Europe

Espagne : plus d’un million de signatures contre l’avortement

Les porte-parole de Derecho a vivir (droit de vivre) et de HazteOir.org ont porté une pétition de plus d’un million de signatures devant le Parlement espagnol, mardi, qui à la fois rejettent « toute loi d’avortement », puisque celui-ci « comporte toujours la mort violente d’un être humain et suppose un drame terrible pour la femme qui y a recours, poussée par les circonstances », et demandent la protection légale « du droit de vivre et d’être mère ». A propos de la loi qui est en cours d’adoption devant les Cortes espagnoles, les 1.067.315 signataires affirment qu’ils s’opposent « à une nouvelle loi d’avortement ne fera qu’entraîner davantage de morts et davantage de souffrances pour des milliers de femmes ».

Le Parlement européen préconise un "accès aisé à la contraception et à l'avortement"

Le Parlement européen a préconisé un "accès aisé à la contraception et à l'avortement", dans un rapport sur l'égalité entre les hommes et les femmes adopté mercredi en plénière par une majorité confortable de députés.

Signé par le Belge Marc Tarabella (PS), le rapport porte notamment sur les droits sexuels et reproductifs. Il insiste sur le fait que les femmes doivent "avoir accès gratuitement à des consultations sur l'avortement".

Source : RTL Info Belgique

 

Grégor Puppinck contre la résolution européenne de promotion de l'avortement

Le Parlement Européen doit voter une résolution du conseil de l'Europe visant "à encourager une politique de réduction démographique" notamment au moyen de l'avortement. Celle-ci s'intitule "Quinze ans après le Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement", c'est-à-dire la Conférence du Caire. Ces deux rapports parlementaires seront débattus et votés respectivement mercredi 27 et vendredi 29 janvier 2010 à Strasbourg.

Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour la Justice et les Droits de l'Homme (European Center for Law and Justice, ECLJ), constate que promouvoir l'avortement, "comme moyen de contrôle démographique et de planning familial" constitue une violation "des valeurs fondamentales sur lesquelles est construit le Conseil de l'Europe. Cette promotion va à l'encontre de la protection de la vie humaine et de la dignité, ainsi que du respect de la souveraineté nationale". Il précise que la résolution "se fonde sur une idéologie néo-malthusianiste en ce qu'[elle] insiste sur la nécessité particulière de limiter les naissances dans les pays pauvres". Le Programme d'action de la Conférence du Caire n'a pourtant "pas créé de 'droit' à l'avortement et a laissé aux Etats le soin de décider du degré de protection dont bénéficie l'enfant à naître dans leur pays".

Source : Zenit.org via Gènéthique

Suisse : initiative contre le remboursement de l'IVG

Le comité "Financer l'avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base" est composé de représentants de l'UDC, du PDC, des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer). Objectif : porter cette cause devant référendum.

Source : Romandie

Pays-Bas : les échographies à 20 semaines font augmenter le nombre d'avortements

Une étude remise au pouvoirs publics avant Noël mais seulement rendue publique ces derniers jours atteste que depuis début 2007, date à partir de laquelle une échographie totalement prise en charge par les assurances sociales est systématiquement proposée aux femmes enceintes à la 20e semaine de grossesse, le nombre d'avortements a fortement augmenté pour les bébés atteints de spina bifida et d'hydrocéphalie. Ces avortements ne sont pas comptabilisés en tant que tels : on parle d'enfants « morts nés » à la 22e semaine, le nombre d'enregistrements de ces naissances ayant donc fortement progressé en 2007 par rapport à 2006. Il semble également que le nombre d'enfants atteints d'un « bec de lièvre » (fente labiale) d « morts-nés » ait progressé sur la période 2005-2007, et que le nombre d'enfants nés vivants atteints de cette affection ait diminué, sans que la corrélation soit aussi forte, affirme le rapport.

L'échographie du 2e trimestre a clairement pour but de dépister des anomalies fœtales ; elle permet la mise en place d'un eugénisme public qui ne dit pas son nom, la responsabilité des décisions étant portée par les mères ou les couples qui décident « personnellement » (mais sous quelle pression médicale ?) de recourir à un avortement dit « médical ».

