Europe

Espagne : nouvelle manifestation de prévue

Les opposants au projet de loi du gouvernement Zapatero sur l'intervention volontaire de grossesse (IVG) manifesteront, dimanche, à Madrid. « Zapatero se fait des ennemis ». « Des milliers de personnes travaillent déjà pour qu'elle ne soit pas appliquée », prévient Benigno Blanco.

Espagne: feu vert gouvernemental à la libéralisation de l'avortement

Le gouvernement socialiste espagnol a approuvé samedi en conseil des ministres un projet de loi controversé de libéralisation de l'avortement, qui permettrait notamment aux jeunes femmes de 16 et 17 ans d'interrompre leur grossesse sans le consentement de leurs parents. Ce projet, qui suscite l'hostilité de la droite et des milieux catholiques, et des réserves au sein même du camp socialiste, va être transmis au parlement, a annoncé la vice-présidente du gouvernement, a annoncé la vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa de la Vega (photo ci-contre).

Espagne : pas d'objection de conscience pour les médecins?

Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamaño, s’est exprimé il y a quelques jours devant les caméras de télévision pour faire savoir qu’à défaut d’une disposition explicite de la loi, les médecins ne pourront pas invoquer une quelconque « objection de conscience » pour refuser de pratiquer un avortement. Refuser de se soumettre aux lois civiles, a martelé le ministre, équivaudrait à de la « désobéissance civile ».

La réduction du délai légal d'avorter en Angleterre prête à ressurgir

Près de 9 candidats du parti Tory anglais sont favorables à la réduction du délai anglais d'avorter, de 24 semaines actuellement à 22 ou 20 semaines. Un avis conforme à celui du leader conservateur David Cameron qui avait soutenu la proposition de loi. Un sondage mené par un site Internet Tory ayant questionné près de 100 candidats aux législatives.

Angleterre : le professeur Stuart Campbell appelle à une réduction du délai légal

Les députés anglais pro-vie et pro-avortement vont se battre bientôt sur un possible amendement à la loi anglaise de 1967 légalisant l’avortement. Le professeur Stuart Campbell explique pourquoi il faut selon lui réduire le délai légal d'avortement. Le professeur Stuart Campbell est un pionnier de l'imagerie en trois dimensions pour l’échographie (cf photographie ci-contre). Il est directeur du département d'obstétrique et de gynécologie de l'académie de médecine du King's College.

 

A Barcelone, Valls s’ingère en espagnol dans la politique intérieure de l’Espagne

 Le Premier ministre français Manuel Valls a défendu mercredi soir à Barcelone la "liberté fondamentale" de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), alors que le gouvernement conservateur espagnol veut restreindre les conditions du droit à l'avortement.

Des milliers de bébés filles avortées au Royaume-Uni

 Une enquête menée par le journal The Independant témoigne d'une sélection du sexe de l'enfant qui concernerait des milliers de foetus. L'Angleterre n'est pas le seul pays européen concerné.

 

Avorter pour avoir un garçon plutôt qu'une fille, un phénomène déjà bien installé dans certains pays d'Asie comme la Chine ou l'Inde, gagne l'Europe.

Nouvelle Loi sur l'avortement à venir en Espagne

Une nouvelle loi en Espagne pourrait bien être votée très bientôt. La révision des lois relatives à l'avortement était dans le programme du parti au pouvoir. Tour d'horizon de toutes les mesures.

Le pape François confirme la condamnation de l'avortement par le Vatican

Le pape François a renouvelé sans aucune concession la condamnation extrêmement ferme de l'avortement. «On ne doit pas s'attendre à ce que l'Église change de position sur cette question. Je veux être tout à fait honnête à cet égard. (…) Ce n'est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine».

Source : le Figaro

De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne

Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.

C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines ethniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".
Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".

L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisamment longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent. 

Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.

 

Sources : AFP (Maureen Cofflard) 07/09/2013 - Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013 via gènéthique
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