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Un rapport anglais nous apprend que Manon Johns, une jeune femme anglaise est bien décédée en 2005 à cause de la pilule RU 486, une semaine après avoir subi un avortement légal. Manon Jones, une étudiante de 18 ans, a été prise de saignements avant de mourir.

Elle avait décidé d’avorter pour éviter les conflits avec la famille de son petit ami, car ce dernier était musulman, et elle chrétienne pratiquante, membre de la chorale pastorale. « Manon trouvait cela très difficile de prendre la décision d’avorter », a déclaré sa mère aux journalistes écossais venus l’interroger. « Elle voulait garder l’enfant, mais les circonstances étaient très dures ».

Sa mère l’a accompagnée à l’hôpital où la jeune fille s’est vue prescrire la pilule abortive RU 486 à six semaines de grossesse. « Elle était effrayée, et j’ai tenté de la rassurer. » Sa fille, après avoir passé un scanner ne montrant aucun problème particulier, a alors décidé de partir en voyage avec des amis, malgré le début de troubles physiques. « Nous nous sommes embrassés alors que les portes du train se refermaient sur nos mains. Je suis restée sur le quai pendant le départ du train. C’est la dernière fois que je l’ai vue vivante. » Quelques jours après, Manon décédait dans un hôpital anglais, malgré les soins intensifs prodigués.

Elle devient tristement la quatorzième femme connue à mourir d’un avortement légal. On recense aujourd’hui huit décès officiels aux Etats-Unis, un au Canada, un en Suède, un en France et désormais trois en Grande Bretagne.

Source : Lifenews, BBC