Brèves
Comme annoncé au printemps 2011, la députée UMP Bérangère Poletti a déposé à l'Assemblée nationale, le 14 novembre 2011, une proposition de loi visant à faciliter l'accès des mineures à l'IVG et à la contraception, en garantissant notamment la gratuité et l'anonymat à celles qui le souhaitent. Pour ce faire, les professionnels de la santé devraient établir une facturation spécifique, afin que le remboursement par l'Assurance-maladie soit tenu secret et n'apparaisse pas sur le décompte des parents de l'adolescente. La proposition de loi prévoit aussi de renforcer l'éducation sexuelle à l'école en la rendant obligatoire. Enfin, elle préconise que des IVG médicamenteuses par les sages-femmes soient autorisées dans certaines régions à titre expérimental.
Pourtant, Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, a affirmé fin octobre dernier son "opposition ferme" à cette proposition de loi. Parallèlement au lancement de la campagne de l'INPES "Choisir sa contraception", qui a pour objectif de faire connaître les alternatives au "tout-pilule", la secrétaire d'Etat a souligné qu'il ne fallait pas "court-circuiter le rôle des parents". Plusieurs associations familiales se sont également prononcées contre "une ingérence dans la vie de famille et un non-respect du rôle des parents". Enfin, suite à des études récentes, Nora Berra a manifesté son inquiétude face à la "toxicité" de certains contraceptifs.
Source : revue de presse gènéthique
La Russie détient le taux d'avortements le plus élevé au monde avec 1,7 million d'IVG par an. Le déclin démographique que connaît le pays, avec un taux de fertilité bas, pourrait s'expliquer par le recours répété à l'avortement, utilisé comme "méthode contraceptive". Cette pratique a un impact important sur la santé des femmes : 200 000 Russes deviennent stériles après des IVG.
"Le nombre d'IVG constitue le fléau de notre système de santé. C'est notre honte", a déclaré Leïla Adamyan, gynécologue en chef de Russie, à l'occasion des assises médicales francorusses en été 2011. "Mais grâce aux efforts entrepris, nous avons réussi à faire baisser ce taux, y compris chez les adolescentes". En outre, ajoute-t-elle, le taux de mortalité maternelle diminue de 6% à 7% chaque année. Bien que des disparités subsistent, le pays est "sur la bonne voie, de même pour la mortalité infantile", conclut le Pr Adamnyan.
Source : Le Quotidien du médecin.fr 09/11/11 via la revue de presse gènéthique
Les électeurs du Mississippi se prononceront mardi sur un amendement faisant de l'embryon un être humain à part entière, ce qui interdirait l'avortement et pourrait rendre illégales certaines méthodes contraceptives.
Selon de récents sondages, cet amendement à la constitution d'un des Etats les plus conservateurs du pays, bénéficie d'un large soutien au sein de la population. Il compte aussi avec l'appui de nombreux responsables locaux et notamment avec celui des candidats démocrate et républicain au poste de gouverneur, dont l'élection aura lieu mardi.
Des référendum similaires ont déjà été organisés dans le Colorado, mais ils ont abouti au rejet des amendements proposés.
Source: LCI
La grande Marche pour la Vie parisienne aura lieu le dimanche 22 janvier 2012. Le rendez-vous est fixé à 14 h 30 Place de la République dans le dixième arrondissement.
Cf. le pdf attaché ci-dessous pour plus d'informations.
Source : Choisir la Vie
Une jeune femme chinoise est morte la semaine dernière des suites d’un avortement forcé dans le cadre de la politique de l’enfant unique. Jihong Ma était « enceinte sans permis » alors qu’elle avait déjà une petite fille : elle a été embarquée par une dizaine de fonctionnaires du planning familial et avortée de force à 6 mois de grossesse. Sa famille l’a retrouvée morte dans la salle de travail. Les faits ont été révélés par un site chinois et rendus publics par l’avocate américaine Reggie Littlejohn, présidente deWomen’s Rights without Frontiers, une organisation qui dénonce, preuves à l’appui, la barbarie de cette « guerre contre les femmes » menée par les autorités chinoises.
Source : Présent
Le site Alternativelibertaire.org revient sur les évènement qui ont émaillés la manifestation de l'association SOS tout-petits venus prier contre l'avortement devant l'hôpital de Tenon à Paris dans le Xe arrondissement. L'association entendait ainsi protester contre la réouverture du centre d'interruption volontaire de grossesse (CIVG) obtenue par un collectif d'associations majoritairement féministes. La première d'une série de quatre manifestations.
Ainsi, considérant cette association comme une "menace", revenant sur les "deux cent personnes" le 17 septembre dernier "pour barrer la route aux intégristes et les chasser". Les manifestant s'en prennent à la police et au gouvernement qui a pourtant réouvert le centre en dénonçant une "complicité des autorités". Ainsi, les CRS, selon la même source, auraient été obligés de charger plusieurs fois pour défendre la trentaine de militant de SOS tout-petits sous la "pression" du collectif.
Le site appelle désormais à une nouvelle mobilisation demain 15 octobre.
Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article4437
Créé en mai 2008, soit il y a un peu plus de trois ans, Avortementivg.com a tout de même attiré plus de 400 000 visiteurs uniques pour plus d'un million de pages vues.
Avec plus de 70 vidéos sur sept plates-formes vidéos comme Youtube, c'est également plus d'un million de visionnage qui a été recensé.
Preuve d'un réel besoin d'information sur le sujet de l'avortement, un sujet qui manque d'acteurs spécialisé capable d'un regard critique.
La rédaction.
Antoine Joly, ambassadeur de France au Nicaragua, s’est mobilisé pour l'avortement, par une déclaration écrite manifestant son soutien aux demandes de dépénalisation de l’avortement et dénonçant la loi du Nicaragua qui a repénalisé toutes les formes d’avortement volontaire en 2006. Il affirme que le nombre d’avortements est plus important dans les pays qui l’interdisent, alors que la légalisation de l’avortement, partout dans le monde, est toujours allée de pair avec leur augmentation.
Il ajoute que les avortements illégaux sont très dangereux pour la vie des femmes qui y ont recours et, en même temps, il félicite le Nicaragua pour ses efforts en faveur de la santé des femmes, rappelant que le ministère de la Santé de ce pays a reçu le Prix Amérique 2011 de l’ONU en reconnaissance de sa « stratégie des Maisons maternelles » qui a fait chuter le taux de mortalité maternelle de quelque 35 % au cours des 5 dernières années… Soit les années pendant lesquelles le Nicaragua a interdit totalement l’avortement !
Source : Le Salon Beige
Selon une information du quotidien suisse La Tribune de Genève, un homme est passé mercredi devant le tribunal correctionnel de Lausanne pour avoir contraint son épouse à avorter. «J’avais le choix. Ou bien je signais le papier, ou bien il me tuait tout de suite. C’est ce qu’il m’avait dit», a déclaré la victime. Bien que les faits remontent à 2007, la jeune femme est encore sous le choc : « aujourd’hui encore, j’ai de la peine à m’approcher des enfants, surtout les petits garçons», confie-t-elle. Sa grossesse a été interrompue à la 15ème semaine. Elle avait embarqué pour Istanbul avec son mari où un avortement a été pratiqué dans une clinique. Ce dernier, ressortissant turc, avait choisi le pays d’origine du couple pour avorter, le CHU de Lausanne ayant refusé de pratiquer l’avortement. L’époux affirme avoir agi pour « sauver » son couple, ne voulant pas d’un enfant « trop tôt ». Résultat, l’enfant a été avorté et le couple a divorcé.
En Suisse, le fait de mettre un terme à la grossesse d’une femme sans son consentement est puni de 10 ans d’emprisonnement.
Source : ndf.fr
En Grande-Bretagne, la députée du Mid-Bedfordshire, Nadine Dorries, s’apprête à déposer un amendement pour modifier les règles de l’accès à l’avortement en Grande-Bretagne.
Après avoir déposé en 2008 une proposition de loi, finalement rejetée mais qui avait été soutenue par plusieurs ministres importants de l’actuel gouvernement, pour abaisser le délai maximum pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de 24 à 20 semaines, elle se concentre désormais à la prise en charge des entretiens pré-IVG.
Ceux-ci seraient en effet l’objet de conflits d’intérêts puisqu’ils sont menés par les cliniques dont les avortements contribuent au chiffre d’affaires. Elle propose donc que ce conseil soit externalisé vers des organismes indépendants et qu’un délai de réflexion pouvant aller jusqu’à 10 jours soit requis pour les femmes faisant une demande d’IVG. Nadine Dorries espère ainsi réduire de 30% le taux annuel d’avortements, soit passer de 200 000 à 140 000. La proposition est soutenue par le ministre de la Santé du gouvernement de David Cameron.
Source : Le Figaro
La Conférence des évêques américains (USCCB) vient de faire paraître l’édition 2012 du document Forming Consciences for Faithful Citizenship, qui est une sorte de “guide” pour l’électeur catholique que les évêques diffusent depuis 1976, environ un an avant les échéances électorales et, notamment, l’élection présidentielle.
Cette nouvelle édition ne semble pas se singulariser beaucoup de celle qui avait été publiée voici quatre ans, si ce n’est qu’elle s’orne d’une nouvelle introduction dans laquelle l’épiscopat donne les six points à avoir en mémoire au moment du vote : avortement, liberté religieuse, mariage traditionnel, réforme de l’immigration, lutte contre la pauvreté et la guerre.
Commentant ce document, le Washington Post, non sans raison, signale que la priorité donnée par les évêques à la question de l’avortement ne correspond pas à celle de la totalité de l’électorat catholique. Le quotidien rappelle la priorité donnée par de nombreux catholiques à la question de la « justice sociale », sans toutefois s’aviser que le droit de naître est la première justice qu’une société puisse accorder à ses membres…
Les évêques ont donc pris soin de bien préciser les choses : « En tant que catholiques nous ne sommes pas des électeurs sur un seul point [en l’occurrence l’avortement]. La position d’un candidat sur un seul point n’est pas suffisante pour lui valoir un soutien électoral. Toutefois, la position d’un candidat sur un seul point qui implique un mal intrinsèque, comme, par exemple le soutien à la légalité de l’avortement ou la promotion du racisme, peut légitimement conduire un électeur à refuser son vote à un tel candidat ».
