Monde

21 cadavres de bébés retrouvés dans une rivière

Les cadavres d'une vingtaine de bébés ont été découverts dans une rivière de l'est de la Chine, probablement jetés par un hôpital local, dont l'équipe médicale impliquée a été suspendue mardi 30 mars, ont rapporté les autorités locales et les médias chinois. Au total, 21 cadavres de bébés ont été retrouvés dans une rivière près de la ville de Jining, selon le site d'informations de la municipalité. Selon Les Nouvelles de Pékin, il pourrait s'agir pour certains de corps de bébés dont les mères ont avorté.L'avortement est une pratique courante en Chine où il s'en pratique 13 millions par an en raison notamment de la politique de l'enfant unique.

L'équipe médicale de l'hôpital impliqué a été suspendue le temps des investigations qui doivent déterminer d'où viennent les autres cadavres, a souligné le site. Des habitants et des pompiers avaient découvert les cadavres lundi.

Source : Nouvel Observateur

Durcissement sur l'IVG en Corée du sud : "combattre le manque de respect croissant envers la sainteté de la vie"

Jadis surnommée la "République de l'avortement", la Corée du Sud a commencé à appliquer strictement, pour la première fois au cours des dernières semaines, une loi interdisant les interruptions volontaires de grossesse, suscitant un débat animé au sein de la population.

Déséquilibre démographique et trafic de femmes esclaves

La "pénurie de femmes" issue de l'avortement sélectif des fiiles en Asie provoque des violences inquiétantes : "le trafic des femmes nord-coréennes vendues à des fermiers chinois restés seuls. Esclaves sans aucun papier, elles sont souvent revendues à d'autres réseaux ou bien livrées à la police chinoise qui touche une prime en les renvoyant en Corée du Nord. Les mêmes scénarios se déroulent aux frontières méridionales chinoises du Vietnam et de la Birmanie", mais aussi hausse de la prostitution, achats ou enlèvements de femmes, "contraintes de 'servir d'épouse' à plusieurs hommes d'une même famille", violence chez les hommes qui ne trouvant pas d'épouses s'engagent dans "des activités à risque, violentes ou illégales". 28 à 32 millions d'hommes en Inde comme en Chine ne pourront pas se marier. Cependant, les mentalités bougent.

40 jours pour la vie : sixième édition

La sixième campagne de 40 Days for Life commence aujourd'hui, Mercredi des Cendres… Elle sera la plus grande jamais organisée puisque qu’elle se déroulera dans 165 villes des États-Unis, mais aussi du Canada (6 villes), d’Australie et d’Irlande du Nord.

Source : Enmarchepourlavie

Combattre la mortalité maternelle : au Chili, on y parvient sans avortement légal

Si le Chili a réussi à faire baisser de manière spectaculaire son taux de mortalité maternelle au cours de ces dernières cinquante années, c'est avant tout grâce aux mesures prises pour « sécuriser » la grossesse et l'accouchement dans ce pays d'Amérique latine, selon les premières données d'une étude réalisée par un chercheur biomédical. Pour l'organisme de veille pro-vie catholique, C-Fam, ces bons résultats concourent à démontrer qu'il n'est pas nécessaire de légaliser l'avortement pour arriver à réduire les morts liées à la grossesse comme le prétendent à tort les promoteurs de l'« IVG ».

Costa Rica : élection de Laura Chinchilla

Laura Chinchilla, candidate du Parti de libération nationale (PLN) au pouvoir au Costa-Rica est la première femme à avoir été élue à la présidence du pays dimanche 7 février 2010. Après avoir occupé le poste de vice-présidente et de ministre de la Justice dans le gouvernement d'Oscar Arias, le président sortant, sa campagne se fondait notamment sur la défense de la vie et l'avancée des intérêts des femmes. Pour Raimundo Rojas, directeur hispanique du Comité National du Droit à la Vie, la victoire de Laura Chinchilla constitue "un revers pour les mouvements pro-avortement en Amérique centrale".

