Monde

Inde : 500 000 avortements de filles

En Inde, les femmes subissent une véritable discrimination que ce soit au travail ou à la maison, et "les avortements comme les infanticides deviennent un problème d'ampleur nationale". Ainsi, "les Nations unies estiment à environ 500 000 chaque année le nombre d'interruption volontaire de grossesse [IVG] destinées à éviter la naissance d'une fille", des avortements "pratiqués en cachette et dans des conditions douteuses par des médecins peu scrupuleux. Et les infanticides sont dramatiquement fréquents". 

Polémique sur la proposition de nomination d'un commissaire européen à la santé

Après la démission du commissaire européen à la santé maltais, John Dalli, le gouvernement de l'Etat insulaire a proposé un successeur, Tonio Borg. Réagissant à cette proposition, "le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) a qualifié mercredi de 'dérive' la possible nomination", en raison de l'opposition de celui-ci notamment à l'avortement ou à la contraception. 

Auditionné mardi prochain par les parlementaires européens, "M. Borg a assuré qu'il ferait 'respecter le droit européen' avant ses 'convictions personnelles' mais qu'il 'n'abandonnerai(t) pas (s)es convictions' ". 
"Le Parlement européen se prononcera sur cette candidature la semaine prochaine". 
 
Source : AFP 14/11/12 - Tempsreel.nouvelobs.com 13/11/12, via gènéthique

 

 

 

 

L’Uruguay légalise l’avortement

Mercredi 17 octobre, le "Sénat Uruguayen a approuvé […] le projet de loi légalisant l’avortement jusqu’à 12 semaines de gestation, sous certaines conditions". Le 26 septembre dernier, la chambre des députés avait déjà donné son approbation. Cette adoption par le Sénat fait de l’Uruguay "le troisième pays d’Amérique Latine à légaliser l’avortement", après Cuba et le Guyana.

Le Maroc empêche l'accostage d'un 'navire de l'avortement'

 

Le Maroc a interdit jeudi l'accès du port de Smir, dans le nord du pays, à un navire transportant des membres de l'ONG néerlandaise Women on Waves (femmes sur la vague) faisant campagne pour des avortements médicamenteux.

Un "navire pour l’avortement" se dirige vers le Maroc

 Selon les organisateurs de l’ONG "Women on waves", "un ‘navire pour l’avortement’ néerlandais a pour la première fois mis le cap sur un pays musulman, le Maroc, pour offrir des conditions sanitaires améliorées à cette pratique illégale mais très répandue dans le royaume". L’AFP précise que "l’ONG a assuré ‘être en mesure de fournir aux femmes des avortements médicaux légaux en vertu du droit néerlandais, en naviguant dans les eaux internationales’".

Uruguay : l'avortement en passe d'être libéralisé

La dépénalisation de l’avortement, portée par la gauche au pouvoir, était adoptée par une courte majorité avec 50 voix contre 49. Les femmes pourront avorter jusqu’à 12 semaines et 14 en cas de viol ou si des complications médicales sont à craindre. Le texte devra encore être approuvé par le Sénat mais le président de la République José Mujica a confirmé qu’il souhaitait le promulguer. Avec Cuba, l’Uruguay serait ainsi le seul pays de l’Amérique latine à autoriser l’avortement sur simple décision de la mère.

Source : Figaro Magazine

Uruguay: l'autorisation de l'avortement en débat mardi devant les députés

Un nouveau projet de loi dépénalisant l'avortement sera étudié mardi par les députés uruguayens. Un précédent texte autorisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) avait été approuvé par le Sénat fin 2011 mais n'avait pas été présenté à l'Assemblée nationale, faute de majorité suffisante.

Le nouveau texte, porté par la majorité de gauche du Frente amplio (au pouvoir) mais qui a recueilli le soutien de députés du Parti indépendant, propose qu'une femme puisse solliciter une interruption volontaire de grossesse jusqu'à 12 semaines de gestation, sous conditions.

Hormis Cuba, aucun pays latino-américain n'autorise l'avortement sur simple décision de la mère. Cette pratique est toutefois permise dans la ville de Mexico et à Porto Rico. En Uruguay, l'IVG est passible de neuf mois de prison pour la patiente et jusqu'à 24 mois pour le praticien.

Ce nouveau projet prévoit qu'une candidate à l'IVG rencontre préalablement une équipe de professionnels qui l'informeront sur les risques médicaux, les alternatives et les programmes sociaux d'aide à la maternité ou à l'adoption. Elle devra ensuite attendre cinq jours pour confirmer son souhait avant de pouvoir effectivement avorter.

Ces conditions pourront ne pas être remplies en cas de grave risque pour la santé de la mère, de malformation du foetus incompatible avec la vie extra-utérine et en cas de viol, où le délai sera étendu à 14 semaines.

Du côté des opposants, on dénonce un maquillage du projet précédent, qui va instaurer un droit à l'avortement de fait, a déclaré Lorna Marchetti, porte-parole d'un groupe d'organisations anti-IVG.

Source : AFP, via Romandie.com

L’avortement, cause de stérilité chez les femmes cubaines

 Un nombre alarmant de cas de stérilité chez les femmes cubaines résulterait de séquelles produites lors d’opérations d’avortement. Une méthode est particulièrement pointée du doigt, celle dite de « régulation menstruelle », consistant à vider l’utérus par aspiration, dont l’utilisation semble banalisée par les populations. La loi cubaine l’autorise jusqu’à six mois de grossesse.

On dénombre aujourd’hui 84 000 avortements par an sur le territoire cubain (pour 11 241 161 habitants). C’est plus que dans n’importe quel pays d’Amérique latine. C’est comme si, au lieu des 237 000 avortements répertoriés en France en 2009, on en avait recensé plus de 500 000 ! Un phénomène qui remet clairement en question la politique éducationnelle du pays, où les cours sur les moyens de contraceptions dans les écoles sont pourtant promus par l’État.

Source : NDF

Turquie : le gouvernement recule sur la remise en cause du droit à l’avortement

ANKARA - Le gouvernement islamo-conservateur turc fait marche arrière sur son intention de remettre en cause le droit à l'avortement, un projet qui a provoqué une controverse en Turquie, a-t-on indiqué jeudi de source parlementaire.

L'avortement forcé qui choque la Chine

La mort au seuil de la naissance. Une mère chinoise a été forcée à avorter par les autorités, au septième mois de sa grossesse. Et cette barbarie suscite une flambée d'indignation sur l'Internet chinois. Le choc est d'autant plus violent qu'une photo terrible a été postée sur le Web, celle du fœtus de sept mois sanguinolent posée près de la jeune femme étendue sur son lit d'hôpital.

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