Monde

Mortalité maternelle en baisse à l'île Maurice

La ministre Mme Hanoomanjee indique que les dépenses de l'État en matière de santé pour l'année financière 2010 sont estimées à Rs 7,4 milliards, soit 2,7 % du PIB. Ce qui revient à Rs 6 000 par tête d'habitant annuellement. S'agissant du taux de mortalité infantile, elle dit qu'il a chuté de 32,3 pour 1 000 naissances en 1980 à 14,3 pour 1 000 en 2008, tandis que celui de la mortalité maternelle a dégringolé de 1,08 pour 1 000 naissances à 0,38 pour le même nombre de naissances durant la même période.L'avortement n'est pourtant pas autorisé à l'île Maurice. Des statistiques qui prouvent une fois de plus le les avortements clandestins possibles ne représentent pas la principale cause de mortalité maternelle.

Source : Le Mauricien

Baisse spectaculaire de la mortalité maternelle au Pérou

Entre 2000 et 2009, selon l'Institut national de la statistique du Pérou, la mortalité maternelle dans ce pays a baissé de 44%, passant de 185 à 103 morts maternelles pour 100.000 naissances vivantes sans pour autant légaliser l'av. L'avancée sur dix ans est spectaculaire et elle n'est en rien liée avec une libéralisation de l'avortement ou de la contraception. Pour Renan Quispe Llanos, directeur de l'INEI, elles sont toutes liées au meilleur accès des femmes enceintes aux services de santé, qu'ils soient privés ou publics.

Mexico, capitale de l'avortement

Depuis la légalisation de l’avortement, le 24 avril 2007, dans l’Etat de Mexico, des femmes viennent de tout le pays interrompre leur grossesse dans la capitale du Mexique, rapporte Milenio Semanal. Résultat : 39 177 avortements ont été réalisés légalement en trois ans dans le réseau hospitalier de l’Etat de Mexico. “Le Mexique est clairement divisé en deux”, constate l’hebdomadaire : “Selon leur lieu de résidence, les femmes qui décident d’avorter risquent ou non la prison.” Alors que la Cour suprême de justice avait clairement confirmé, en août 2008, que la légalisation de l’avortement était constitutionnelle, dix-sept Etats ont depuis renforcé leur dispositif anti-avortement, souligne Milenio semanal. “En août dernier, rapporte la revue, une jeune femme de 20 ans a été inculpée à Puebla au moment de se faire hospitaliser en urgence pour une hémorragie résultat d’un avortement. Et ce n’est pas un cas isolé…”

Source : Courrier International

G8 : Accord souple sur la santé maternelle

Les ministres du Développement des pays du G8 se sont entendus pour laisser chaque pays déterminer comment il compte poursuivre l'objectif d'améliorer la santé des mères et des enfants des pays pauvres, n'obligeant donc aucun Etat à financer l'avortement à l'étranger. Une polémique au Canada avait en effet débouché sur la volonté par les autorités de ne pas financer les avortements dans les pays du tiers-monde.

Brésil : un jury populaire condamne trois infirmières et une psychologue pour avortement illégal

Selon la presse brésilienne, c'est une première : la condamnation pénale, en fin de semaine dernière, de plusieurs personnes accusées d'avoir participé à des avortements illégaux à Campo Grande, dans l'Etat du Mato Grosso do Sul, à la demande d'un jury populaire composé de quatre femmes et trois hommes. Les peines prononcées sont présentées comme assez légères, aucune des accusées n'étant en état de récidive.

L'affaire remonte à 2007, date à laquelle une enquête télévisée révélait qu'une clinique de planning familial de la ville de Campo Grande était le cadre d'avortements illégaux à grande échelle. Une descente policière allait permettre la saisie de plus de 10.000 fiches de patientes, pour, semble-t-il, autant d'avortements, des stocks de drogues abortives, et quelque 1.500 dossiers comportant des indications précises sur les personnes traitées et le déroulement de l'intervention. La propriétaire de la clinique, le Dr Neide Mota Machado, fut aussitôt rayée du registre professionnel des médecins et, après avoir été détenue en préventive, puis libérée en attendant son procès pour les 10.000 interventions illégales, elle fut retrouvée morte, probablement suicidée, dans sa voiture en novembre dernier.