La chose est dite subtilement mais clairement : un catholique ne peut jamais voter pour un candidat qui soutient la légalité de l’avortement : cette seule position le disqualifie. En ce sens, le guide 2012 me semble plus clair que le précédent. Toutefois, l’impact de ce document épiscopal est relativement limité. Une étude récente montrait que seulement 16 % des catholiques avaient connaissance de l’existence de ce document mais que chez les trois quarts de ces catholiques, il n’avait eu aucune influence sur leur vote.
Source : Riposte-catho
Pour lancer un référendum, il faut recueillir 100 000 signatures dans toute la Confédération helvétique. Les adversaires de l’avortement ont déposé, le 1er juillet dernier, à la Chancellerie fédérale à Berne 111 000 signatures en faveur d’une initiative baptisée « Financer l’avortement est une affaire privée ». Les promoteurs de l’initiative sont des particuliers, dont quelques membres de l’Union démocratique du centre, comme Peter Föhn, député du canton de Schwyz. Les organisateurs ont trouvé des renforts auprès du Parti évangélique, mais aussi chez certains démocrates-chrétiens et radicaux.
Ils ne veulent pas s’attaquer directement à l’avortement, dépénalisé en 2002, mais à son remboursement. Pour Valérie Kasteler-Budde, coprésidente du Parti évangélique genevois, cette participation financière est une forme de collaboration à l’avortement qui peut heurter les consciences.
Si cette initiative passait en 2012, le nombre d’avortements, selon les partisans de l’initiative, pourrait diminuer d’un demi-millier par an et l’assurance-maladie réaliserait une économie d’environ 20 millions de francs suisses (16 millions d’euros) par an.
Source : bulletin mensuel de l'association Droit de Naitre
Au Liechtenstein, le Prince règne conjointement avec le peuple. Avec 53% des votants s’exprimant contre l’initiative dépénalisant l’avortement, on a pu constater dimanche 18 septembre que l’un et l’autre savait s’entendre.
Dans ce petit Etat de 160 km², le Prince, le peuple, le gouvernement et l’Eglise, les 4 piliers de ce territoire, se sont tous prononcés contre la dépénalisation de l’avortement.
L’article 2 de la Constitution du Liechtenstein, qui énonce clairement « la puissance de l’État est incarnée par le Prince régnant et par le Peuple et doit être exercée conjointement », est on ne peut mieux illustré par le résultat du vote de dimanche.
Le Prince Aloïs avait annoncé qu’il mettrait son veto si l’initiative était adoptée. Dimanche, le peuple et le Prince ont parlé d’une seule voix. Déjà en 2003, le Prince régnant annonçait qu’il partirait si la réforme constitutionnelle étendant ses pouvoirs n’était pas adoptée. Résultat ? 64% des Liechtensteinois ont soutenu leur Prince. « Alois de Liechtenstein ira contre l’avis de son peuple », avait titré il y a quelques semaines l’agence de presse APIC. N’en déplaise à l’APIC, au Liechtenstein, l’avis du peuple et celui du Prince concordent bien souvent.
Source: http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/19-09-2011/liechtenstein-prince-et-peuple-contre-lavortement
Un Conseil de la commission européenne a approuvé une proposition de directive européenne interdisant aux futurs parents de connaitre le sexe de leur enfant avant la naissance. Cette directive a été proposée dans le but de lutter contre les avortements sélectifs en fonction du sexe de l’enfant.
En effet, le nombre d’avortements d’enfants de sexe féminin prend des proportions inquiétantes dans les anciens pays membres de l’URSS.
Cette directive européenne, qui serait applicable à tous les Etats membres de l’Union Européenne, risque pourtant d’être difficilement applicable et très fortement contestée par les médecins et parents concernés.
Source : 7sur7.be 12/09/11 via la revue de presse gènéthique
Le Conseil Constitutionnel vient à nouveau d’invalider la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes (décision du JO 11 août 2011). Dans un communiqué, le Collectif "Sages-femmes de demain" s’est "réjoui de cette décision du Conseil constitutionnel qui rejoint pleinement sa préoccupation. Une telle mesure, qui représente un bouleversement pour la profession de sage-femme ne peut se décider à la sauvette dans un texte législatif qui ne concerne pas directement la profession".
Le Collectif dénonce une mesure "qui dénature la profession" et avait été introduite au cours de l’examen de la proposition de loi HPST sans débat. Il appelle à rester vigilants : "les promoteurs de ce bouleversement vont certainement tenter de l’obtenir, et peut-être ces toutes prochaines semaines".
Source : Famille Chrétienne 17/09/11 – Sages-femmes.info 15/09/11