Europe

Espagne : la droite remporte les élections en Espagne

 Suite aux élections en Espagne, la droite a remporté la majorité absolue.

Leur programme prévoie la réforme de la loi mise en place par leurs prédécesseurs socialistes adoptée en 2010, pour ôter aux adolescentes de 16 et 17 ans la possibilité d'avorter sans autorisation parentale.

Source : notamment les échos

La Russie veut limiter les avortements pour lutter contre le déclin démographique

Pour relancer sa démographie, la Russie cherche à restreindre les avortements. En cours de ratification, la nouvelle loi prévoit un cadre qui, depuis la liberté totale d’avorter sous l’URSS, est progressivement rendu de plus en plus strict. Les interruptions de grossesse ne pourront désormais plus intervenir au-delà de douze semaines de grossesse.

Avortement : encore plus d’objecteurs de conscience en Italie et bientôt en France

Un nombre croissant de médecins en Italie choisit actuellement l’objection de conscience par rapport à la pratique de l’avortement : un nombre « disproportionné » dans certaines régions, plus pour des raisons politiques que de convictions personnelles, assure un article de presse. Cela va jusqu’à mettre en péril l’accès à l’avortement légal dans les conditions de la loi 194 qui l’autorise.

Angleterre : le cousin de la reine s'engage aux côtés du mouvement pro-vie

WDans le quotidien conservateurThe Daily Telegraph, Lord Nicholas Windsor, un cousin de la reine (qui a déjà fait parler de lui sur ce sujet en estimant l'avortement pire qu'Al Qaïda), prend position du côté des opposants à l'avortement.

Suisse : Un mari accusé d’avoir contraint son épouse à avorter à la quinzième semaine

Le Code pénal punit d’un à dix ans celui qui interrompt la grossesse d’une femme sans son consentement. Et l’instigation à l’avortement est elle aussi réprimée. Il est rarissime que la justice pénale ait à traiter ce genre d’affaire. Le cas présenté ce matin devant la Cour correctionnelle de Lausanne est donc exceptionnel. Un homme d’une trentaine d’années et son ex-belle mère risquent au moins un an de prison pour instigation et contrainte à un avortement.

L’APCE se dit préoccupée par la situation au Kosovo et le problème des avortements

A la session de l’APCE, qui s’est ouverte lundi à Strasbourg, les députés ont examiné en premier lieu la situation à la frontière du Kosovo et le problème des avortements dans plusieurs pays d’Europe du Sud. 

«On assiste dans plusieurs pays membres du Conseil de l’Europe à une disproportion entre la population masculine et féminine. Cela provient du fait qu’ayant appris qu’ils auront une fille, les futurs parents décident d’interrompre la grossesse.

 

Il contraint sa femme à avorter

Selon une information du quotidien suisse La Tribune de Genève, un homme est passé mercredi devant le tribunal correctionnel de Lausanne pour avoir contraint son épouse à avorter. «J’avais le choix. Ou bien je signais le papier, ou bien il me tuait tout de suite. C’est ce qu’il m’avait dit», a déclaré la victime. Bien que les faits remontent à 2007, la jeune femme est encore sous le choc : « aujourd’hui encore, j’ai de la peine à m’approcher des enfants, surtout les petits garçons», confie-t-elle. Sa grossesse a été interrompue à la 15ème semaine. Elle avait embarqué pour Istanbul avec son mari où un avortement a été pratiqué dans une clinique. Ce dernier, ressortissant turc, avait choisi le pays d’origine du couple pour avorter, le CHU de Lausanne ayant refusé de pratiquer l’avortement. L’époux affirme avoir agi pour « sauver » son couple, ne voulant pas d’un enfant « trop tôt ». Résultat, l’enfant a été avorté et le couple a divorcé.

En Suisse, le fait de mettre un terme à la grossesse d’une femme sans son consentement est puni de 10 ans d’emprisonnement.

Source : ndf.fr

Grande-Bretagne : revoir les modalités de l’entretien pré-IVG

En Grande-Bretagne, la députée du Mid-Bedfordshire, Nadine Dorries, s’apprête à déposer un amendement pour modifier les règles de l’accès à l’avortement en Grande-Bretagne. 

Après avoir déposé en 2008 une proposition de loi, finalement rejetée mais qui avait été soutenue par plusieurs ministres importants de l’actuel gouvernement, pour abaisser le délai maximum pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 24 à 20 semaines, elle se concentre désormais à la prise en charge des entretiens pré-IVG.

Ceux-ci seraient en effet l’objet de conflits d’intérêts puisqu’ils sont menés par les cliniques dont les avortements contribuent au chiffre d’affaires. Elle propose donc que ce conseil soit externalisé vers des organismes indépendants et qu’un délai de réflexion pouvant aller jusqu’à 10 jours soit requis pour les femmes faisant une demande d’IVG. Nadine Dorries espère ainsi réduire de 30% le taux annuel d’avortements, soit passer de 200 000 à 140 000. La proposition est soutenue par le ministre de la Santé du gouvernement de David Cameron.

Source : Le Figaro

Autriche : débat sur l'IVG dans les hôpitaux publics

 En Autriche, l’appel du ministre de la Santé Alois Stöger à élargir l’accès à l’avortement a déclenché un débat sur la légalité de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et le rôle de l’Etat en la matière.

Forte mobilisation pro-vie en Suisse

Pour lancer un référendum, il faut recueillir 100 000 signatures dans toute la Confédération helvétique. Les adversaires de l’avortement ont déposé, le 1er juillet dernier, à la Chancellerie fédérale à Berne 111 000 signatures en faveur d’une initiative baptisée « Financer l’avortement est une affaire privée ». Les promoteurs de l’initiative sont des particuliers, dont quelques membres de l’Union démocratique du centre, comme Peter Föhn, député du canton de Schwyz. Les organisateurs ont trouvé des renforts auprès du Parti évangélique, mais aussi chez certains démocrates-chrétiens et radicaux.

Ils ne veulent pas s’attaquer directement à l’avortement, dépénalisé en 2002, mais à son remboursement. Pour Valérie Kasteler-Budde, coprésidente du Parti évangélique genevois, cette participation financière est une forme de collaboration à l’avortement qui peut heurter les consciences.

Si cette initiative passait en 2012, le nombre d’avortements, selon les partisans de l’initiative, pourrait diminuer d’un demi-millier par an et l’assurance-maladie réaliserait une économie d’environ 20 millions de francs suisses (16 millions d’euros) par an. 

Source : bulletin mensuel de l'association Droit de Naitre

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