Canada

Canada : une infirmière risque sa carrière pour avoir dénoncé l'avortement

"Une semaine après avoir dénoncé publiquement devant son employeur les avortements volontaires qui se pratiquent à l’Hôpital régional Chaleur de Bathurst, Linda Poirier, l’infirmière au Service d’obstétrique du centre hospitalier, ne regrette rien. Lors de la période de questions de la réunion du conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité, mercredi dernier, à Beresford, Linda Poirier s’est avancée au micro pour dire que sa conscience l’a tiraillée à cause du nombre élevé d’avortements, surtout chez les jeunes filles. Elle dit que son geste n’etait pas prémédité et qu’elle a subitement reeesenti le besoin de prendre la parole à ce sujet.  D’autres personnes ont exprimé leur opposition aux interruptions volontaires de grossesses. [...]

«Ils m’ont convoquée pour me dire que j’avais une rencontre avec eux et que je pouvais aviser mon syndicat si je le voulais [...]. Je ne regrette rien.  C’est mon droit d’être humain et de défendre la vie. Mes croyances, mes valeurs, mes convictions restent les mêmes et je vais continuer à les défendre sans démolir personne.»

«Mon coeur me disait de parler. Je n’ai menacé personne et la régie devrait voir qu’elle doit travailler aussi pour aider ces jeunes mamans et papas dont la vie va être marquée, qui ne veulent pas forcément faire ce choix-là, mais qui sont en face d’une réalité où tout le monde dort. S’ils (le réseau) veulent brisser ma carrière à cause de cela, qu’ils la gardent parce qu’une vie humaine vaut plus que ça», a ajouté cette mère de six enfants et grand-mère."

Source : nbrighttolife.ca

Ottawa : des milliers de personnes marchent contre l'avortement

Est-ce un avant-goût de ce que les quatre prochaines années du gouvernement conservateur majoritaire généreront? Près de 7000 personnes selon Le Devoir, 9 000 selon journalmetro se sont réunies hier sur la colline parlementaire à Ottawa pour la grande marche annuelle pro-vie.

Canada : le lobby anti-avortement qualifié de «trop proche» du gouvernement conservateur

Le lobby canadien de lutte contre le droit à l'avortement a une influence croissante et significative sur le gouvernement conservateur, et cela pose un grave danger pour les droits à l'avortement, affirme la Coalition pour le Droit à l’Avortement au Canada.

Harper ne touchera pas à l'avortement

Un gouvernement conservateur réélu, même majoritaire, ne va pas criminaliser l'avortement a promis Stephen Harper. En tant que premier ministre d'un gouvernement minoritaire, il avait déjà promis de ne pas y toucher, mais plusieurs craignaient tout de même que ce sujet controversé ne soient remis à l'ordre du jour par un gouvernement détenant une majorité de sièges au Parlement, et donc en position de force pour imposer ses projets de loi. Un député conservateur avait déposé un projet de loi privé qui visait à criminaliser le fait de pousser une femme à se faire avorter, perçu par certains comme une première brèche dans la légalité de l'avortement. Le projet a été rejeté lors d'un vote en décembre dernier, Stephen Harper votant même contre.

Source: cyberpresse

Une mère porteuse tenue d'avorter un bébé trisomique

Un couple canadien a demandé à la mère enceinte de leur enfant d'avorter lorsqu'ils ont appris que celui-ci était probablement atteint de trisomie 21. La mère porteuse était toutefois déterminée à mener la grossesse à terme. Cela a provoqué des questions épineuses au sujet du contrat qu'ils ont passé. Aucun des trois n'avaient envisagé ce scénario avant la grossesse.

Pas de fonds pour l'avortement, tranche à nouveau Ottawa

Le gouvernement Harper n'a pas changé d'idée. Il refuse toujours de financer l'avortement dans les pays en voie de développement, a tranché Dimitri Soudas, le porte-parole du premier ministre, qui a dû clarifier les propos de la ministre fédérale de la Coopération internationale, Bev Oda. La ministre s'est aventurée dans des eaux troubles lorsqu'elle a affirmé jeudi que le Canada appuyerait indirectement les interruptions de grossesse volontaire dans les pays où la procédure est légale.

