Arzigul Tursun relâchée en Chine

Arzigul Tursun, la chinoise qui devait être forcée de procéder à un l'avortement, à 6 mois de grossesse, de son troisième enfant a finalement été relâchée et est autorisée à continuer librement sa grossesse. Ce, grâce à la pression de la communauté internationale, et en particulier de deux membres du Congrès américain (Joe Pitts et Chris Smith). "Je vais bien et je suis à la maison", a-t-elle déclaré peu après avoir été relâchée de l'hôpital local où elle devait subir un avortement.
Elle avait réussi à s'échapper de l'hôpital où elle avait été admise pour un avortement, avant d'être rattrapée par un grosse opération policière qui l'a ramenée de force.
"Elle n'était pas suffisamment en bonne santé pour avoir un avortement", s'est justifié le responsable local au contrôle de la population, ne voulant sans doute pas perdre la face, et ne présentant aucune repentance sur ses actes. Un mauvais signe pour les avortements forcés à venir.
La politique de contrôle de la population est très stricte en Chine, avec de lourdes amendes possible, ou encore des subventions voire des stérilisations et des avortements forcés. Les officiels sont en effet tenus de présenter des résultats sous peines d'être exclu du parti et de perdre leur emploi, ce qui explique parfois leur violence dans l'application des directives gouvernementales. Ils ont au contraire des récompenses en cas de bons résultats en matière de contrôle de population.
Source : Radio Free Asia, LifeNews
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