Brèves
Le quotidien Le Parisien relate les propos de Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne responsable de l'unité d'orthogénie à l'hôpital Cochin-Saint-Vincent-de-Paul. Détenant le "privilège d'aider les autres [femmes] à avoir le nombre de grossesses qu'elles veulent", "Comme dans une épicerie, elle consulte avec un panier en osier. 'Je mets tout dedans, pilule, éponge, anneau, bâton ou gel contraceptifs, stérilet, spermicide. Et je dis à mes patientes : Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?' " Une attention particulière est portée afin qu'il y ait "peu de chance qu'une femme qui souhaite se faire avorter croise le ventre rond d'une future mère. Pas la peine de brouiller les images". Lors de la consultation pour mineurs, l'équipe voit régulièrement "passer les mêmes profils déboussolés" : dans ce centre d'IVG, pas moins de 20% des patientes ont moins de 19 ans. Les femmes qui viennent sont aussi "victimes des aléas de la vie" : "Avec la crise, les contraintes sont fortes. Comment garder un bébé quand on est en CDD, que le couple vacille ? Dans leur trajectoire, la contraception est compliquée, pas forcément une priorité. Plus elles sont précaires, plus elles peinent à se protéger d'une grossesse non désirée" explique Sophie Gaudu.
Source : Le Parisien
La ministre de la Santé Madame Roselyne Bachelot envisage de nouvelles mesures pour "garantir un accès à l’IVG" sur tout le territoire. Les agences régionales de santé devront ainsi mailler le territoire pour que toutes les femmes soient prise en charge encore plus rapidement et la rémunération des établissements de santé pratiquant les IVG sera relevée de 10%.
Un volet prévention prévoit également que les jeunes filles puissent consulter gratuitement et anonymement un médecin généraliste pour accéder à la contraception.
Ces mesures sont motivées par un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, rendu public la semaine prochaine, qui met en lumière de fortes disparités régionales dans la prise en charge des IVG.
Source : AFP via ra-santé
Le Parlement Européen doit voter une résolution du conseil de l'Europe visant "à encourager une politique de réduction démographique" notamment au moyen de l'avortement. Celle-ci s'intitule "Quinze ans après le Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement", c'est-à-dire la Conférence du Caire. Ces deux rapports parlementaires seront débattus et votés respectivement mercredi 27 et vendredi 29 janvier 2010 à Strasbourg.
Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour la Justice et les Droits de l'Homme (European Center for Law and Justice, ECLJ), constate que promouvoir l'avortement, "comme moyen de contrôle démographique et de planning familial" constitue une violation "des valeurs fondamentales sur lesquelles est construit le Conseil de l'Europe. Cette promotion va à l'encontre de la protection de la vie humaine et de la dignité, ainsi que du respect de la souveraineté nationale". Il précise que la résolution "se fonde sur une idéologie néo-malthusianiste en ce qu'[elle] insiste sur la nécessité particulière de limiter les naissances dans les pays pauvres". Le Programme d'action de la Conférence du Caire n'a pourtant "pas créé de 'droit' à l'avortement et a laissé aux Etats le soin de décider du degré de protection dont bénéficie l'enfant à naître dans leur pays".
Source : Zenit.org via Gènéthique
Le comité "Financer l'avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base" est composé de représentants de l'UDC, du PDC, des partis protestants PEV et UDF, mais aussi du PLR (les conseillers nationaux nidwaldien Edi Engelberger et thurgovien Werner Messmer). Objectif : porter cette cause devant référendum.
Source : Romandie
Une étude remise au pouvoirs publics avant Noël mais seulement rendue publique ces derniers jours atteste que depuis début 2007, date à partir de laquelle une échographie totalement prise en charge par les assurances sociales est systématiquement proposée aux femmes enceintes à la 20e semaine de grossesse, le nombre d'avortements a fortement augmenté pour les bébés atteints de spina bifida et d'hydrocéphalie. Ces avortements ne sont pas comptabilisés en tant que tels : on parle d'enfants « morts nés » à la 22e semaine, le nombre d'enregistrements de ces naissances ayant donc fortement progressé en 2007 par rapport à 2006. Il semble également que le nombre d'enfants atteints d'un « bec de lièvre » (fente labiale) d « morts-nés » ait progressé sur la période 2005-2007, et que le nombre d'enfants nés vivants atteints de cette affection ait diminué, sans que la corrélation soit aussi forte, affirme le rapport.
