Dans un récent rapport, le DESS (la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) montre que l'accompagnement des femmes par rapport à l'IVG est déplorable en France. Ainsi, selon le rapport "l'accompagnement psychologique n'est pas encore généralisé". 16% des structures qui ne proposent aucun rendez-vous avant l'IVG aux femmes. L'entretien post-IVG, uniquement obligatoire pour les mineurs est encore plus rarement proposé aux femmes majeures. Plus inquiétant, pour le personnel réalisant les entretien psychologiques, les conseillères conjugales arrivent en première position, avant les psychologues et très loin devant les médecins qui pourtant la pratique.


Un avis de décès a été publié lundi dans plusieurs quotidiens espagnols pour les "petits garçons et petites filles victimes de l'avortement", alors que le gouvernement socialiste est sur le point de libéraliser l'interruption volontaire de grossesse en Espagne. "Petits garçons et petites filles victimes de l'avortement, victimes innocentes, décédés en Espagne pendant l'année 2009, reposez en paix", peut-on lire dans ces encarts identiques à ceux annonçant la mort d'une personne, vus dans les quotidiens madrilènes de droite ABC, El Mundo et La Razon.


Les opposants au projet de loi du gouvernement Zapatero sur l'intervention volontaire de grossesse (IVG) manifesteront, dimanche, à Madrid. « Zapatero se fait des ennemis ». « Des milliers de personnes travaillent déjà pour qu'elle ne soit pas appliquée », prévient Benigno Blanco.


« Après un siècle de négociations, nous sommes sur le point d’aboutir sur la Réforme de Santé ». Barack Obama s’est exprimé, le 20 décembre, avec satisfaction sur la quasi certitude de vote du projet de réforme santé par le Sénat, avant Noël comme il l’avait annoncé il y a quelques jours. Le « dernier » Sénateur démocrate du Nebraska vient en effet de se rallier aux autres voix démocrates, apportant ainsi le nombre de votes requis pour faire passer le projet de loi au Sénat. Mais à une condition, l’absence d’utilisation de fonds publics pour la couverture santé de l’avortement.


Les statistiques sur l'avortement ont généralement un deux ans de retard. Les dernières statistiques, publiées en décembre 2009, portent sur l'année 2007. Le nombre d’avortement est évalué en France  227000 en 2007, d’où un taux d’avortement de 15,2 pour mille femmes.

Résumé : En 2006 le taux d’IVG est quasi stable pour toutes les tranches d’âge. Point important à noter : l'avortement chez les mineures recule, phénomène qui n'était pas très attendu, et à rebours de l'augmentation constante dans le passé.

La moitié des avortements sont désormais des IVG médicamenteuses. Une proportion désormais stabilisée. Depuis qu'elles sont autorisées dans des cabinets médicaux, les IVG médicamenteurses se déplacent de l'hôpital vers ces cabinet médicaux. Autre changement : le nombre d'établissement pratiquant l'ivg est passé de 729 à 624 en 2007. Ce sont les petits établissements qui ont cessé ou réduit cette activité, qu'ils soient publics ou privés.On assiste aussi à une concentration.  Ainsi, 34 établissement, essentiellement publics, ont réalisé à eux seuls 23% des avortements, pratiquant plus de 1000 IVG par an.

La France est plutôt dans le haut de la fourchette, après des pays de l'ex-union soviétique (plus la Suède) dans lesquels les taux d'avortement étaient considérables, mais est depuis de nombresuses années en nette baisse.


Depuis 1980 jusqu'à aujourd'hui, il serait né 38 millions de garçons de plus que de filles. Pékin commence sérieusement à craindre les effets pervers d'une politique qui, au-delà des drames humains, crée de graves déséquilibres sociaux et démographiques. Aux bébés tragiquement supprimés à la naissance, s'ajoutent les avortements. S'il est interdit en Chine de donner le sexe de l'enfant lors d'une échographie, nombre de médecins se laissent aisément forcer la main pour quelques centaines de yuans.


Le rapport annuel du Forum économique mondial sur le « l'écart entre les genres », qui voit le salut de l'humanité et de l'économie dans la stricte égalité entre  hommes et femmes sur le marché du travail, comporte un dernier chapitre sur la mortalité maternelle. Il en ressort, signale C-Fam, que les pays qui intedisent ou restreignent l'accès à l'avortement ne sont pas ceux où la mortalité maternele est la plus élevée. Championne toutes catégories, l'Irlande - où l'avortement direct est toujours interdit - n'enregistre qu'un décès maternel pour 100.000 naissances.


L'Irlande a défendu, mercredi 9 décembre, devant la Cour européenne des droits de l'homme sa législation sur l'avortement, l'une des plus restrictives d'Europe. Paul Gallagher, Attorney general – conseiller juridique en chef – du gouvernement irlandais, a estimé que ces requêtes visaient à "saper" les principes de la Cour. "Cette Cour, pendant cinquante ans, a reconnu la diversité des cultures et des coutumes en Europe. Elle a reconnu qu'un fœtus avait le droit à la protection de la Convention." Il a également rappelé que l'Irlande avait fait du maintien de sa législation sur l'avortement une "condition préalable" à la tenue d'un second référendum sur le traité de Lisbonne et avait obtenu des garanties en ce sens de ses partenaires au sein de l'Union européenne.


