Monde

93 % des Salvadoriens contre l'avortement

Selon une enquête réalisée au Salvador par JBS Opinion Publica 93 % des personnes interrogées se sont dites opposées à une modification constitutionnelle autorisant l'avortement. Elles sont 76 % à approuver la décision du président Mauricio Funes de dénoncer la signature du « consensus de Brasilia » par une représentante d'une organisation féministe au nom d'El Salvador.

Un tiers des personnes qui s'opposent à la dépénalisation de l'avortement a affirmé que c'était parce que « nous avons tous droit à la vie », 20 % que seul Dieu est maître du moment de la fin de la vie ; 18 % ont déclaré que l'avortement est la mise à mort d'un être sans défense et 12 % qu'il s'agit d'un crime.

Source : Le blog de Jeanne Smits

Le président du Salvador désavoue une signataire du « Consensus de Brasilia »

Julia Evelyn Martinez représentait en juillet dernier le Salvador à la 11e Conférence régionale sur la Femme d'Amérique latine et des Caraïbes qui s'est tenue à Brasilia (CEPAL) : cette féministe, directrice de l'Institut d'El Salvador pour le développement de la Femme (ISDEMU), en a profité pour signer le « consensus de Brasilia » qui vise à faire dépénaliser l'avortement dans toute la région.

Le président du pays, Mauricio Funes, l'a officiellement désavouée, en faisant publier une mise au point sur le site de la présidence de la République, actuellement en tête de toutes les informations. Il y déclare que Mme Martinez n'était pas « autorisée à signer au nom du pays le “Consensus de Brasilia” qui engage le Salvador à réviser les lois sur l'avortement ».

Source : Le blog de Jeanne Smits

Taïwan : Le ministère de la Santé dénonce une proportion anormalement élevée de nouveau-nés de sexe masculin

Une vingtaine de cliniques et une cinquantaine d’obstétriciens sont actuellement la cible d’une enquête du ministère de la Santé qui les suspecte d’avoir proposé à leurs patientes des avortements sélectifs en fonction du sexe des enfants à naître.

En Russie, on licencie pour avortement

Une entreprise de produits laitiers de la région de Moscou, Rousskoe Moloko, a annoncé aujourd'hui qu'elle appliquerait un code du travail orthodoxe selon lequel seront licenciés les employées ayant avorté.

"Si une femme avorte, elle ne peut plus être une collaboratrice dans notre société. L'avortement, c'est le meurtre de quelqu'un. Nous ne voulons pas travailler avec des meurtriers", a déclaré le patron de Rousskoe Moloko, Vassili Boïko-Veliki, à l'antenne de la radio Echo de Moscou.

La religion orthodoxe connaît en Russie un regain d'intérêt depuis la chute de l'URSS et son idéologie athée.

Source : Le Figaro

 

Avortement en Argentine : le Gouvernement recule

Comme on pouvait s’y attendre, la tentative d’alléger la procédure légale conduisant à l’IVG ne passe pas dans l’opinion publique en Argentine. Il faut dire que le Gouvernement fédéral en avait pris un peu à son aise en essayant de passer par la voie d’un guide pratique.Aussi ce matin, tous les journaux argentins reviennent sur l’affaire et sur la marche arrière, par communiqué de presse, de Juan Manzur, le Ministre de la Santé, qui assure que le guide publié ne correspond en aucun cas à une directive de sa part et qu’il n’a lui-même signé aucune résolution en ce sens.

Brésil : le gouvernement remet la légalisation de l'avortement au programme

Deux mois à peine après avoir exclu l'avortement du 3e Programme national des Droits humains, notamment sous la pression de l'Eglise, le gouvernement a décidé de soutenir de nouveau officiellement sa dépénalisation. C'est le résultat de la XIe conférence régionale sur les Femmes des Caraïbes et de l'Amérique latine du CEPAL, un organisme relié à l'ONU, à la suite de laquelle la ministre de la Secrétairerie spéciale des politiques pour les femmes, Nilcéa Freire, a signé le « Consensus de Brasilia ». Ce document propose la révision des lois instituant des peines pénales à l'égard des femmes ayant avorté.

Le secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil, dom Dimas Lara, a critiqué cette proposition de « réviser les lois qui prévoient des mesures punitives pour les femmes ayant avorté » qui aboutirait à dépénaliser ce qui est aujourd'hui un crime.

