Europe

Espagne : 2000 manifestants à Madrid pour s’opposer à l’avortement

Dimanche dernier, 7 octobre, "environ 2000 personnes ont manifesté […] pour réclamer l’interdiction totale de l’avortement, au moment où le gouvernement conservateur espagnol prépare une loi restreignant l’actuelle législation, adoptée en 2010 par les socialistes". 

Le porte parole de l’organisation « le droit à la vie », Gador Joya, "qui appelait avec d’autres à cette ‘Marche pour la vie’ ", a précisé : "nous ne voyons aucune raison qui puisse justifier l’élimination de l’être humain, c’est pour cela que nous réclamons l’avortement zéro". Francisco Martos, 54 ans, venu manifester avec son épouse explique : " je suis venu parce que j’ai un enfant handicapé qui est la joie de notre maison, et pour défendre le droit à la vie". Enfin, pour Gadea Arjona, âgée de 21 ans : "Depuis la conception, il existe une vie " ajoutant que "l’avortement n’est pas la solution. Il y a toujours d’autres alternatives, comme faire adopter son enfant".

 

Source : AFP 07/10/12 via gènéthique

Grande-Bretagne : le ministre de la Santé souhaite réduire le délai légal de l’avortement

  Dans une interview accordée au Times samedi 6 octobre, "le ministre britannique de la Santé Jeremy Hunt a déclaré […] qu’il souhaitait que le délai légal pour avorter soit réduit de moitié, de 24 à 12 semaines, suscitant l’indignation des défenseurs des droits des femmes et une mise au point du Premier ministre". Dans le même temps, il a affirmé que "ce n’était que son ‘opinion sur un sujet difficile’".

Le nombre d'avortements entre 20 et 35 ans augmente en Belgique

 Il y a eu l'an dernier 19.578 interruptions volontaires de grossesse en Belgique, soit près de 500 de plus qu'en 2010, écrivent lundi De Standaardet Het Nieuwsblad. 

Selon le rapport annuel de la Commission nationale d'évaluation chargée d'évaluer l'application des dispositions relatives à l'interruption de grossesse, l'augmentation du nombre d'avortements touche principalement les femmes âgées de 20 à 35 ans, et donc pas les adolescentes.

Manifestation anti-avortement à Zurich

 Quelque 1000 personnes ont participé à une manifestation contre l’avortement samedi à Zurich. La troisième «Marche pour la vie».

Répondant à l’appel de treize organisations, les opposants à l’avortement ont marché dans la vieille ville et assisté à une prière oecuménique. Pour les participants, dont plusieurs étaient venus de l’étranger, le droit à la vie est le plus fondamental des droits de l’homme. Durant le défilé, certains portaient des croix blanches ou des cercueils pour enfants.

Source : Le Temps

 

Vers une remise en cause de la loi sur l’avortement en Grande-Bretagne ?

Suite au récent succès des jeux paralympiques, une "alliance de militants pro-vie et de groupes religieux lance un nouvel appel à restreindre la loi de 1967 sur l’avortement, afin d’empêcher les médecins d’effectuer des avortements en raisons d’anomalies physiques". 

La CEDH condamne l’Italie pour sa législation en matière de DPI et d’avortement

 Le 28 août 2012, la Cour Européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné l’Italie pour "incohérence" dans son système législatif en matière de diagnostic préimplantatoire (DPI) et d’avortement, l’obligeant à verser 15 000 euros à un couple pour dommage moral. Selon la Cour, la législation italienne "prive les requérants de l’accès au diagnostic génétique préimplantatoire et d’autre part les autorise à effectuer une interruption médicale de grossesse quand le fœtus est affecté par cette même pathologie".

