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Pourquoi les femmes avortent : les raisons de l'avortement

L’une des enquêtes les plus importantes et les plus connues sur les raisons de l’avortement eut lieu dans les années 1996-2004 dans les états de Louisiane, du Nebraska et de l’Utah. On a traité statistiquement 122 083 avortements. Parmi eux, 121 047, soit 99,16%, ont été répertoriés comme « avortements dus au style de vie » - Lifestyle abortions.

Mexique : état des lieux

Alors que l’on pensait que la légalisation de l’avortement il y a deux ans dans la capitale allait entrainer d’autres Etats à modifier leur législation, on assiste au contraire à une offensive législative anti-avortement, fortement soutenue par l’Eglise catholique, dans plus de la moitié du Mexique. 15 Etats sur 31 ont déjà modifié leurs lois pour pénaliser l’interruption de grossesse.

Dans plusieurs Etats la pilule du lendemain a été retirée des pharmacies. L’Etat de Veracruz a éliminé la prison comme sanction aux femmes qui avortent, à condition qu’elles acceptent de suivre un traitement de réadaptation sociale. Le ministre de la Santé est monté au créneau pour déclarer qu’il fallait proscrire l’avortement sans toutefois criminaliser les femmes vivant dans la grande pauvreté. Avec une majorité d’Etats interdisant l’avortement, la droite et la hiérarchie catholique veulent contraindre le gouvernement de Felipe Calderón à modifier la Constitution. Leur objectif est de faire interdire l’avortement dans tout le pays mais surtout dans la capitale, seul Etat du Mexique où l’interruption de grossesse est autorisée.

Source : rfi

Algérie : prison ferme requise contre un réseau d'avortements clandestins

Après l’audition des 12 personnes poursuivies pour avortement illégal et assistance à avortement illégal, le représentant du ministère public a requis cinq années de prison ferme, assorties d’une amende de contre 50 000 DA, contre les principaux accusés, en l’occurrence un médecin, un surveillant médical, deux agents paramédicaux, deux femmes de ménage et une rabatteuse exerçant au niveau des pavillons maternité et pédiatrie, et deux années pour le reste des inculpés.

Unicef : l'avortement sélectif, une "discrimination" envers les femmes

"La première et ultime discrimination envers les filles est l'avortement sélectif dans certains pays où l'on préfère avoir un garçon plutôt qu'une fille", a déploré Mme Veneman lors d'une conférence de presse au siège de l'Unicef à New York, pour présenter le rapport "L'état des enfants dans le monde" publié vendredi à l'occasion du 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant.

"Pourquoi laisse-t-on mourir les filles après leur naissance, ne les nourrit-on pas et les prive-t-on d'éducation ?", a demandé Mme Veneman, notant que ces phénomènes "inacceptables" et "horribles" ont cours dans nombre de régions du monde.

Source : casafree

Afrique : appel à l’adoption de lois sur «l’avortement sécurisé» dans les Etats membres

Les ministres de la Santé de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont appelé à l’adoption de lois sur «l’avortement sécurisé» dans les Etats membres.Cet appel à l’adoption de lois dans l’espace Cedeao a été lancé, le lundi 23 octobre dernier, dans un communiqué publié après la première Assemblée générale extraordinaire des ministres de la Santé de la CEDEAO. Cette Assemblée générale s’est tenue le week-end qui a précédé cette date à Obudu, dans l’Etat de Cross River au sud-est du Nigeria.

Dans le communiqué publié dans la capitale nigériane, Abuja, les ministres ont indiqué que ces lois sur l’avortement «refléteront le contexte social» des Etats membres de la CEDEAO.

L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS, un organisme spécialisé de la CEDEAO créé le 9 juillet 1987 pour assurer aux populations de la sous région une bonne couverture sanitaire) a été sollicité pour identifier "les meilleures pratiques en matière de santé maternelle, néonatale et infantile et les diffuser dans les Etats membres".
 

Source : Malikoundra

Le Pérou suspend la distribution de la pilule du lendemain

Le tribunal constitutionnel du Pérou a décidé de suspendre la distribution de la "pilule du lendemain". Il a estimé qu'en raison de son possible effet abortif, elle était en contradiction avec l'article 2.1 de la Constitution politique du Pérou qui reconnaît le droit à la vie de l'enfant à naître.

