Brèves
Le 19 avril 2010 aux Etats-Unis, dans l'état de l'Oklahoma, le Sénat a adopté plusieurs propositions de loi contre l'avortement. Si elles entraient en vigueur, elles permettraient aux médecins de ne pas divulguer les résultats d'analyses prénatales sur des malformations du foetus. Bien que certaines de ces lois ne soient pas encore adoptées par la chambre basse du Parlement de l'Oklahoma, une partie du dispositif législatif a été transmis à Brad Henry, gouverneur de cet état, apte à les promulguer. Certains textes demanderaient notamment aux femmes d' "écouter une description détaillée de la vie du foetus".
Ces propositions de loi interviennent peu après l'adoption de dispositions interdisant l'avortement après 20 semaines de grossesse dans l'état du Nebraska.
Source : Romandie News via la synthèse de presse gènétique du 22 avril
Entre le 17 mai et le 2 juin prochain, l’Alliance pour les Droits de la Vie réalise la Tournée bioéthique 2010, et fera étape dans 9 grandes villes de France, sous le titre :
Naître ou ne pas naître, de l’avortement au bébé à tout prix.
Seront évoqués les sujets de bioéthique, à l’approche de la révision des lois, ainsi que l’avortement et sa prévention. Voici le calendrier des étapes, chaque soirée à lieu de 20h30 à 22h30 :
- Bordeaux : 17 mai, Athénée municipal,
- Marseille, 18 mai, Parc Chanot,
- Toulon, 19 mai, Palais Neptune
- Nice, 20 mai, Centre universitaire méditerranéen
- Reims, 25 mai, Reims Management School
- Nancy, 26 mai, Salle Raugraff,
- Rouen, 31 mai, Rouen Business School
- Dijon, 1er juin, Palais des Congrès
- Paris, 2 juin, à la Mutualité
Source : ADV.org
La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a accepté la démission de l'Ordre du Canada d'un militant contre l'avortement. L'ancien inspecteur de police Frank Chauvin a remis sa médaille afin de protester contre la nomination en 2008 du Dr Henry Morgentaler, notoirement en faveur de l'interruption volontaire de grossesse.
M. Chauvin, qui été décoré de l'Ordre du Canada en 1987, a soutenu qu'il ne voulait pas être associé au médecin et à sa position sur cette question. Le détective à la retraite de Windsor, en Ontario, est un fervent catholique père de 10 enfants maintenant adultes. Très actif sur le plan communautaire, il a notamment financé un orphelinat pour filles à Haïti et travaillé avec plusieurs organisations pour aider les plus démunis au Canada comme à l'étranger.Il est loin d'être le seul à avoir rendu sa médaille à cette occasion.
Source : la presse Canadienne via Yahoo News
Benjamin Izarn, des Etudiants pro-vie, répondait à Liberté Politique :
Nous sommes remplis d’espoir ! Qui n’a pas été étonné par le fait qu’en quelques mois seulement les EPV — partis de rien — rassemblent 12 équipes et 300 membres actifs, plusieurs milliers d'étudiants intéressés et de soutiens… Notre combat est gagné d’avance : que pourra en effet faire la culture de mort contre une jeunesse unie et joyeuse ? De plus en plus de personnes tentent à leur manière de pourfendre le système du « tout-avortement correct », cette prison mentale qui va pousser un ministre de la Santé à considérer l’avortement comme « une composante obligatoire de l’offre de santé », à doubler le forfait-avortement, un Conseil régional à subventionner la campagne de pub des lobbys pro-avortement — 300 000 € dépensés chaque année par le Conseil régional d’Ile-de-France pour la campagne « Un droit, mon choix, notre liberté » …— sans jamais chercher à répondre à la détresse de femmes qui souvent voudraient garder leurs enfants et réclament des aides pour s’en sortir, sans jamais tenter de responsabiliser les futurs pères quant à l’importance de leur rôle. [...] Selon le sondage IFOP-ADV, 85% des femmes se disent en effet favorables au droit à l’avortement. On pourrait penser notre cause vaine, inutile et passéiste… mais il n’est en rien. Nous menons un combat d’avant-garde dicté par un amour profond pour la Vie, un respect accordé à chaque personne humaine, un cri contre l’injustice qui pousse chaque jour des femmes à commettre un acte traumatisant, sans que la société n’ait voulu leur proposer une autre solution. Ce même sondage énonce d’ailleurs que 60% des femmes pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter l’IVG, ce que nous nous efforçons d’obtenir. [...] Il est important pour nous de réoccuper l’espace public en multipliant les happenings, actions de rue, c’est un excellent moyen de sensibiliser la population aux problématiques liées à l’accueil de la Vie et leur montrer ainsi qu’une jeunesse dynamique ne laissera plus ses frères et sœurs mourir dans l’abandon et fera tout pour promouvoir de réelles alternatives à l’avortement.