A l’origine de cet arrêt, un couple qui, ayant "précédemment avorté afin d’éviter la naissance d’un enfant malade" [atteint de la mucoviscidose, désirait] avoir un enfant sain. Pour cela, le couple souhaitait "avoir recours à une procréation médicalement assistée" (PMA) et "réaliser un dépistage génétique préimplantatoire avant de démarrer une grossesse", mais celui-ci leur a été refusé. Devant la CEDH, le couple a soutenu que l’interdiction qui lui était faite, par la loi italienne de recourir au DPI (Loi n°40/2004) "violait [son] droit au respect de la vie privée et familiale".
Pour le Gouvernement Italien, cette interdiction se justifie par un "souci de protéger la santé de l’enfant et de la femme, la liberté de conscience des professions médicales et la volonté d’éviter les risques de dérives eugéniques".

"Déplorant un ‘véritable droit à l’eugénisme’ ", Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), demande "un renvoi de l’affaire devant la Grande Chambre" de la CEDH, pour réexamen. En effet, pour lui, "il résulte de cet arrêt que l’accès au DPI peut être de fait considéré en Europe comme un droit, un droit garantit de façon indirecte par la Convention européenne des droits de l’homme".  Pour Grégor Puppinck, il faut [donc] constater par cette décision, "l’énonciation d’un droit nouveau : un droit à ne pas transmettre ses mauvais gènes, un droit à l’eugénisme".
 

 

Source : AFP 28/08/12 - echr.coe.int (site officiel de la Cour européenne des droits de l’homme) – 20minutes.fr 28/08/12 – Zenit (Grégor Puppinck) 29/08/12 via la revue de presse gènéthique

Près de 250 foetus découverts dans une forêt en Russie

Quatre barils de plastique contenant 248 foetus humains ont été découverts dimanche par un pêcheur dans une forêt de l'Oural, rapportent mardi la presse et la police.

Une enquête a été ouverte. Les restes proviendraient de trois hôpitaux d'Ekaterinbourg, capitale de la région de Sverdlovsk.

Des photos du site montrent des foetus avec des étiquettes portant des numéros et des inscriptions qui sont des noms de famille, selon les médias russes.

"Un ami m'a appelé le soir et m'a raconté qu'il avait été pêcher. Il cherchait du bois pour faire du feu. Il est tombé sur des bidons d'eau et a voulu les rapporter chez lui. Mais quand il s'est approché, il a vu les corps de petits bébés", a déclaré un habitant interviewé à la télévision.

Source : AFP

Rajoy veut restreindre l'accès à l'avortement en Espagne

 Le gouvernement espagnol veut exclure le recours à l'IVG en cas de malformation du fœtus. L'avortement thérapeutique est en passe d'être considérablement limité en Espagne. Le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardón, a annoncé son intention de réviser la loi sur l'interruption volontaire de grossesse et d'exclure la possibilité d'avorter en cas de malformation du fœtus. «Je ne comprends pas que l'on ne protège pas l'enfant conçu, que l'on permette l'avortement parce qu'il souffre d'un handicap ou d'une malformation», a-t-il expliqué dimanche au journal La Razón.

Une résolution du Parlement Européen dénonce la politique chinoise relative aux avortements forcés

 Après la médiatisation et les nombreuses réactions concernant une jeune femme chinoise "forcée d’avorter à sept mois de grossesse, faute de pouvoir payer l’amende pour non respect de la politique de l’enfant unique", le Parlement Européen a souhaité réagir.

La Cour Constitutionnelle italienne rejette la remise en cause de la loi autorisant l’avortement

 Le 20 juin 2012, la Cour Constitutionnelle italienne a rejeté le recours du Tribunal italien de Spoleto concernant "la légitimité de l’article 4 de la loi n°194, […] qui règlemente l’interruption volontaire de grossesse pendant les 90 premiers jours".

Giovanna Marsico, avocate italienne, précise que "si la loi 194 demeure intacte, sa réelle mise en œuvre n’est pas pour autant assurée". En effet, "dans la région de Rome, un tiers des établissements de santé ne pratiquent pas l’IVG, ni l’ITG". Parmi ces établissements, "des CHU rajoutent à l’objection de conscience l’absence de formation pour les internes en gynécologie".  
 

 

Source : Le Huffington Post (tribune de Giovanna Marsico) 25/06/12, via la revue de presse gènéthique

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