Monde

20 ans de prison pour avoir caché 2002 fœtus

Un employé de pompes funèbres dans un temple de Bangkok, accusé d'avoir dissimulé 2002 fœtus issus d'avortements illégaux, a été condamné à 20 ans de prison à l'issue de son jugement.

Chili : le président Piñera pour la vie

Le chef de l'Etat chilien a déclaré : « Il est bon que notre gouvernement, nos ministres, nos sous-secrétaires, que nous ayons tous à l'esprit les valeurs qui inspirent notre action et qui doivent être un phare : la valeur de la vie, et spécialement celle de l'enfant à naître. »

Lors d'une interview publiée en fin de semaine dernière, Sebastian Piñera avait précisé : « La position de notre gouvernement sera toujours de défendre la vie. Nous ne serons jamais d'accord avec quelque disposition que ce soit dont l'objectif serait de tuer la vie de l'enfant à naître. »

S'exprimant sur le projet des sénateurs Evelyn Matthei et Fulvio Rossi, qui vise à légaliser l'avortement pour les femmes en péril de mort ou pour les enfants à naître qui n'ont aucune espérance de vie, Piñera a précisé que seul lui paraissait acceptable l'acte dont « l'objectif est de sauver la vie de la mère et dont la conséquence non désirée pourrait être la perte de vie de l'enfant ». S'agissant de la deuxième partie du projet, qui prévoir une initiative qui « a à voir avec l'autorisation de l'avortement lorsqu'on estime que l'enfant à naître n'est pas vivable et là, nous entrons dans un domaine très difficile ».

Un autre projet en cours vise à autoriser l'avortement en cas de grossesse consécutive à un viol. Piñero y est également opposé : « Parce que l'enfant à naître n'est pas responsable de la conduite de ses géniteurs? Nous choisirons toujours de protéger la vie de l'enfant, indépendamment de la conduite de celui qui l'a engendré. »

Source : le blog de Jeanne Smits

Avortement : l'avocat Chen Guangcheng harcelé par les autorités chinoises

L'avocat aveugle chinois Chen Guangcheng, emprisonné en mars 2006 après avoir dénoncé les avortements forcés pratiqués par les autorités chinoises et relâché le 9 septembre 2010 reste l'objet de harcèlement et d'isolement total de la part des autorités chinoises.

Colombie : la Cour constitutionnelle érige l’avortement en droit fondamental

La Cour constitutionnelle de Colombie a estimé, vendredi, que l’Etat colombien a l’obligation constitutionnelle de fournir un avortement aux femmes qui le demandent dans les cas précis où il est dépénalisé. Il s’agit du viol, de la malformation du fœtus ou du danger pour la vie de la mère : du fait que les avortements dans ces cas ne sont pas punissables, ont décidé les juges, il faut d’une manière ou d’une autre que la femme puisse alors obtenir un avortement légal ».

Chine : avortement forcé à 8 mois

Alors que le gouvernement chinois a annoncé le 20 octobre 2010 que le sixième recensement de la population allait avoir lieu, 10 ans après le précédent, une femme enceinte de 8 mois de son deuxième enfant a été contrainte d'avorter par violence au nom de la politique de l'enfant unique.

Dilma Rousseff accusée de double langage à propos de la légalisation de l'avortement

En apparence c'est un tract banal, noyé parmi ceux qui indiquent où emprunter de l'argent. Mais le petit papier blanc, distribué par dizaines de milliers à la sortie des lieux de culte, a sans doute contribué à priver Dilma Rousseff d'une victoire dès le premier tour - elle a obtenu 47 % des suffrages. Adoubée par le président sortant Luiz Inacio Lula da Silva, la candidate du Parti des Travailleurs (PT) y est accusée d'être en faveur de l'avortement. La loi interdit l'interruption volontaire de grossesse sauf en cas de viol ou si la vie de la mère est en danger.

Uruguay : 2 projets de loi pour autoriser l'avortement

Le 28 septembre 2010 en Uruguay, la sénatrice Monica Xavier et le député Alvaro Vega, de la coalition de gauche actuellement au pouvoir, ont déposé des projets de loi pour dépénaliser l'avortement. Cela intervient deux ans après le veto mis par l'ex-président Tabaré Vasquez à un projet de loi autorisant l'avortement. L'avortement est interdit depuis 1938 en Uruguay sauf dans certains cas de viol, dangers pour la santé de la mère, ou pour des raisons économiques (extrême pauvreté).

Monica Xavier propose d'autoriser l'avortement sans restriction jusqu'à la 12eme semaine de grossesse. Alvaro Vega demande l'abrogation de la loi de 1938 qui reconnaît l'avortement comme délit. Leurs propositions pourraient aboutir car José Mujica, l'actuel président, a déclaré qu'il n'opposerait pas son veto à une loi dépénalisant l'avortement.

Source : Romandie News via la revue de presse gènéthique.

Chine : avortements forcés et liberté de parole

Chen Guangcheng, un avocat aveugle chinois, emprisonné en 2006 pour avoir dénoncé les tortures infligées à la population par les autorités au nom de la "politique de l'enfant unique", a été libéré jeudi 9 septembre 2010 et placé en résidence surveillée. Guangcheng était parvenu à réunir un dossier accablant contre les autorités locales de sa province et avait intenté une action devant un tribunal. Les documents et témoignages qu'il avait collectés révélaient que des avortements forcés étaient pratiqués, parfois jusqu'au 8° mois de la grossesse, par les cadres fonctionnaires afin d'atteindre les quotas imposés par la politique de l'enfant unique.

Mexique: un Etat réduit de 29 à 8 ans la peine de prison pour avortement

Six femmes condamnées jusqu'à 29 ans de prison pour avortement dans l'Etat mexicain de Guanajuato (centre) vont profiter d'une réforme pénale qui limite la peine pour ce "crime" à un maximum de 8 ans. La réforme, promulguée la semaine dernière, ne change toutefois rien à la qualification de l'avortement, considéré comme "infanticide" dans cet Etat réputé très répressif en la matière. L'avortement est puni de prison dans la moitié des 32 Etats du Mexique, et seule la municipalité de la capitale l'a dépénalisé en 2007 lorsqu'il intervient dans les douze premières semaines de la grossesse.

Source : infojeune

Réseau clandestin d’avortement des étudiantes universitaires à Sétif : procès de l’affaire reporté

Le principal accusé, un médecin généraliste, percevait entre 100 000 et 120 000 DA pour pratiquer un avortement illégal sur des jeunes filles dont la majorité était des étudiantes de l’université Ferhat-Abbès de Sétif.

Syndicate content