Source : Chretiente.info l'article complet sur Liberte Politique.com
Selon la presse brésilienne, c'est une première : la condamnation pénale, en fin de semaine dernière, de plusieurs personnes accusées d'avoir participé à des avortements illégaux à Campo Grande, dans l'Etat du Mato Grosso do Sul, à la demande d'un jury populaire composé de quatre femmes et trois hommes. Les peines prononcées sont présentées comme assez légères, aucune des accusées n'étant en état de récidive.
L'affaire remonte à 2007, date à laquelle une enquête télévisée révélait qu'une clinique de planning familial de la ville de Campo Grande était le cadre d'avortements illégaux à grande échelle. Une descente policière allait permettre la saisie de plus de 10.000 fiches de patientes, pour, semble-t-il, autant d'avortements, des stocks de drogues abortives, et quelque 1.500 dossiers comportant des indications précises sur les personnes traitées et le déroulement de l'intervention. La propriétaire de la clinique, le Dr Neide Mota Machado, fut aussitôt rayée du registre professionnel des médecins et, après avoir été détenue en préventive, puis libérée en attendant son procès pour les 10.000 interventions illégales, elle fut retrouvée morte, probablement suicidée, dans sa voiture en novembre dernier.
Des preuves furent réunies contre trois infirmières et une psychologue employées par la clinique et ce sont elles qui ont répondu devant la justice pénale de vingt-cinq avortements au total retenus dans les poursuites, leur participation ayant pu être établie, en tout cas de l'avis du jury qui n'a pas retenu les protestations des trois infirmières selon lesquelles elle n'avaient collaboré qu'à des interventions sur des fœtus déjà morts in utero.
Rosangela de Almeida a été condamnée à 7 ans de prison en régime de semi-liberté pour sa participation à cinq avortements. Libertina de Jesus Centurion, à 1 an et trois mois en régime ouvert pour un avortement. L'infirmière Maria Nelma de Souza, dont la participation a été établie dans 3 avortements, à 4 ans de réclusion en régime ouvert.
Le cas de la psychologue, Simone Aparecida Cantassegui, condamnée à 6 ans et 6 mois de peine en semi-liberté pour son intervention auprès de 5 femmes est le plus intéressant. Elle a été convaincue d'avoir poussé les patientes, qui n'étaient pas forcément décidées à avorter, à subir l'intervention.
Chaque avortement était facturé de 1.000 à 1.500 reais (de 420 à 630 euros). Les 25 femmes qui ont subi les avortements et qui étaient poursuivies n'ont pas été jugées coupables par le jury.
Source : leblogdejeannesmits traduit de globo.com et abril.com
Mercredi 28 avril, à 20h, aura lieu une conférence sur le thème de l'avortement au 23 bis rue Valade (centre Georges Bernanos) par un médecin toulousain. L'évènement est organisé par la section toulousaine des étudiants pro-vie (EPV).
