Europe

Espagne: vers une restriction de l'avortement

Le ministre de la Justice espagnole, Alberto Ruiz Gallardon, a déclaré, ce lundi 2 septembre, qu'un "projet de loi" visant à limiter les conditions d'accès à l'avortement (dépénalisé en Espagne depuis 1985) "devra être présenté avant la fin du mois d'octobre". 

La loi de juillet 2010, actuellement en vigueur et votée par le précédent gouvernement de José Luiz Rodriguez Zapatero, autorise l'IVG pour toutes les femmes jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus. Avant la loi de 2010, il était autorisé en cas de viol, de malformation du foetus ou en cas de risque physique ou mental grave pour la mère. C'est vers ce cadre plus stricte et plus respectueux du "droit à la vie" qu'Alberto Ruiz Gallardon souhaite réformer la législation actuelle comme il l'avait annoncé à plusieurs reprises, ne craignant pas les attaques et critiques des plus libéraux. 

Source : gènéthique

‘C'est cela l'avortement’ : un sénateur irlandais choque ses collègues avec une description épouvantable de l'avortement

DUBLIN, le 18 juillet 2013 (LifeSiteNews.com) - Le sénateur du parti républicain (Fianna Fáil), Jim Walsh a ébouriffé les politiciens pro-avortement d'Irlande en donnant une description "graphique" et détaillée des procédures d'avortement durant la discussion en cours au Sénat sur la loi gouvernementale concernant l'avortement. La loi propose de permettre l'avortement durant les neuf mois complets de la grossesse si la mère proclame qu'elle est suicidaire.

Les Polonais de plus en plus opposés à l’avortement

Dans un sondage CBOS publié par le quotidien Rzeczpospolita, 75% des Polonais considèrent que l’avortement est un mal et qu’il ne peut en aucun cas se justifier. C’est la plus forte proportion d’opposants à l’avortement en Europe et c’est 6% de plus qu’il y a 3 ans. Un autre sondage publié en juin 2012 montrait que pour 80% des Polonais, « la vie humaine doit être protégée de la conception à la mort naturelle toujours et quelles que soient les circonstances ».

Italie : quand l'objection de conscience à l'IVG continue de progresser

Face au nombre croissant de gynécologues objecteurs de conscience, les services pratiquant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ferment. Des affiches placardées à l’entrée des services indiquant qu’ici, « on ne fait plus d’IVG », des patrouilles de volontaires attendant les patientes pour les dissuader d'avorter.

Lituanie: l'interdiction de l'avortement en débat au Parlement

La proposition de loi reprend la législation en vigueur en Pologne, pays dans lequel "l'IVG est interdite depuis vingt ans, sauf en cas de viol, d'inceste, de malformation irréversible de l'embryon et de danger pour la vie ou la santé de la mère". 

IVG: le tribunal écossais consacre l'objection de conscience

Le tribunal d'Edimbourg, en Ecosse, a, dans une décision récente, accordé à deux sages-femmes catholiques "le droit de faire valoir l'objection de conscience face à toute démarche d'aide ou de préparation à l'avortement". Plus largement, c'est donc une consécration du "droit à ne plus prendre part à l'organisation des avortements dans leur hôpital" qui leur a été reconnu.

Se fondant sur la loi de 1967 qui protège de manière large le personnel médical "contre la participation aux avortements en raison de leur croyance religieuse", les juges ont précisé: "Notre point de vue est que le droit à l'objection de conscience ne s'étend pas seulement à l'acte chirurgical d'interruption de grossesse, mais à tout le protocole de traitements qui concourent à mettre fin à celle-ci". Cette décision pourrait permettre aux sages-femmes et aux infirmières de faire valoir leur clause de conscience pour refuser d'administrer des traitements contraceptifs, ou de délivrer la pilule du lendemain.

Sources: Terrafemina.com (Marine Deffrennes) 25/04/2013

Avortement: le ministre de la justice espagnol veut "rapidement" modifier la loi

Confirmant la volonté de l'actuel gouvernement de modifier la loi en vigueur sur l'avortement, le ministre de la Justice espagnol Alberto Ruiz Gallardon a déclaré, ce lundi 15 avril, vouloir "rapidement" présenter un projet de loi. En estimant que "le risque pour la santé physique et psychique ne peut être considéré comme prétexte pour ne pas protéger la vie" du foetus, le ministre de la justice a déclenché une polémique. 

Irlande: vers une légalisation de l'IVG?

En Irlande, le débat sur l'avortement est relancé. Alors que depuis 1983, suite à un référendum, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est interdite et que cette interdiction est inscrite dans la Constitution, le débat a été récemment relancé. En effet, le gouvernement prépare une loi qui doit être votée d'ici à l'été. Selon celle-ci, "les avortements pourraient [...] être autorisés si la vie de la femme est mise en danger par sa grossesse". 

Mais de nombreux citoyens s'opposent à cette évolution. Ainsi, "en janvier, 25 000 personnes sont descendues dans la rue pour s'opposer à toute légalisation de l'avortement, un chiffre élevé pour un pays de 4,5 millions d'habitants. Plus du tiers des députés du Fine Gael, le parti de centre droit au pouvoir, menacent de voter contre la loi [...]". Ils "s'opposent à un point de la loi: en cas de risque de suicide de la femme enceinte, l'avortement serait autorisé. Ils craignent [en effet] que cette clause ne soit utilisée comme une voie pour légaliser l'IVG sans le dire".  

 

 Le Monde (Eric Albert) 29/03/2013 via gènéthique

Irlande: vers une réforme de la loi interdisant l'avortement?

En Irlande, le décès d'une jeune femme enceinte, d'origine indienne, après qu'elle se soit vue refuser l'avortement, a suscité un débat,  et le pays se pencherait actuellement sur une réforme de la loi interdisant l'avortement. Selon le ministre de la Santé James Reilly, "la décision du gouvernement sera prise fin décembre, et mise en oeuvre l'année prochaine". L'article poursuit en précisant qu' "à cet effet, un groupe d'experts juridiques et médicaux a été chargé d'examiner les conditions d'une nouvelle législation de fin de grossesse".  

 

L'express.fr (28/11/12) - Elle.fr 28/11/12

Irlande du Nord : polémique autour de l’ouverture d’une clinique privée pour pratiquer des avortements

A Belfast, une polémique a émergé après l’annonce de l’ouverture, ce 18 octobre, de la première clinique privée pour pratiquer des avortements. En effet, en Irlande du Nord, "l’ouverture de cette clinique a ravivé […] une controverse sur cette question très sensible de l’avortement, de nombreux politique y voyant une menace à la législation actuelle". Ainsi, "le ministre nord-irlandais de la Santé, Edwin Poots, a appelé récemment l’organisation Marie Stopes", qui sera en charge de la gestion de l’établissement, "à ‘faire très attention à ce qu’elle faisait’ et promis que les autorités s’assureraient ‘que la loi est respectée’ ".

 

AFP 18/10/12

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