Une des dispositions les plus polémiques du projet de loi de libéralisation de l'avortement en Espagne, à savoir que des mineures de 16 et 17 ans puissent interrompre leur grossesse sans avertir leur parents, a été abandonnée jeudi, a-t-on appris de source parlementaire. Le texte modifié prévoit toutefois des exceptions à l'obligation d'informer les parents, qui ménagent une importante marge d'interprétation. La modification prévoit aussi le droit à "l'objection de conscience" des médecins


Le Sénat américain a rejeté mardi un amendement visant à empêcher l'utilisation de fonds publics pour financer l'IVG, divisant les démocrates à un moment où la majorité peine à rassembler les voix de 60 élus pour l'adoption de la réforme de la couverture maladie. Les sénateurs ont rejeté la mesure par 54 voix contre 45.


La vice-présidente PS de l'Assemblée nationale et le PCF ont interpellé mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur la nomination, à la direction de l'établissement public de santé mentale de la Marne, d'un médecin qui fut un activiste anti-avortement dans les années 90. On pourrait se demander si cette interpellation ne relève pas d'une atteinte à la liberté d'opinion.


L’une des enquêtes les plus importantes et les plus connues sur les raisons de l’avortement eut lieu dans les années 1996-2004 dans les états de Louisiane, du Nebraska et de l’Utah. On a traité statistiquement 122 083 avortements. Parmi eux, 121 047, soit 99,16%, ont été répertoriés comme « avortements dus au style de vie » - Lifestyle abortions.


Le ministère de la Santé vient de nommer, cette semaine, Xavier Dousseau, 54 ans, directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne (EPSMM) pour succéder à Claude Haudier.La nomination, qui doit être effective le 1er janvier prochain, aurait pu passer inaperçue sauf que des salariés marnais s'émeuvent du passé de leur futur patron, malgré sa réputation d'excellent gestionnaire.


Les progrès techniques ont changé notre regard sur l’avortement, explique le docteur Marie-Laure Brival.  Elle est présidente de l’ANCIC, l’association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (0'56). Elle explique comment l'imagerie médiacale a révolutionné la vision de l'avortement. Ces images est un "nouvel élément qui dit à la femme 'tu es en train de tuer un individu' "

Denis Jannet est gynécologue-obstétricien à Saint-Antoine. Il estime que le centre de est déjà aux limites de ses capacités d’accueil.  (0'56). Il explique que son hôpital est à "flux tendu". Notons que ce terme est un terme de logistique industrielle. A noter que pour lui les femmes sont en détresse psycholoqique "de toute façon".


Après l’audition des 12 personnes poursuivies pour avortement illégal et assistance à avortement illégal, le représentant du ministère public a requis cinq années de prison ferme, assorties d’une amende de contre 50 000 DA, contre les principaux accusés, en l’occurrence un médecin, un surveillant médical, deux agents paramédicaux, deux femmes de ménage et une rabatteuse exerçant au niveau des pavillons maternité et pédiatrie, et deux années pour le reste des inculpés.


Avec un nombre de participants compris entre 150 et 200 personnes, la toute première conférence des étudiants pro-vie (EPV) a rencontré un franc succès. Objectif : informer et former sur l'avortement la ouvelle génération, sur le modèle des étudiants pro-vie américains, très actifs outre-Atlantique.


Dévoilée mercredi dans la nuit, la version Chambre haute de l’ObamaCare, préparée par le président du Sénat, Harry Reid (photo), n’a pas repris le libellé de l’amendement « bipartisan » Stupak/Pitts (un Démocrate et un Républicain, tous les deux pro Vie) qui avait été introduit in extremis dans le projet de loi de la Chambre des Réprésentants, permettant à la loi d’être adoptée à une très étroite majorité (trois voix), et y a substitué son exact opposé.


Les chiffres annuels viennent de tomber : Planned Parenthood (le Planning familial) des Etats du Minnesota, Dakota du Nord et Dakota du Sud affiche un bénéfice record pour 2008. Les ressources totales ont augmenté de près de 11 % par rapport à l'année précédente, soit une hausse de près de 3 millions de dollars. Aux Etats-Unis, Planned Parenthood est lui-même pourvoyeur d'avortement chimiques mais aussi d'avortements chirurgicaux dans ses propres centres médicaux.


Le président américain Barack Obama s'oppose désormais aux entraves au droit à l'avortement adoptées par la Chambre des représentants dans le cadre de la réforme de l'assurance maladie, a déclaré dimanche son principal conseiller, David Axelrod.

Il avait pourtant déclaré "je veux encore lever un malentendu : dans notre projet, aucun dollar fédéral ne sera utilisé pour financer les avortements, et les lois fédérales protégeant la clause de conscience seront maintenues."


Les chiffres officiels de l'avortement au Portugal pour le premier semestre de 2009 viennent de tomber : la Division de la Santé reproductive de la Direction générale de la Santé de ce pays annonce 9.972 « interruptions volontaires de grossesse » sur la période, soit une progression de 5,5 % par rapport au premier semestre de 2008.


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