Plus d'informations : toulouse@etudiantsprovie.com
Source : e-deo
En Andalousie, les jeunes titulaires du « carnet jeune » (carné joven) local réservé aux personnes de 14 à 30 ans inclus offre de nombreux avantages, réductions et autres bons plans. Infocatolica signale que parmi ceux-ci, se trouve désormais l’avortement au rabais dans diverses cliniques de la région : de 10 à 35 % de remise sur l’addition selon les établissements…
Plusieurs groupes pro-vie ont protesté contre ces incitations à avorter tout en signalant qu’elles sont dans la logique de la « loi d’avortement la plus radicale de toute l’Europe » qui doit entrer en vigueur dans moins de trois mois.
L’institut andalou pour la jeunesse (IAJ) demande si les responsables du carnet jeune vont aussi penser à offrir des prix pour les consultations pyschologiques à destination des jeunes qui auront avorté, pour venir au secours des dépressions, des problèmes de manque d’estime de soi et d’autres problèmes liés au syndrome post-abortif…
Source : leblogdejeannesmit, Infocatolica
Un responsable du recrutement de Gérone (Espagne) a été condamné à 19 mois de prison et 6.000 euros de dommages et intérêts pour avoir tenté d'obligé une serveuse à avorter si elle voulait conserver son emploi dans son restaurant mexicain. Le tribunal pénal a jugé que le supérieur hiérarchique, en refusant de lui renouveler son contrat, s'était rendu coupable de pressions indues et qu'il avait tenté de porter atteinte à un « droit fondamental » de l'employée.
Le jugement constate qu'elle fut « sur le point » de le faire, mais que, saisie de « beaucoup de doutes », elle finit par décider de garder son enfant : au moment de renouveler le contrat, son employeur lui signifia qu'elle pouvait partir et lui présenta un solde de tous comptes de… zéro euro. La jeune femme eut recours à un syndicat et obtint 2.000 euros pour solder son contrat, sans renoncer à porter plainte pour traitement discriminatoire du fait de son sexe et de sa grossesse.
Source : Le blog de Jeanne Smits, traduit de El Mundo
Le doyen de la Cour suprême des Etats-Unis, John Paul Stevens, 89 ans, a annoncé vendredi son départ en retraite, laissant au président Barack Obama une deuxième occasion de nommer un juge à la plus haute juridiction américaine, après Sonia Sotomayor. Nommé en 1975 par Gerald Ford, John Paul Stevens était le chef de file du camp progressiste à la Cour suprême. Il avait déclaré dans plusieurs interviews au cours des derniers mois que son départ interviendrait durant la présidence Obama.
Créée en 1789, la Cour suprême des Etats-Unis possède une double compétence en étant à la fois la plus haute instance judiciaire du pays et le dernier interprète en matière de constitutionnalité des lois et des décisions du président américain. Elle joue un rôle-clé en statuant sur de grands débats de société comme le droit à l'avortement, la peine de mort ou le port d'armes.
Source : Yahoo News
Un Néo-Brunswickois opposé à l'avortement a écopé de 66 jours d'emprisonnement pour son refus de s'acquitter d'amendes qui lui ont été imposées après une condamnation pour avoir omis de produire des déclarations de revenus. Jeudi, devant un tribunal de la province, David Little a affirmé qu'il ne produirait plus jamais une seule déclaration de revenus tant et aussi longtemps que les avortements seraient financés par les contribuables. Il a ajouté qu'il n'avait pas l'intention de payer les 3000 $ en amendes pour avoir omis de déclarer ses revenus pour les années 2000 à 2002.
Little a ensuite pressé le juge de ne plus perdre de leur temps et à le jeter sur-le-champ en prison. En janvier, la Cour suprême du Canada avait refusé d'entendre la cause de Little, qui souhaitait faire renverser la condamnation prononcée contre lui en 2007. L'homme prétendait que cette condamnation violait ses croyances religieuses, protégées par la Charte canadienne des droits et libertés.
