

Nouvelle Loi sur l'avortement à venir en Espagne

Une nouvelle loi en Espagne pourrait bien être votée très bientôt. La révision des lois relatives à l'avortement était dans le programme du parti au pouvoir. Tour d'horizon de toutes les mesures.

Espagne: vers une restriction de l'avortement

Le ministre de la Justice espagnole, Alberto Ruiz Gallardon, a déclaré, ce lundi 2 septembre, qu'un "projet de loi" visant à limiter les conditions d'accès à l'avortement (dépénalisé en Espagne depuis 1985) "devra être présenté avant la fin du mois d'octobre". 

La loi de juillet 2010, actuellement en vigueur et votée par le précédent gouvernement de José Luiz Rodriguez Zapatero, autorise l'IVG pour toutes les femmes jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus. Avant la loi de 2010, il était autorisé en cas de viol, de malformation du foetus ou en cas de risque physique ou mental grave pour la mère. C'est vers ce cadre plus stricte et plus respectueux du "droit à la vie" qu'Alberto Ruiz Gallardon souhaite réformer la législation actuelle comme il l'avait annoncé à plusieurs reprises, ne craignant pas les attaques et critiques des plus libéraux. 

Source : gènéthique

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