Des preuves furent réunies contre trois infirmières et une psychologue employées par la clinique et ce sont elles qui ont répondu devant la justice pénale de vingt-cinq avortements au total retenus dans les poursuites, leur participation ayant pu être établie, en tout cas de l'avis du jury qui n'a pas retenu les protestations des trois infirmières selon lesquelles elle n'avaient collaboré qu'à des interventions sur des fœtus déjà morts in utero.

Rosangela de Almeida a été condamnée à 7 ans de prison en régime de semi-liberté pour sa participation à cinq avortements. Libertina de Jesus Centurion, à 1 an et trois mois en régime ouvert pour un avortement. L'infirmière Maria Nelma de Souza, dont la participation a été établie dans 3 avortements, à 4 ans de réclusion en régime ouvert.

Le cas de la psychologue, Simone Aparecida Cantassegui, condamnée à 6 ans et 6 mois de peine en semi-liberté pour son intervention auprès de 5 femmes est le plus intéressant. Elle a été convaincue d'avoir poussé les patientes, qui n'étaient pas forcément décidées à avorter, à subir l'intervention.

Chaque avortement était facturé de 1.000 à 1.500 reais (de 420 à 630 euros). Les 25 femmes qui ont subi les avortements et qui étaient poursuivies n'ont pas été jugées coupables par le jury.

 

Source : leblogdejeannesmits traduit de globo.com et abril.com

21 corps de bébés et foetus retrouvés dans une rivière : arrestations et licenciements

Il y a deux semaines, deux employés des pompes funèbres ont été arrêtés dans l'est de la Chine après que les corps de 21 nouveau-nés et foetus aient été retrouvés dans une rivière. Selon les autorités locales, les cadavres pourraient avoir été ceux de foetus avortés ou de bébés morts de maladie.

Avortement et mortalité maternelle

Le pays où le taux de mortalité maternelle est le plus bas, selon UNICEF, est l’Irlande, pays où l’avortement est complètement illégal. Où sont les cadavres de femmes qui jonchent les ruelles d’Irlande? Aussi, selon le Dr Rene Lieva, médecin basé à Ottawa, depuis 1998, date à laquelle le El Salvador a interdit l’avortement, le taux de mortalité maternelle a baissé de 50% dans ce pays. N’aurait-il pas dû doubler? Et selon le Dr Ian Gentles, vice président directeur de recherche du De Veber Institute for Bioethics and Social Research à Toronto, la Pologne, autre pays ou l’avortement a été interdit il y a 20 ans (sauf pour des cas rarissimes) a vu sont taux de mortalité maternelle baisser de 40% depuis la recriminalisation. Donc nous devons taire, ou au moins qualifier, les thèses simplistes liant mortalité maternelle au manque d’accès à l’avortement. Au contraire, dans les trois cas cités, l’interdiction de l’avortement pourrait avoir contribué à l’amélioration de la santé des femmes dans ces pays.

Source : Campagne Québec vie, Le ciel est bleu

L’ONU réclame le doublement du budget du planning familial

C’est un rapport publié par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), mais coécrit et cofinancé par le Guttmacher Institute, « bras armé » de la recherche de la Fédération internationale du Planning familial qui l’affirme : toutes les nations du monde devraient doubler la part de leur budget consacrée au planning familial, et aussi à l’avortement, dans les pays pauvres. Pour un total de 24 milliards de dollars par an…

Lle rapport parle d'économies par ailleurs :  dépenses de limitations des naissances sont d’abord traduites en frais évités : pour toutes les grossesses non désirées qui ne commenceraient pas ou n’iraient pas à leur terme, on économiserait les dépenses liées à la fourniture de soins maternels et infantiles aux normes recommandées par l’ONU (mais dont beaucoup de femmes dans les pays pauvres sont aujourd’hui de toute façon privées !) de 5,1 milliard de dollars par an : l’addition se monterait à 1,8 milliard au lieu de 6,9 milliards de dollars.

Source : leblogdejeannesmits, C-FAM

A Lima, 30.000 personnes ont marché pour la vie

Pérou : moins de 30 millions d'habitants. Samedi, ils étaient 30.000 à défiler dans les rues de Lima contre l'avortement, et au même moment, en présence de l'archevêque d'Arequipa, dans le sud, il étaient 18.000 pour dire, là encore, oui à la vie.

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