L'échographie du 2e trimestre a clairement pour but de dépister des anomalies fœtales ; elle permet la mise en place d'un eugénisme public qui ne dit pas son nom, la responsabilité des décisions étant portée par les mères ou les couples qui décident « personnellement » (mais sous quelle pression médicale ?) de recourir à un avortement dit « médical ».
Source : blog de Jeanne Smits, rapport
"L'avortement me paraît une agression contre la vie, mais dans certains cas il est inévitable." a déclaré Sebastian Pinera qui vient d'être élu président de la République au Chili. Cet homme d'affaires est le premier chef d'État de droite de l'après-Pinochet, dans une Amérique du Sud très fortement marquée à gauche.
Source : le Figaro
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé qu’il allait biffer l’article sur la dépénalisation de l’avortement Plan national pour les droits humains adopté fin décembre. Il réagit ainsi aux vives critiques, exprimées notamment dans les milieux catholiques, rapporte le 12 janvier la presse brésilienne. De cette façon, les interruptions de grossesse ne seraient autorisées qu’en cas de mise en danger de la santé de la mère.
Source : kipa/apic
Il naît 112 garçons pour 100 filles dans le pays, a calculé le Département de la Population et du Planning Familial de Ho Chi Minh Ville. Celui-ci ajoute que ce déséquilibre du ratio sexuel ne pourra que s’accentuer si aucune mesure n’est appliquée. Dans les 20 à 30 prochaines années, ce sont ainsi 4,3 millions hommes vietnamiens qui pourraient ne pas trouver d’épouse, cite le quotidien Tuôi Tre. Bien qu’il soit interdit par la loi, l’avortement sélectif – notamment par ultrasons – en faveur des garçons est toujours pratiqué par un grand nombre de parents.
Source : Courrier International
LifeSiteNews a analysé le dernier rapport d’activité de la Fédération internationale du Planning familial (IPPF) portant sur l’exercice 2008-2009. Si le chiffres d’affaires est en très légère baisse (de 120 millions de dollars en 2007 à 119,7 millions en 2008), l’activité du géant de la « santé reproductive » revendique une activité en hausse sur tous les plans : distribution de préservatifs, services de soutien légal et avortements provoqués.
Le Planning familial international a doublé le nombre d’avortements fournis de 2007 à 2008, fournissant un total de 1.134.549 d’interventions à travers le monde, dont 428.000 pour des « jeunes ». Il s’agit là d’avortements directs pratiqués dans des cliniques ou des centres spécialisés (ce type d’activité n’existe pas dans le cadre de la fédération française du Planning familial) ; ce chiffre macabre n’inclut donc pas les services d’aide à l’avortement rendus dans tous les coins du globe pour guider des femmes vers des avortoirs légaux sur place ou dans des pays voisins.
L’IPPF estime qu’il faudrait davantage de fonds pour pouvoir y répondre en procurant encore plus d’interventions, et l’organisation annonce vouloir s’avancer sur un terrain nouveau pour elle pour lever de nouveaux fonds : la « dynamique de population » et le « changement climatique ».
Source : LifeSiteNews, tradution le Blog de Jeanne Smits
Les deux Grands rabbins d'Israël se sont élevés contre les avortements en Israël en soulignant, dans une lettre, qu'"ils retardent la rédemption messianique", a indiqué mardi le journal en ligne Y-Net.
Dans cette lettre adressée à toutes les communautés juives d'Israël, le Grand rabbin ashkenaze Yona Metzger et son co-disciple sépharade Shlomo Amar dénoncent "cette véritable épidémie, qui coûte chaque année la vie à des dizaines de milliers de juifs".Quelque 50.000 interruptions de grossesse sont recensées chaque année en Israël, dont 20.000 réalisées dans des conditions illégales, soulignent les deux dirigeants spirituels.
