La Russie, ou l'exemple-type des conséquences de l'avortement de masse

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Le directeur de la CIA s’est inquiété hier des conséquence de la crise démographique Russe, dans un pays possédant encore une puissante force de frappe nucléaire. La Russie aura en effet besoin « pour soutenir son économie » de faire place à une immigration massive, notamment islamique, « aggravant les problèmes raciaux et les tensions religieuses » du pays.

La crise démographique que traverse la Russie, notamment due à l’avortement de masse a conduit la semaine dernière la Russie à interdire la publicité en faveur de l’avortement. Il y a en effet plus d’avortements que de naissances en Russie (105 avortement pour 100 naissance). En comparaison, en France, les 220 000 avortement par an représentent 33 avortements pour 100 naissances. Un chiffre effrayant mais pourtant en net déclin depuis les années 90. L’avortement est en effet considéré en Russie comme une simple méthode de contraception.

 

La Duma (le parlement russe) espère ainsi changer les mentalités en Russie. Des membres du gouvernement se sont aussi inquiétés de l’absence d’informations, de statistiques sur les avortements dans les cliniques privées.

 

Historique de l’avortement en Russie : La Russie est l’un des pays qui a le premier mis en place le droit à l’avortement. Avant 1917, l’avortement était passible de prison, après la révolution, il a été légalisé. Toutefois, sous le règne de Staline, le 27 juin 1936, l’avortement est interdit. Cet interdit a été levé par Nikita Khrouchtchev en 1955 qui avait alors justifié cette décision en s’appuyant sur l’augmentation dramatique des avortements illégaux.