Source : blog de Jeanne Smits, rapport

Russie - La lutte contre l'avortement va se renforcer

En Russie, la crise démographique continue. Résultat : La ministre russe de la Santé, Tatiana Golikova, a estimé lundi qu'une politique de lutte contre les avortements était nécessaire, afin de booster la natalité. Des statistiques récentes citées par le Parlement russe font état d'un nombre plus important d’avortements que de naissances dans le pays (105 avortement pour 100 naissance). D'où l'idée de réduire le nombre d'avortements. Cela "permettra de régler le problème de la natalité, non pas à hauteur de 100%, mais de 20 à 30%", a estimé la ministre russe de la Santé, citée par les agences russes.

Espagne: publication d'un avis de décès des "victimes de l'avortement"

Un avis de décès a été publié lundi dans plusieurs quotidiens espagnols pour les "petits garçons et petites filles victimes de l'avortement", alors que le gouvernement socialiste est sur le point de libéraliser l'interruption volontaire de grossesse en Espagne. "Petits garçons et petites filles victimes de l'avortement, victimes innocentes, décédés en Espagne pendant l'année 2009, reposez en paix", peut-on lire dans ces encarts identiques à ceux annonçant la mort d'une personne, vus dans les quotidiens madrilènes de droite ABC, El Mundo et La Razon.

Autriche : la pilule du lendemain disponible

Une pilule du lendemain est depuis aujourd'hui délivrée pour la première fois sans ordonnance dans les pharmacies d'Autriche pour "limiter le nombre de grossesses non désirées et d'avortements", a annoncé le ministère de la Santé. Elle est accessible "aux femmes de tous âges, sans ordonnance", a souligné le ministère.

Le feu vert se limite à la pilule appelée localement Vikela, élaborée par le groupe français HRA Pharma. Sa substance active est le levonorgestrel (nom commercial en France: NorLevo). Sa délivrance doit toutefois s'accompagner d'une séance d'information de la cliente, a précisé le ministère. Le pharmacien doit notamment rappeler que la pilule du lendemain est un médicament d'urgence qui ne peut se substituer à la contraception, et lui recommander de consulter un gynécologue.

La mise en vente libre de la Vikela répond à une demande ancienne de la société autrichienne Gerot, qui en assure la distribution dans le pays.La libéralisation du médicament avait été bloquée par la précédente ministre de la santé Maria Rauch-Kallat, en raison de résistances au sein de son parti démocrate-chrétien. Son successeur, le social-démocrate Alois Stöger, avait promis de faire du dossier l'une de ses priorités.

Source : Le Figaro

Les députés espagnols approuvent le projet de législation sur l'IVG

Les députés espagnols ont adopté jeudi par 185 voix contre 158 un projet de loi du gouvernement socialiste Zapatero assouplissant la législation actuelle sur l'avortement.

Le texte autorise l'interruption volontaire de grossesse à la demande jusqu'à la 14e semaine. La législation actuelle, qui date de 1985, a légalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines en cas de viol, et 22 en cas de malformation foetale.

Le texte voté jeudi va maintenant être présenté au Sénat. Il devrait également être adopté, malgré la vive opposition qu'il suscite.

Source : AP via Yahoo News

L'Irlande défend à Strasbourg son droit à interdire l'avortement

L'Irlande a défendu, mercredi 9 décembre, devant la Cour européenne des droits de l'homme sa législation sur l'avortement, l'une des plus restrictives d'Europe. Paul Gallagher, Attorney general – conseiller juridique en chef – du gouvernement irlandais, a estimé que ces requêtes visaient à "saper" les principes de la Cour. "Cette Cour, pendant cinquante ans, a reconnu la diversité des cultures et des coutumes en Europe. Elle a reconnu qu'un fœtus avait le droit à la protection de la Convention." Il a également rappelé que l'Irlande avait fait du maintien de sa législation sur l'avortement une "condition préalable" à la tenue d'un second référendum sur le traité de Lisbonne et avait obtenu des garanties en ce sens de ses partenaires au sein de l'Union européenne.

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