Monde

Pas d'avortement en Uruguay

Un projet de loi adopté fin 2011 par le Sénat visant à légaliser l'avortementen Uruguay ne sera pas voté par la chambre basse du Parlement par manque de soutien des élus de la majorité de gauche, a indiqué hier le co-rapporteur du texte.  "Le projet n'a pas les votes" nécessaires à son adoption, a annoncé le député Alvaro Vega, membre du Frente Amplio (FA, gauche au pouvoir).

Turquie: manifestation contre le projet de loi relatif à l'avortement

Dimanche 3 juin 2012, plusieurs centaines de femmes ont manifesté à Istambul, afin de s'opposer à la proposition faite par le Parti de la justice et du développement (AKP), actuellement au pouvoir en Turquie, de déposer un projet de loi visant à réduire de dix à quatre semaines le délai au cours duquel l'avortement est autorisé en Turquie. 

Au cours de cette manifestation, des "femmes ont scandé des slogans et brandi des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire 'l'avortement est un droit' et 'c'est notre corps' ". Le 25 mai 2012, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, avait déclaré qu'il considérait "l’avortement comme un meurtre". Le Ministre de la Santé turc, Recep Akdag, a indiqué que le projet de loi "sera soumis au Parlement en juin".

 

Source : Challenges.fr 03/06/12 - nouvelobs.com 03/06/12 - lefigaro.fr 03/06/12 - 20minutes.fr 03/06/12 - lemonde.fr 03/06/12 - ouest-france (Burçin GERÇEK) 05/06/12 via la synthèse de presse gènéthique.

Un Australien condamné à 8 mois de prison pour avoir manifesté pacifiquement contre l’avortement

Graham Preston, 56 ans, a été arrêté mercredi et envoyé en prison vendredi. Il a été condamné à 232 jours de détention. Le « crime » de ce père de sept enfants ? Avoir manifesté pacifiquement contre la pratique de l’avortement devant les portes de quatre cliniques de Brisbane et refusé de quitter les lieux comme le lui demandaient les forces de l’ordre. Mais aussi n’avoir pas payé les multiples amendes infligées à ces occasions – environ 8 000 dollars australiens en dix ans avant le 6 avril dernier. 

Amérique du sud: vers une remise en cause des lois anti-avortement?

 Après le refus du Chili, l'Uruguay et le Brésil sont également amenés à s'interroger sur la question de la dépénalisation de l'avortement. Actuellement, seuls Cuba, Porto Rico et la ville de Mexico l'autorisent.

En Uruguay, l'adoption par le Sénat, fin 2011, d'une loi visant à légaliser l'avortement ne fera finalement pas l'objet d'un vote par la chambre basse du Parlement. En effet, la majorité de gauche n'a pas le soutien de l'ensemble de ses élus et les dirigeants politiques d'autres tendances politiques semblent tout aussi opposés à la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). 

Au Brésil, la Cour Suprême a autorisé l'avortement pour les fœtus n'ayant pas de cerveau (anencéphalie). Cette autorisation est une brèche supplémentaire dans la législation qui jusqu'alors n'autorisait l'avortement que dans deux hypothèses: lorsque la santé de la mère était menacée ou lorsque celle-ci avait subi un viol. Si pour les militantes féministes, cette décision est positive, les juges de la Cour Suprême précisent cependant qu'elle ne vise en aucun vas à légitimer l'IVG.

Source : RFI.fr - Romandie.com via la revue de presse gènéthique.

Le Chili refuse l’avortement thérapeutique

 Le parlement Chilien a refusé de légiférer mercredi 4 avril 2012 trois propositions de loi tendant à dépénaliser l’avortement en cas de malformations, de danger pour la vie de la mère ou de l’enfant.

Le Sénat n’a pas voté contre un projet de loi en tant que tel, mais bien contre l’idée même de légiférer un tel acte. Le règlement précise que ce thème ne pourra pas revenir en débat législatif avant un an.

Pour rappel, l’avortement thérapeutique qui était permis sous la dictature d’Augusto Pinochet fait l’objet d’une interdiction absolue depuis 1989 et encore aujourd’hui. 

