Europe

Une directive européenne pour lutter contre les avortements sélectifs

Un Conseil de la commission européenne a approuvé une proposition de directive européenne interdisant aux futurs parents de connaitre le sexe de leur enfant avant la naissance. Cette directive a été proposée dans le but de lutter contre les avortements sélectifs en fonction du sexe de l’enfant. 

En effet, le nombre d’avortements d’enfants de sexe féminin prend des proportions inquiétantes dans les anciens pays membres de l’URSS. 

Cette directive européenne, qui serait applicable à tous les Etats membres de l’Union Européenne, risque pourtant d’être difficilement applicable et très fortement contestée par les médecins et parents concernés.

Source : 7sur7.be 12/09/11 via la revue de presse gènéthique

Pologne : Echec de justesse d'une interdiction totale d'avortement

 Le parlement polonais a rejeté un texte qui visait à repénaliser l'avortemnet dans tous les cas par 191 voix contre 186... et cinq abstentions en l'absence de 78 députés. Il s'en est donc fallu de très peu pour que cette loi prove, dont l'examen a été imposé par une pétition qui a recueilli 600 000 signatures en 15 jours (soit six fois plus qu'il n'en faut pour mettre un texte à l'odre du jour au Parlement) ne soit adoptée.

Les mouvements pro-vie n'avaient apporté qu'un soutien partiel à cette démarche, lui reprochant de n'inclure aucune mesure positive pour les femmes en difficulté. On s'attend à de nouvelles initiatives, plus complètes et plus structurées.

Source : bulletin mensuel Vox Vitae.

Espagne - 309 années de prison requises contre un médecin auteur d'une centaine d'avortements illégaux

Le scandale aurait été découvert par une télévision danoise. Carlos Morin, un médecin péruvien installé en Espagne, doit répondre ces jours-ci devant la justice de 101 avortements illégaux réalisés avec son équipe dans des cliniques barcelonaises jusqu'en 2007. Morin est accusé de délit d'avortement illégal, de conspiration et de falsification, tout comme son épouse, Maria Luisa Duran, tenue responsable de 66 de ses interruptions de grossesse. Le procureur a requis 204 années de prison contre elle... et 309 contre lui. 

Espagne : Vers un retour en arrière sur l'avortement ?

Le débat sur l’avortement ne s’essouffle pas en Espagne. Les derniers actes de protestation contre la loi sur l’avortement le confirment. Avec 70% de la population se déclarant de confession catholique, bon nombre d'Espagnols s’opposent à l’IVG et demandent un retour à la loi antérieure. Reste à savoir si les politiques suivraient

Pologne : large soutien au projet de loi interdisant l’IVG

Un projet de loi visant à interdire l'avortement va être discuté prochainement en Pologne. Jusqu'à présent, celui-ci est autorisé en cas de maladie grave de l’enfant à naitre, d’importants problèmes de santé pour la mère, ou de grossesse à cause "illicite".  Depuis l’adoption de cette loi - la plus rigoureuse d'Europe - en 1993, le nombre d’avortements a considérablement diminué selon les estimations du ministère de la santé. 

En prévision de la discussion de ce projet de loi, les parlementaires ont demandé au Comité Parlementaire Pro-vie de recueillir au moins 100 000 signatures en trois mois en faveur de ce texte visant à protéger l’enfant à naitre dès sa conception. 600 000 signatures ont déjà été recueillies en moins de deux semaines.

Source : Zenit

Hongrie : remise en cause de l'avortement?

Le lancement par le Gouvernement hongrois d'une campagne de publicité favorisant l'adoption comme alternative à l'avortement, étant partiellement financée par des fonds européens, continue de susciter des discussions. La population et les institutions hongroises ont exprimé leur volonté de soutenir la campagne. L'Association pour le soutien de l'enfant à naître, de l'enfant et de la famille (ALFA) a exprimé notamment l'inquiétude que génère le nombre croissant d'avortements en Hongrie : 447 pour 1000 naissances, comparé par exemple à la Finlande où l'on en compte 172 pour 1000.

De plus, il a été rappelé que seulement 17% des 88 millions de florins hongrois (soit 56.529 euros) ont été fournis par l'Union Européenne, alors que la commission européenne menace de faire payer au pays 100 millions de florins.

Les affiches ont dues être retirées des rues et des métros, aussi plusieurs citoyens hongrois ont comparé ces menaces à "des impositions soviétiques". De nombreux courriers publiés dans les journaux dénoncent ce non respect de la liberté des femmes de considérer l'adoption comme une alternative à l'avortement.

Source : Zenit via la revue de presse gènéthique.

Espagne : pressions sur les hôpitaux cogérés par l'Église

En Espagne, un nombre croissant d’hôpitaux cogérés par l’Eglise catholique pratiquerait des avortements depuis que la "loi organique relative à la santé sexuelle et reproductive et à l’interruption volontaire de grossesse" est entrée en vigueur en juillet 2010.

Pologne : interdiction totale de l’IVG ?

Depuis le 1er juillet 2011, le parlement polonais examine  un projet de loi interdisant complètement l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce texte est soutenu par 450 000 citoyens. 

La législation actuelle autorise l'IVG en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie ou la santé de la mère, ainsi qu’en cas de malformation irréversible du fœtus. La personne pratiquant un avortement illégal encourt deux ans de prison.

Source : Romandie News via la revue de presse gènéthique

La Hongrie utilise des fonds européens pour une campage anti-avortement

Le programme Progress, chargé de concrétiser les engagements sociaux européens, a servi à financer en partie une vaste campagne anti-avortement de 416 000 euros. Des affiches collées dans le métro à Budapest ont mis en scène, au mois de mai dernier, les implorations d’un fœtus s’adressant à sa future mère : "Je comprends bien que tu n'es pas encore prête pour moi, mais donne-moi au service d'adoption, LAISSE-MOI VIVRE !".

Les jeunes marchent contre l’avortement à Moscou

" La Russie pour la vie — La Russie sans avortement " , c’est sous ce projet que des milliers de jeunes russes ont manifestés à Moscou leur désapprobation de l’avortement.

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