Sondage auprès des médecins britanniques sur l'avortement

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Un nouveau sondage sur les médecins britanniques montre qu'un tiers refuse de participer à un avortement tardif (au-delà de 18-20 semaines de grossesse), alors que l'avortement est légal jusqu'à la 24e semaine en Angleterre, après un échec d'une loi visant à faire baisser ce délai à 20 ou 22 semaines. Ainsi, 42% des médecins sondés sont favorables à une réduction du délai légal, et 11% le voudraient à 15 semaines.

Le sondage, réalisé par le journal anglais GP sur 480 médecins a aussi trouvé qu'un tiers n'accepteraient pas de travailler dans un hôpital qui permet  d'avorter.

Plus de la moitié pensent que permettre l'avortement dans leur cabinet entraînerait une hausse des avortements, et ils sont 61% à penser que l'avortement devrait être confiné uniquement à l'hôpital. Ce sondage est important car le gouvernement se prépare à légaliser la mifépristone, un médicament qui permet d'avorter autre part qu'à l'hôpital, dans les premières semaines de grossesse. Alors que le gouvernement désire aussi supprimer l'obligation d'obtenir deux signatures de médecins, ces dernier y sont farouchement opposés, avec 75% d'opinion défavorable.

C'est le second sondage de cette nature. En mai 2008, un autre sondage par le site Doctors.net.uk avait trouvé 54% d'opinion favorable à la réduction du délai légal à 20 semaines, 15% pour 22 semaines. Sur les 210 docteurs sondés, seuls 31% s'opposaient à une réduction de ce délai. Interrogé par le London Daily Mail, Docteur Tom Ringrose, qui dirige le site, avait déclaré que "une majorité de médecins veulent clairement réduire le délai légal pour avorter".

Source : LifeNews