La Pologne proteste contre la résolution européenne sur l'avortement

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           Les Evêques polonais, réunis en Conférence Episcopale à Jasna Góra se sont vivement opposés à la réunion parlementaire du Conseil de l’Europe qui a portée entre-autres sur un accès sécurisé et légal à l’arrêt de grossesse.

„L’avortement est toujours un crime contre un enfant totalement sans défense” – justifient les évêques polonais.        „L’enfant a ses propres droits, et justement le droit à la vie, et ce du moment qu’il est conçu, et la mère, se trouant dans une situation difficile possède toujours le droit de recevoir de la société une aide correcte. Les droits de l’enfant à vivre, doivent être défendu, et la mère dans cet état béni, il faut lui apporter l’aide nécessaire à accoucher de l’enfant et à l’élever. ” – écrit le Conseil de la KEP permanente ( Conférence des Evêques de Pologne).

         Le 16 avril dernier, le Rassemblement Parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une résolution en faveur d’un

"arrêt de la grossesse sécurisé et légal", soit une résolution en faveur de l'avortement sans conditions.

          Le Conseil fut invité à validé une telle résolution sous l’appel de 47 pays qui tentent à imposer la dépénalisation de l’avortement, et l’apport de garanties aux femmes de la levée de restriction dans le cadre d’un avortement, outrepassant ainsi son champ de compétence. La bureacratie bruxelloise n'est en effet pas encore habilité à réglementer de tels sujet.

          Les députés avaient reconnu pourtant que l’avortement doit être évité le plus que possible. Dans la plupart des pays, l’avortement à la demande reste légal, à l’exception des pays comme l’Andorre, l’Irlande, Malte, la Pologne et Monaco.

           En Pologne, depuis la loi de 1993, l’avortement peut-être possible lorsque la grossesse présente un danger pour la vie de la mère. Ou bien encore lorsque la grossesse peut présenter de lourdes séquelles pour le futur enfant. Ou bien encore lorsque la grossesse est le fruit d’un viol.

          En 1996, la Pologne a revu la loi sur l’avortement. Elle autorisé la femme enceinte à avorter lorsqu’elle se trouvait dans de graves problèmes financiers ou personnels. Mais en 1997 le Tribunal Constitutionnel de la république de Pologne a décrété qu’une telle "tolérance" était non conforme à la loi primaire, puisqu’il touche aux garanties constitutionnels de la vie humaine.

Source : communiqué de l'AFP