Source : Gènéthique via  Lifenews.com (Steven Ertelt) 09/02/10 - Les Echos.fr 08/02/10 - Libération.fr 08/02/10

La Haute Cour de Delhi reconnaît l'humanité du fœtus

En France, en matière de compensation civile, un enfant à naître n'est considéré comme un être humain, un sujet de droit que s'il a respiré. En Inde, la Haute cour de Delhi vient de rendre une décision plus civilisée en jugeant qu'un enfant à naître doit être considéré comme un enfant mineur à part entière en ordonnant le paiement d'indemnités d'assuranceà un homme dont la femme enceinte de 7 mois est morte il y a un an et demi lors d'un accident de la route.

M. Prakash avait obtenu les indemnités contractuelles pour le décès de sa femme mais sa demande de compensation pour l'enfant à naître avait été rejetée par l'assureur, décision approuvée en première instance au motif que l'examen post-mortem de la mère n'avait pas révélé la présence d'un fœtus. Au cours de la procédure le conseil du veuf a ensuite apporté la preuve que l'enfant que portait Mme Prakash était mort du fait de l'accident et avait été extrait par césarienne 9 jours après celui-ci. La mère devait succomber de ses blessures deux mois plus tard.

La Cour de Delhi a estimé qu'un « enfant à naître - depuis ses cinq mois de gestation jusqu'à sa naissance - doit être traité à l'égal d'un enfant... Le fœtus constitue une vie distincte dans la femme et la perte d'un fœtus est véritablement la perte d'un enfant à venir ».

En accordant plus de 200.000 roupies d'indemnité la Cour de Delhi onfirme un jugement similaire de la Haute cour de Kerala en 2008. C'est une rupture avec la jurisprudence antérieure qui n'indemnisait que les fausses couches provoquées et seulement si la mère était encore vivante. Autre logique juridique donc puisque ce n'était pas la perte de la vie de l'enfant en tant que tel qui était prise en compte.

Source : le blog de Jeanne Smits, India Times

Interdiction de l'avortement : devant l'ONU, le Nicaragua tient bon

Ministre de gouvernement du Nicaragua, Ana Isabel Morales a présenté la position de son pays devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève qui procède actuellement à l'Examen périodique universel des droits de l'homme pour son pays. Sommé par plusieurs ONG de rétablir la légalité de l'avortement « thérapeutique », le Nicaragua n'entend pas changer sa législation, d'autant que le « droit à l'avortement » n'est pas (encore) au programme des conventions de l'ONU.

Kenya : victoire pour les pro-vie

La menace de la part des dirigeants chrétiens influents de mobiliser un vote contre le projet de constitution du Kenya, si elle n'empêche pas explicitement toute expansion des droits à l'avortement, semble avoir réussi. La commission parlementaire a terminé les délibérations sur le projet, et a décidé de définir la vie comme commençant dès la conception.

Lula : un pas en avant, un pas en arrière...

Un pas en avant, un pas en arrière... Le président brésilien Lula s'était rapproché de l'Eglise catholique, fin décembre, pour gommer du 3e programme national des droits humains l'institution d'un droit à l'avortement au motif de la liberté de a femme de disposer de son corps. 15 jours plus tard, on apprenait qu'il n'était pas question d'ôter la mesure controversée du projet qui doit bientôt être voté par les élus fédéraux du Brésil. Et voici que - à la demande expresse de Lula, affirme la presse - le ministre de la Secrétairerie spéciale pour les droits humains, Paulo Vanucchi, a fait amende apparemment honorable en promettant de retirer toute référence à l'avortement du texte.

C'est une mobilisation intense des évêques du Brésil - dont l'opinion a suffisamment de poids pour faire ou défaire une élection - qui a provoqué le nouveau revirement. Toujours est-il que la promesse a été faite mardi par le ministre, entre les mains du secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil, Dom Limas Lara Barbosa. Mais même modifié, le texte ne sera pas définitif puisque la discussion restera ouverte...

Source : le Blog de Jeanne Smits

Syndicate content