Source : Le Figaro
Le député de la Drôme Hervé Mariton reconnaissait que l’avortement ne pouvait demeurer un sujet tabou et que la question devait de nouveau être abordée sans passion et sans faux-semblant (Le Figaro, 16 juillet). Malgré une diffusion massive de la contraception en France, le taux d’IVG reste très important, proportionnellement deux fois plus élevé qu’en Allemagne par exemple. Les pouvoirs publics ont récemment manifesté leur inquiétude en raison d’un recours accru chez les jeunes femmes de moins de 20 ans. De même, le syndrome post-avortement commence à percer la chape de plomb qui le recouvrait. Enfin, de nombreuses associations font état d’un manque de liberté dans le choix des femmes confrontées à une grossesse imprévue, un constat qui trouve écho dans les discours de certains médecins pourtant eux-mêmes favorables à l’IVG. Aucune alternative n’est véritablement proposée, le droit à une information loyale est quasiment inexistant.
Plusieurs conférenciers nourriront la réflexion des participants dans un colloque le 9 janvier prochain :
Mgr Jacques Suaudeau, directeur scientifique de l’Académie pontificale pour la Vie, Caroline Roux, secrétaire de l’Alliance pour les droits de la Vie, le Père Jean-Régis Fropo qui a publié un ouvrage sur le syndrome post-avortement, Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse, analyste de la revue Liberté politique.
Source (et programme de la journée) : Liberté Politique
Par un acte budgétaire portant sur plus d'un million de millions de dollars de fonds publics pour 2010, Barack Obama a donné le feu vert au District of Columbia (Washington DC) pour financer l'avortement en faveur des femmes à faibles revenus, levant l'amendement Dornan qui dépuis 13 ans l'interdisait sauf en cas de viol, d'inceste ou de danger pour la vie de la mère. Peut-être pour contrebalancer l'amendement pro-vie interdisant l'utilisation de fonds pour l'avortement dans la future loi de la santé ?
L'acte débloque également quelque 700 millions de dollars en faveur du «planning familial » promu à l'étranger par des groupes qui y associent l'avortement, ou de groupes fournissant directement, toujours à l'étranger, des avortements, comme le Planning familial international. Le Fonds des nations unies pour la population est également bénéficiaire à hauteur de 55 millions, qui a soutenu et assisté la Chine dans son violent programme de l'enfant unique.
Source : LifeNews, traduction Le blog de Jeanne Smits
Une pilule du lendemain est depuis aujourd'hui délivrée pour la première fois sans ordonnance dans les pharmacies d'Autriche pour "limiter le nombre de grossesses non désirées et d'avortements", a annoncé le ministère de la Santé. Elle est accessible "aux femmes de tous âges, sans ordonnance", a souligné le ministère.
Le feu vert se limite à la pilule appelée localement Vikela, élaborée par le groupe français HRA Pharma. Sa substance active est le levonorgestrel (nom commercial en France: NorLevo). Sa délivrance doit toutefois s'accompagner d'une séance d'information de la cliente, a précisé le ministère. Le pharmacien doit notamment rappeler que la pilule du lendemain est un médicament d'urgence qui ne peut se substituer à la contraception, et lui recommander de consulter un gynécologue.
La mise en vente libre de la Vikela répond à une demande ancienne de la société autrichienne Gerot, qui en assure la distribution dans le pays.La libéralisation du médicament avait été bloquée par la précédente ministre de la santé Maria Rauch-Kallat, en raison de résistances au sein de son parti démocrate-chrétien. Son successeur, le social-démocrate Alois Stöger, avait promis de faire du dossier l'une de ses priorités.
Source : Le Figaro
Les députés espagnols ont adopté jeudi par 185 voix contre 158 un projet de loi du gouvernement socialiste Zapatero assouplissant la législation actuelle sur l'avortement.
Le texte autorise l'interruption volontaire de grossesse à la demande jusqu'à la 14e semaine. La législation actuelle, qui date de 1985, a légalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines en cas de viol, et 22 en cas de malformation foetale.
Le texte voté jeudi va maintenant être présenté au Sénat. Il devrait également être adopté, malgré la vive opposition qu'il suscite.
Source : AP via Yahoo News
Les évêques espagnols ont estimé vendredi que l'avortement, en passe d'être libéralisé en Espagne par le gouvernement socialiste, devrait être considéré, au contraire, comme "un délit". Le secrétaire général de la conférence épiscopale Juan Antonio Martinez Camino, a déclaré lors d'une conférence de presse que l'avortement était un "péché gravissime" et qu'il "ne comprenait pas comment le fait de supprimer la vie d'un être humain innocent (...) ne soit pas aussi un délit".
Source : La Croix