Posted 10 May, 2008 - 13:00
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Une cour de justice indienne a condamné trois membres d'une famille à 10 ans de prison suite à la painte déposée par une femme, Muskan (photo ci-contre). Cette dernière s'était en effet plainte d'avoir été forcée à connaître le sexe de son enfant puis avoir été ensuite forcée d'avorter. L'échographie avait en effet révélé que Muskan était enceinte d'une petite fille. Il s'est révélé par la suite qu'une erreur avait été commise et que le bébé avorté était en fait un petit garçon.
Il aura fallu cinq ans à Muskan pour obtenir justice. Le médecin n'a pas été condamné par manque de preuves.
Une condamnation qui fait suite au discours très médiatisé du premier ministre indien, il y a quelques jours, condamnant fermement l'avortement sélectif qui fait rage en Inde, consistant à éliminer les filles au profit des garçons. Le résultat, en Inde comme en Chine et dans d'autre pays d'Asie, est damatique : il manque 100 millions de filles en Asie. Une peine de 10 ans de prison qui semble être un message fort, une exemplarité qu'exigeaient les association anti-foeticide féminin d'Inde, lassées de n'entendre que de bonnes paroles, sans rien de bien concret.