L’Ensemble Instrumental de Paris organise sa soirée de gala de fin d’année 2011, mercredi 7 décembre à 20h, parrainée par Brigitte Fossey, dans un lieu d’exception : la Chapelle Royale du Val-de-Grâce. Le Messie de Haendel y sera joué. Des rétuctions sont offertes pour les commandes par Internet. Le concert se donne en faveur de la Fondation Jérôme Lejeune.


 Suite à une étude révélant le "désarroi" et "la situation d'isolement" des hommes face à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception (ANCIC) propose une plaquette d'information qui leur est spécialement adressée. "Si 220 000 IVG sont pratiquées en France tous les ans, 220 000 hommes sont concernés aussi". La brochure aurait pour but d'impliquer davantage les hommes et de "changer leur regard [...] sur l'IVG". Les hommes se sentent en "situation d’isolement", 4 sur 10 se disent "en demande d’écoute".


 Les jeunes anti-avortement UMP ont fait leur brève apparition via twitter avec le compte « Jeunes UMP Pro-Vie » (@JeunesUMPproVie), aujourd'hui suspendu.


Le 30 octobre 2011, à l’approche des élections législatives du 20 novembre en Espagne, la droite a annoncé qu’elle modifierait la loi sur l’avortement si elle était élue. En 2010, l’Eglise catholique espagnole avait exprimé son opposition lorsque la loi avait été votée. Herman Cain, en tête des sondages de la primaire républicaine et de la présidentielle de 2012, a souligné, après avoir tenu un discours plus confus sur le sujet, qu’il n’était favorable à "aucun avortement, sans aucune exception".


L'ADV (l'Alliance pour les droits de la vie , 18 ans après sa fondation, adopte aujourd’hui un tout nouveau nom : Alliance VITA.

Un nouveau nom choisi parce que concis, facile à mémoriser et international.


 Une étude sur la télémédecine appliquée à l'IVG médicamenteuse à domicile a été publiée fin septembre 2011 dans ACTA Obstetricia et Gynecologica Scandinavica, la revue de la Nordic Federation of Societies of Obstetrics and Gynecology. 


Les députés européens Anna Záborská et Alojz Peterle ont lancé officiellement les «Articles de San José» au cours de la séance plénière à Strasbourg, en invitant les membres du Parlement européen et des personnalités européennes à les signer. Anna Záborská a déclaré: «L'Europe a désormais un devoir précis: protéger la vie humaine dès la conception. C'est une très honorable cause. La Cour européenne de la justice nous y oblige. Les Articles de San José sont notre support pour défendre cette cause.»


La DGS (direction générale de la santé) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ont mis en garde, en septembre, contre les risques graves pour la santé liés à l'utilisation d'un kit abortif vendu sur Internet. Ce produit est présenté comme un médicament de l'interruption de grossesse (IVG).


Un nombre croissant de médecins en Italie choisit actuellement l’objection de conscience par rapport à la pratique de l’avortement : un nombre « disproportionné » dans certaines régions, plus pour des raisons politiques que de convictions personnelles, assure un article de presse. Cela va jusqu’à mettre en péril l’accès à l’avortement légal dans les conditions de la loi 194 qui l’autorise.


Le 13 octobre 2011, la revue Ultrasound in Obstetrics and Gynecology* a publié la synthèse d’études, réalisées par des chercheurs britanniques, sur les trop nombreuses erreurs de diagnostics prénatals (DPN) qui conduisent à des interruptions de grossesse (IVG). Si les directives varient et si les critères qui permettent de détecter une grossesse dite "à risque" diffèrent d’un pays à l’autre, les chercheurs ont estimé qu’il pourrait y avoir près de 400 erreurs de diagnostic chaque année, rien qu’au Royaume-Uni.


Samedi matin, 10h30. Aux abords du square Edouard Vaillant (XXe arrondissement de Paris), des mégaphones crépitent et viennent troubler la tranquillité du marché installé rue de Chine. Près de 200 manifestants se sont massés devant la grille de l'hôpital Tenon à l'appel du Collectif Tenon. La raison de ce rassemblement : lutter contre un groupe de catholiques, SOS Tout-petits, venu remettre en cause la réouverture du centre IVG de l'hôpital au mois d'avril.


 Pour la première fois, un ministre a affirmé que l’avortement, actuellement interdit dans le royaume, pourrait être légalisé dans certains cas. Un véritable pavé dans la mare dans un pays où l’avortement est passible de prison.


 Après la polémique autour de l’idéologie du genre prônée dans le chapitre "Devenir homme ou femme" dans les manuels de SVT de 1ère, c’est un sujet zéro du baccalauréat pour les 1ères L et ES qui fait débat. En référence au chapitre du programme de SVT "Prendre en charge sa vie sexuelle", la troisième partie du sujet en question nie l’action abortive de la pilule du lendemain. Selon Pierre-Olivier Arduin, directeur de l’Observatoire de l’application des lois de bioéthique à l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP), ce sujet relève de "la propagande idéologique" et de la "manipulation des faits scientifiques".


Ne rien occulter, tout révéler... Tel fut le mot d'ordre pour Jeane Manson, chanteuse et actrice américaine installée en France, lors de l'écriture de son autobiographie, Une Américaine à Paris (Editions du Rocher), en librairies à partir du jeudi 13 octobre. Parmi les épreuves qu'elle a traversées, l'avortement de son premier enfant. A l'époque, elle n'était qu'une adolescente.


WDans le quotidien conservateurThe Daily Telegraph, Lord Nicholas Windsor, un cousin de la reine (qui a déjà fait parler de lui sur ce sujet en estimant l'avortement pire qu'Al Qaïda), prend position du côté des opposants à l'avortement.


Le Code pénal punit d’un à dix ans celui qui interrompt la grossesse d’une femme sans son consentement. Et l’instigation à l’avortement est elle aussi réprimée. Il est rarissime que la justice pénale ait à traiter ce genre d’affaire. Le cas présenté ce matin devant la Cour correctionnelle de Lausanne est donc exceptionnel. Un homme d’une trentaine d’années et son ex-belle mère risquent au moins un an de prison pour instigation et contrainte à un avortement.


Deux hommes, Caros Nogueira de Campos, 27 ans, et Rafael Corrêa Bispo, 26 ans, ont été condamnés respectivement à 14 mois  et un an de prison, vendredi au Brésil, pour avoir forcé une femme à avaler trois comprimés de cytotec, molécule interdite dans ce pays en raison de ses effets abortifs. Ils ont également introduit un comprimé de Cytotec dans son vagin pour mieux s'assurer de son action, puis ils l'ont endormie à l'éther avant de s'enfuir.


 Une Canadienne de 25 ans, Katrina Effert, a été jugée coupable d’infanticide mais sa condamnation a été ramenée à une simple peine de trois ans avec sursis au motif que l’absence de peine pour l’avortement indique que les Canadiens « sympathisent » avec la mère dans ce genre d’affaires.


La question de la légalisation de l’avortement fait débat à l’Ile Maurice. Depuis que le gouvernement a ratifié la "Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes" de l’ONU, le Parlement est sujet à des pressions pour changer la loi pénale et "décriminaliser l’avortement dans des cas spécifiques".

 

 L’Institut d’études démographiques (INED), a publié, le 21 septembre 2011, une étude sur l'accouchement sous X. Menée par la chercheuse Catherine Villeneuve-Gokalp, cette étude porte sur les différents portraits sociologiques et démographiques de ces femmes demandant à accoucher dans le secret. En 2009, 680 femmes accouchant sous X ont été recensées en France. De multiples raisons expliquent leur choix. 

 


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