Le cardinal de Lima, Mgr Juan Luis Cipriani a fait part de sa satisfaction : "Je me réjouis de la décision du tribunal constitutionnel, qui est extrêmement honnête et parle clairement des aspects qui ont motivé sa décision. Cette sentence révèle une recherche de vérité par des moyens scientifiques et légaux. L'Etat est en devoir de veiller sur la conception de l'être humain".

Il a rappelé la nécessité du respect des droits de l'homme et d'une éducation sexuelle qui ne se limite pas à une instruction technique mais qui promeuve un mode de vie conforme à la dignité humaine.

Source : Zenit via la revue de presse Gènéthique

Pérou: la dépénalisation partielle de l'avortement sera débattue au Congrès

Les partisans au Pérou d'une dépénalisation partielle de l'avortement, en cas de viol ou grave malformation du foetus, ont remporté une importante victoire mardi avec la validation en commission d'une révision du Code pénal, qui sera débattue au Parlement.

Sous la pression de plusieurs milliers de manifestants "pro" et "anti" avortement, observant un face-à-face tendu pendant plusieurs heures sous les fenêtres du Congrès, une commission parlementaire a confirmé un vote de début octobre, pour que soit réexaminé le Code pénal.

Mais la hiérarchie conservatrice de l'Eglise et des membres du gouvernement ont réagi de manière si farouche -le ministre de la Défense a menacé de démissionner en cas d'avortement légalisé- que la Commission parlementaire s'est saisie de nouveau, officiellement pour avis "technique".

Source : Romandie.com (AFP)

Une majorité de Péruviens est contre l'avortement en tous cas

Une majorité de Péruviens est contre l'avortement en cas de viol ou de malformations congénitales du foetus, selon un sondage publié dimanche, alors qu'un texte a été adopté en ce sens par une commission parlementaire, suscitant une polémique dans le pays andin.

Une proportion de 53% des Péruviens désapprouvent l'avortement en cas de viol, contre 41% qui approuvent et 6% qui ne se prononcent pas, indique l'enquête Ipsos-Apoyo publiée par le journal de Lima, El Comercio. Un total de 48% sont contre l'avortement en cas de malformations du foetus (46% pour et 6% de sans opinions), selon la même enquête.

Le seul cas où l'avortement est accepté est pour sauver la vie de la femme enceinte (58% pour, 38% contre et 4% de sans opinions), une situation que la loi du Pérou autorise depuis 1924.

Une proposition de loi légalisant l'avortement en cas de viol ou de malformations congénitales du foetus provoque une intense polémique au Pérou, le gouvernement et l'Eglise catholique se prononçant farouchement contre.

Le texte a été adopté mercredi par une commission parlementaire, mais il doit passer en assemblée plénière pour entrer en vigueur.

Le sondage a été réalisé dans 15 villes du Pérou où 1.000 personnes ont été interrogées cette semaine, avec une marge d'erreur de 3,1%.

En Corée du Sud, un effort pour défendre les mères célibataires

Il y a quatre ans, quand elle a constaté qu'elle était enceinte de son ancien petit ami, Choi Hyong-sook considérait l'avortement. Mais après avoir vu le petit spot du battement de cœur de son bébé sur les images de l'échographie, elle ne pouvait pas aller jusqu'au bout.

Comme son état de grossesse avançait, elle s'est confiée à son frère aîné. Sa réaction semblerait familière aux mères célibataires en Corée du Sud. Elle dit qu'il a essayé de l'emmener de force à une clinique d'avortement. Plus tard, dit-elle, il lui faisait pression pour qu'elle donne l'enfant en adoption.

Pérou : la tentative de légalisation de l'avortement fait polémique

LIMA - Une proposition de légaliser l'avortement en cas de viol ou de malformations congénitales du foetus provoque une intense polémique au Pérou, le gouvernement et l'Eglise catholique se prononçant farouchement contre.

Le texte a été adopté mercredi par une commission parlementaire, mais il doit encore être voté en assemblée plénière pour entrer en vigueur. En outre le président du Congrès peut aussi retarder le vote en transmettant le projet à une autre commission pour vérifier qu'il est conforme à la Constitution.

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