« C'est l'histoire classique du recours à l'euphémisme, pour ne pas dire ce qui est au cœur de la question. On parle de la même manière d'interruption volontaire de la grossesse, une façon moins directe de parler que d'évoquer l'avortement. On entend aussi parler du fait que la femme a des droits sur son propre corps. Mais c'est une conception fallacieuse. Un embryon, c'est un autre corps », a-t-il dit.

Source : Oglobo, Le blog de Jeanne Smits

Le vice-président des Etats-Unis s'ingère dans le débat Kenyan sur l'avortement

Après avoir repoussé en novembre dernier son voyage programmé au Kenya, en raison des difficultés à faire passer sa loi de réforme de la santé, Obama qui y est attendu comme le Messie – et qui y est peut-être né selon certains… – vient d’y dépêcher Joe Biden. Le pays est en effervescence car on y débat d’un projet de nouvelle constitution où le “droit” à l’avortement serait reconnu. Voici ce qu’y a déclaré Biden : « Nous espérons, Barack Obama espère, et j’espère que vous allez faire cette réforme pour permettre à l’argent de couler à flot » signifiant ainsi que si le “droit” à l’avortement est inscrit dans la nouvelle constitution, les États-Unis financeraient généreusement le Kenya ! Le vice-Président Biden vient de franchir la ligne blanche : des membres de la Chambre des Représentants viennent de lancer une enquête pour savoir si l’administration Obama ne violait pas de cette manière la loi fédérale en prenant fait et cause pour la constitution controversée d’un pays étranger. En outre, les spécialistes estiment que les propos de Biden constituent également une violation de l’Amendement Siljander annexé à la loi de finance des Affaires étrangères des États-Unis, qui dispose « qu’aucun des fonds mis à disposition dans le cadre de la loi de finance ne peuvent être utilisés pour soutenir ou s’opposer à l’avortement » dans un pays étranger.

Source : Américatho

L’avortement sélectif des filles fait craindre un séisme démographique

La Chine et l’Inde sont les pays les plus touchés par l’avortement sélectif des fœtus féminins. L’ampleur du déséquilibre démographique est telle que les autorités craignent une déstabilisation de la société. D’après un travail de l’Académie des sciences sociales de Pékin, le ratio des naissances en Chine est aujourd’hui de 124 garçons pour 100 filles (107 pour 100 au début des années 80) avec des pointes à 130 dans les campagnes [1]. N’y dit-on pas encore qu’« élever une fille, c’est cultiver le champ d’un autre [2] » ? Le poids de Confucius et de 5000 ans de traditions ancestrales demeure : le garçon assure le prestige de la lignée familiale et la transmission du patrimoine.

Argentine : l'avortement bientôt légal dans la province de Chubut

Le gouverneur de la province de Chubut a annoncé qu'il n'opposerait pas son veto à la loi qui autorise l'avortement sans recours à une autorisation judiciaire dans la province dans les cas d'exception prévus par le code pénal argentin. En n'exigeant aucune preuve du viol allégué, en étendant la dépénalisation à tous les cas de « risque psychique » pour la femme enceinte, aux contours des plus indéfinis, la loi de Chubut peut aboutir « dans la pratique », selon Notivida cité par Periodismo de Verdad, « à la légalisation de l'avortement à la demande à n'importe quelle étape de la grossesse ».

Le Mexique confirme pilule du lendemain pour les victimes de viol

MEXICO – Mexique de la Cour suprême a confirmé une loi obligeant les hôpitaux à offrir aux victimes de viol une pilule du lendemain le contrôle des naissances, en rejetant un appel qui a fait valoir l'effet de la pilule constitue l'équivalent d'un avortement.

L'avortement est régi par des lois d'État au Mexique, et la plupart des 31 États hors la loi IVG. L'appel interjeté par le gouvernement de l'État de Jalisco dit le gouvernement fédéral lendemain loi est une atteinte à des droits des États.

Mais les juges n'étaient pas d'accord lors d'un vote 10-1 jeudi. La majorité a statué que l'utilisation de la pilule n'est pas l'équivalent de l'avortement, mais il fait plutôt partie d'une politique de santé publique. Le tribunal a déclaré que le gouvernement fédéral a le droit de fixer la politique de santé.

Source : miilka

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