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Durcissement sur l'IVG en Corée du sud : "combattre le manque de respect croissant envers la sainteté de la vie"

Jadis surnommée la "République de l'avortement", la Corée du Sud a commencé à appliquer strictement, pour la première fois au cours des dernières semaines, une loi interdisant les interruptions volontaires de grossesse, suscitant un débat animé au sein de la population.

Des médecins lancent une croisade contre l'avortement en Corée du Sud

Quelques centaines de médecins se sont lancés dans une croisade contre l'avortement en Corée du Sud. Menaces de mort, harcèlement... Leur combat est loin de faire l'unanimité, explique notre collaborateur. Tout a commencé par un pavé lancé par Anna Choi. La médecin de Séoul, à la tête d'une coalition de 680 obstétriciens et gynécologues, a publiquement demandé que tous les médecins du pays cessent de pratiquer des avortements.

Corée du Sud : l'avortement avorte l'avenir

Le ministre de la Santé, du Bien-être et des Affaires familiales de la Corée du Sud, Jeon Jae-Hee, a annoncé au début du mois que la pratique des avortements illégaux, jusqu'ici tolérée dans ce pays, allait faire désoramis l'objet de poursuites systématiques. Avec 340.000 avortements enregistrés en 2005, dont seuls 4 % répondaient aux critères légaux (danger pour la santé de la mère, viol, inceste ou désordres génétiques graves).Deux médecins, Choi Anna et Shim Sang-Duk, rapportait le New York Times au début du mois, ont créé il y a quelques mois un mouvement nommé Gynob, rapidement suivi de la constitution d'un groupe de médecins pro-vie.

En Corée du Sud, un effort pour défendre les mères célibataires

Il y a quatre ans, quand elle a constaté qu'elle était enceinte de son ancien petit ami, Choi Hyong-sook considérait l'avortement. Mais après avoir vu le petit spot du battement de cœur de son bébé sur les images de l'échographie, elle ne pouvait pas aller jusqu'au bout.

Comme son état de grossesse avançait, elle s'est confiée à son frère aîné. Sa réaction semblerait familière aux mères célibataires en Corée du Sud. Elle dit qu'il a essayé de l'emmener de force à une clinique d'avortement. Plus tard, dit-elle, il lui faisait pression pour qu'elle donne l'enfant en adoption.

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