Au cours d'une entrevue accordée avant de connaître la sentence du juge, Little a expliqué qu'il ne voulait plus coopérer avec l'Etat, qui utilise l'argent de ses impôts pour payer des "assassins gynécologiques" pour tuer ses semblables.
Source : Métro
Le pays où le taux de mortalité maternelle est le plus bas, selon UNICEF, est l’Irlande, pays où l’avortement est complètement illégal. Où sont les cadavres de femmes qui jonchent les ruelles d’Irlande? Aussi, selon le Dr Rene Lieva, médecin basé à Ottawa, depuis 1998, date à laquelle le El Salvador a interdit l’avortement, le taux de mortalité maternelle a baissé de 50% dans ce pays. N’aurait-il pas dû doubler? Et selon le Dr Ian Gentles, vice président directeur de recherche du De Veber Institute for Bioethics and Social Research à Toronto, la Pologne, autre pays ou l’avortement a été interdit il y a 20 ans (sauf pour des cas rarissimes) a vu sont taux de mortalité maternelle baisser de 40% depuis la recriminalisation. Donc nous devons taire, ou au moins qualifier, les thèses simplistes liant mortalité maternelle au manque d’accès à l’avortement. Au contraire, dans les trois cas cités, l’interdiction de l’avortement pourrait avoir contribué à l’amélioration de la santé des femmes dans ces pays.
Source : Campagne Québec vie, Le ciel est bleu
La Manhattan Declaration (tirant son nom du quartier de New York où elle préparée ; elle fut signée à Washington D.C.), visant à mobiliser les chrétiens (orthodoxes, catholique et évangélique) pour la défense de la vie, du mariage et de la liberté de religion signale que près d’un demi-million de chrétiens ont déjà signé cette déclaration. Rien ne vous empêche de la signer vous-même…
La déclaration rappelle que c'est l'Eglise qui, en son temps, lutta contre l'infanticide, largement pratiqué, ou encore l'esclavagisme, et aidant les plus démunis. Elle est un vibrant appel à la protection de la vie contre la "culture de mort".
Source : américatho, Manhattan declaration
C’est un rapport publié par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), mais coécrit et cofinancé par le Guttmacher Institute, « bras armé » de la recherche de la Fédération internationale du Planning familial qui l’affirme : toutes les nations du monde devraient doubler la part de leur budget consacrée au planning familial, et aussi à l’avortement, dans les pays pauvres. Pour un total de 24 milliards de dollars par an…
Lle rapport parle d'économies par ailleurs : dépenses de limitations des naissances sont d’abord traduites en frais évités : pour toutes les grossesses non désirées qui ne commenceraient pas ou n’iraient pas à leur terme, on économiserait les dépenses liées à la fourniture de soins maternels et infantiles aux normes recommandées par l’ONU (mais dont beaucoup de femmes dans les pays pauvres sont aujourd’hui de toute façon privées !) de 5,1 milliard de dollars par an : l’addition se monterait à 1,8 milliard au lieu de 6,9 milliards de dollars.
Source : leblogdejeannesmits, C-FAM
Scott Roeder, le militant anti-avortement qui avait abattu l’an dernier à Wichita (Kansas) un médecin détenant une clinique pratiquant l’IVG, vient d’écoper de la perpétuité renforcée, la «hard 50 sentence». Il est condamné à la prison à vie, assortie de cinquante années de sûreté. Sa victime, le docteur George Tiller, 67 ans, était l’un des rares médecins à pratiquer l’IVG après vingt-deux semaines de grossesse. Il était surnommé par les militants anti-avortement «the baby killer» (le tueur de bébés). Roeder, qui lui avait tiré une balle dans la tête le 31 mai, est un born again christian : un fidèle revenu à la foi qui veut racheter ses péchés. En plus de sa peine, le tribunal l’a condamné à deux ans de prison pour avoir menacé deux employés de l’église où le meurtre a été commis qui l’empêchaient de s’enfuir. Scott Roeder a expliqué que son geste avait servi à «sauver la vie de fœtus».
Source : Libération