Le journal Ottawa Citizen a rapporté les propos de la ministre conservatrice dans un article suggérant qu'elle se montrerait prête à financer les «infrastructures permettant l'avortement».

Bev Oda, toujours selon le quotidien, a soutenu qu'elle pourrait renouveler le financement de l'organisme «International Planned Parenthood», qui offre des conseils au sujet de la planification familiale et de la santé de la reproduction, incluant l'avortement.

Ces commentaires laissaient présager une étonnante volte-face de la part du gouvernement Harper, qui a martelé tout le printemps que le financement de l'avortement ne faisait pas partie de l'initiative de Muskoka sur la santé maternelle et infantile, présentée par Stephen Harper lors du Sommet du G8.

Mais le porte-parole du premier ministre, Dimitri Soudas, a rectifié le tir par la suite.

«L'objectif de notre initiative sur la santé maternelle est de sauver les vies des mères et des enfants», a-t-il plaidé lors d'une entrevue.

«Nous avons été très clairs sur le fait que nous ne financerons pas l'avortement.»

La porte-parole de la ministre Oda, Jessica Fletcher, a affirmé que les propos de la ministre avaient été «sortis de leur contexte» et qu'ils «ne représentaient pas la position du gouvernement».

Source : La presse canadienne

Des avortements très tardifs au canada

Chronique du blogueur Richard Martineau : L’histoire pathétique de Dominique Cottrez qui a étranglé ses huit bébés à la naissance scandalise — avec raison — tout le monde. Je ne me ferai pas d’amis, mais ça ne fait rien, je pose quand même la question : Quelle est la différence entre une femme qui tue ses bébés à la naissance, et une femme qui se fait avorter à 23 semaines de grossesse, alors que le bébé qu’elle porte dans son ventre pourrait être viable ?

Financement de l'IVG : soutien des Québécois au refus canadien

Un sondage pancanadien d'Ipsos-Reid mené du 17 au 21 juin 2010 à la demande du site Canada.com montre que 40% des répondants québécois soutiennent la décision du gouvernement canadien de ne pas financer les avortements dans les pays en voie de développement. Selon Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, il est rare que les initiatives du gouvernement de Stephen Harper reçoivent un soutien aussi élevé. Il ajoute qu'il est décevant que les médias québécois n'aient pas relayé ce fait.

Canada : pas de détails sur les chiffres en Colombie-Britannique

Le gouvernement de la Colombie-Britannique ne sera pas forcé de détailler le nombre d'avortements pratiqués dans chaque établissement de santé. Le commissariat à l'information de la province a rejeté une demande de la Campaign Life Coalition qui voulait savoir combien d'interruptions de grossesse sont faites chaque année à l'hôpital de Kelowna et à l'hôpital général de Vancouver.

Depuis 2001, ces données ne sont plus du domaine public pour "protéger les travailleurs de la santé qui pourraient être agressés par des opposants à l'avortement". Les chiffres sur l'avortement sont tout de même disponibles pour l'ensemble de la province. En 2005, un peu moins de 15 000 interruptions de grossesse ont été faites en Colombie-Britannique, selon Statistique Canada.

Source : Radio-Canada

Le débat sur l'avortement est rouvert et doit le rester, dit le cardinal Ouellet

Les gouvernements doivent mieux financer les groupes d'aide aux femmes qui sont d'allégeance pro-vie, plaide maintenant le cardinal Marc Ouellet. Marc Ouellet estime qu'il a été mal compris et qu'on a retenu seulement une partie de son intervention. «On a pris une phrase et on en a fait une arme pour me discréditer.» Le 15 mai dernier, lors d'une conférence devant 200 militants pro-vie, Marc Ouellet avait demandé pourquoi une femme victime de viol devrait commettre un crime à son tour en se faisant avorter.

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