Le sénateur Alberto Espina précise en effet que : « Notre législation établit la protection du droit à la vie de l’être à naître, et ce droit apparait au moment de la conception ». 

Source : AFP via Gènéthique.org

Urugay : nouvelle tentative de dépénalisation de l'avortement

Le sénat uruguayen s'est prononcé mardi après un débat houleux en faveur de la dépénalisation de l'avortement lors des douze premières semaines de grossesse. Le projet de loi doit à présent recevoir le feu vert de la chambre basse, vraisemblablement en février, après la reprise des sessions parlementaires.

Dix-sept sénateurs ont approuvé le projet de loi, tandis que quatorze ont voté contre, après près de dix heures de vifs échanges. Il y a trois ans, le prédécesseur du président José Mujica, Tabaré Vazquez, avait refusé l'adoption de la dépénalisation de l'avortement, estimant qu'il s'agissait d'une violation du droit à la vie.

L'avortement a été interdit en Uruguay en 1938 et l'actuelle loi prévoit la possibilité d'avorter dans des cas strictement définis, comme après un viol ou lorsque la grossesse peut s'avérer dangereuse.

Source : 20minutes

Interruption volontaire de grossesse en Afrique : des femmes mariées aussi

 Elles sont nombreuses à Bamako, les épouses qui s’adonnent à cette pratique sans l’avis de leurs conjoints. Les interruptions volontaires de grossesse ou IVG représentent un phénomène sociétal qui se déroule très souvent dans des conditions de clandestinité. Dans notre pays, l’avortement reste copieusement mal perçu compte tenu de notre culture, nos traditions, nos religions entre autres. Toutefois, la réalité sociale est tout autre et la pratique illégale est très courante dans notre pays.

Australie : avortement d'un jumeau sain par erreur

 Le 22 novembre 2011 en Australie, au Royal Women' Hospital de Melbourne, des médecins ont avorté à huit mois de grossesse, "un jumeau sain au lieu de son frère atteint d'une grave maladie cardiaque", lui-même "enlevé" par césarienne par la suite. S'il survivait, ce bébé aurait pu subir de multiples opérations pour soigner sa malformation congénitale. Sa mère avait "pris la décision déchirante" de ne garder que l'enfant en bonne santé et de faire avorter l'autre bébé par injection. 

Dans un communiqué, l'hôpital a déploré cet "accident clinique" : "c'est une terrible tragédie et l'hôpital est profondément désolé de la perte endurée par la patiente et sa famille". Une enquête est en cours.Tribune de

Source : Genève 24/11/11 - AFP 24/11/11 - The Sydney Morning Herald (Steve Lillebuen) 24/11/11 via la revue de presse gènéthique

La Russie détient toujours le triste record mondial de l'avortement

 La Russie détient le taux d'avortements le plus élevé au monde avec 1,7 million d'IVG par an. Le déclin démographique que connaît le pays, avec un taux de fertilité bas, pourrait s'expliquer par le recours répété à l'avortement, utilisé comme "méthode contraceptive". Cette pratique a un impact important sur la santé des femmes : 200 000 Russes deviennent stériles après des IVG. 

"Le nombre d'IVG constitue le fléau de notre système de santé. C'est notre honte", a déclaré Leïla Adamyan, gynécologue en chef de Russie, à l'occasion des assises médicales francorusses en été 2011. "Mais grâce aux efforts entrepris, nous avons réussi à faire baisser ce taux, y compris chez les adolescentes". En outre, ajoute-t-elle, le taux de mortalité maternelle diminue de 6% à 7% chaque année. Bien que des disparités subsistent, le pays est "sur la bonne voie, de même pour la mortalité infantile", conclut le Pr Adamnyan.

Source : Le Quotidien du médecin.fr 09/11/11 via la revue de presse gènéthique

 

Les dangers des kits abortifs vendus sur Internet

La DGS (direction générale de la santé) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ont mis en garde, en septembre, contre les risques graves pour la santé liés à l'utilisation d'un kit abortif vendu sur Internet. Ce produit est présenté comme un médicament de l'interruption de grossesse (IVG).

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